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Book
Huang ren shou ji
Author:
ISBN: 9787807137887 7807137886 Year: 2009 Publisher: Jinan : Shandong hua bao chu ban she,

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Book
Wu yan
Author:
ISBN: 9787208083127 7208083126 Year: 2009 Publisher: Shanghai : Shanghai ren min chu ban she,

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Film
Millennium mambo
Authors: --- --- ---
Year: 2002 Publisher: [France] : Paradis Films,

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Abstract

Vicky, une jeune femme partagée entre deux hommes, Hao-hao et Jack, travaille dans une boite de nuit. Hao-hao la surveille en permanence: il vérifie ses comptes, les messages sur son portable et même son odeur. Elle ne le supporte plus et décide de le quitter dès qu’elle aura dépensé ce dont elle dispose sur son compte en banque. Pendant ce temps-là, Jack investit dans différentes affaires; sa manie d’accueillir à bras ouvert tous ceux qui ont besoin d’aide lui cause quelques soucis. Une relation intime s’installe entre eux, qui pourrait les conduire à une liaison plus étroite ou à une amitié durable. Millennium Mambo s’ouvre sur ces paroles mystérieuses, désignant le présent du film comme le souvenir du futur alors imaginaire de 2011. Du quatorzième long-métrage de Hou Hsiao-hsien reste aujourd’hui surtout l’image de ce premier plan hypnotique, sur une musique électronique flottante, où Vicky (Shu Qi) avance au ralenti dans un passage tapissé de néons et jette des regards derrière elle pour nous inciter à la suivre. Une invitation pleine de promesses qui sera bientôt rattrapée par les scènes suivantes. Vicky partage son quotidien entre les boîtes de nuit de Taipei, où elle s’amuse et travaille, et le petit appartement qu’elle occupe avec Hao-hao, son petit ami possessif qu’elle n’arrive pas à quitter. Soirées et interactions sociales dépassionnées forment alors une étrange déambulation statique, un film de nuit aux éclaircies rares qui restitue le vagabondage sans but des âmes. Hou Hsiao-hsien brosse de la sorte, par une série de vignettes, le portrait en creux d’une ère instantanément mélancolique. Si l’ouverture de Millennium Mambo donne la sensation d’un monde complètement fluide, Hou Hsiao-hsien, lui, creuse chaque situation dans la durée. Comme Les Fleurs de Shanghai, le film repose sur une suite de plans-séquences – hormis quelques jumps cuts discrets –, modulés par de nombreux panoramiques. Les mêmes espaces et les mêmes scènes s’offrent inlassablement, des clubs indifférenciés à l’appartement, si bien que le film rejoue plusieurs fois les distensions du couple qui ne se sépare jamais tout à fait. On assiste par exemple deux fois à l’étrange rituel de Hao-hao, qui renifle Vicky dans un mélange de sensualité intrusive et de paranoïa, comme pour déceler sur elle les traces d’une tromperie. Le film oppose ainsi à l’élan de liberté du premier plan une série d’enfermements, des scènes de vie conjugale et de crises de jalousies qui se succèdent dans des lieux clos, suffisamment étroits pour tenir dans les contours restreints du cadre. Les panoramiques accompagnent les allers-retours de corps engoncés dans ces plans trop serrés, aussi fractionnés que l’espace. En cela, le film s’apparente à une constellation de fragments de la vie de Vicky. Et si toutes les scènes ne sont pas individuellement étouffantes, leurs réitérations suscitent finalement un sentiment de claustrophobie. Ascétique et parfois déroutant, Millennium Mambo retranche les informations narratives, laissant le soin au spectateur d’assembler le puzzle de causalités chronologiques et spatiales, ce qui accentue un sentiment d’incertitude en miroir de celui du personnage (quelle est cette « hypnose » qui empêche Vicky de prendre le large?) et participe à l’impression d’une existence sans avenir, contrainte par la force des choses au vagabondage. La voix-off assombrit d’emblée l’horizon de la jeune femme: « Elle ne pouvait pas s’échapper, elle revenait toujours. » Si cette voix féminine qui connaît les états d’âme de Vicky semble lui appartenir, son statut temporel et identitaire reste incertain. Non seulement l’emploi de la troisième personne la détache du personnage, mais le fait que cette voix ne révèle rien des dix années écoulées depuis les événements du film recouvre les images d’un voile anachronique. De cet agencement paradoxal naît progressivement la sensation particulière d’une lassitude de l’immédiat. À mesure que le film progresse ou fait du sur-place, les blocs qui le constituent se diluent en un temps autre, qui dégage une torpeur diffuse et asphyxiante. Millennium Mambo glisse ainsi vers un déphasage général qui transforme la vie quotidienne en une errance cyclique. Jouant sur des incertitudes temporelles (certaines scènes sont annoncées en off avant qu’on ne les découvre) et spatiales (les déplacements entre les lieux sont ellipsés comme s’ils constituaient des îlots déconnectés), Hou Hsiao-hsien organise le présent de 2001 comme une série de bulles disjointes. Ce qui fascine avant tout dans le film tient alors à sa capacité à dégager d’un ensemble d’éléments triviaux (disputes, discussions dans les clubs, repas) un tableau plus large de son époque. Si le cinéaste filme un monde, c’est en observant, « à la loupe » comme il le dit lui-même, des instants envisagés comme les cellules d’un organisme plus large, échantillonnant tel un scientifique un réel insaisissable. Au regard caméra de la scène d’ouverture répond peu à peu un sentiment de surveillance. Vicky est scrutée, comme un papillon de nuit sous verre, ballottée entre les éclairages nocturnes (y compris chez elle, lorsque Hao-hao la tire par le bras au cours d’une dispute) et dissoute de scène en scène dans un monde résolument autre. Ce morcellement conduit ainsi vers la fin à l’apparition d’images de caméras de surveillance, témoins désaffectés d’individus de passage. Les corps sont perdus dans un espace labyrinthique sans géographie propre, davantage structuré par la correspondance des flashs lumineux qui innervent night clubs et appartements. Ces lumières nocturnes, notamment des néons bleus proches de la lumière noire, tissent entre elles les différentes bulles, comme lors du premier raccord entre une boîte de nuit et l’appartement, où la coupe lie un monochrome azur à des écrans éclatés par le flou de l’objectif. La télévision de Hao-hao reproduit quant à elle le grésillement des néons de la séquence d’introduction, tandis que cette lumière noire propre aux clubs, artificielle et froide, s’invite dans l’appartement et rend presque Vicky étrangère à son propre foyer. Cette pulsation visuelle fait écho à la bande-son électronique qui englobe le film, dont les boucles sonores s’amoncellent et se répètent alors que la voix humaine s’y dissout doucement. Le Taipei de 2001, comme tapi au fond des plans, forme alors un vaste écran continu et autarcique où se projettent flashs lumineux et souvenirs. Les décors extérieurs sont vus à travers des reflets et des cadres créés par les fenêtres, comme des images dans l’image. Les écrans de surveillance filmés au cours d’un plan s’intègrent d’ailleurs comme une extension naturelle du champ de la caméra, qui navigue sans transition entre elles et le reste de l’espace. Ces écrans, entre autres aplats de lumière, semblent presque se prolonger dans le manteau de neige qui recouvre les séquences au Japon. À deux reprises, Vicky y voyage pour découvrir enfin un paysage extérieur baigné d’une lumière naturelle. Le pays est davantage filmé comme un ailleurs que comme un territoire, il s’agit d’une oasis momentanée où la jeune femme pourra connaître quelques moments de légèreté. Les écrans disparaissent au profit du voile blanc au sol, comme une page qui s’ouvre pour les personnages. Dans l’une de ces séquences, Vicky s’amuse à plonger son visage dans la neige fraîche, n’y laissant qu’un masque en creux. Par cet acte insouciant, le film synthétise la condition de son héroïne, qui ne peut qu’espérer laisser une empreinte fugace sur son environnement insensible de nappes synthétiques et de néons. Si par son dispositif, Hou Hsiao-hsien dressait dans Les Fleurs de Shanghai le portrait d’une indifférence (des clients vis-à-vis des courtisanes, des femmes entre elles), il brosse ici celui d’une existence déconnectée devenue satellitaire. Redécouvrir le film aujourd’hui, alors que le futur d’alors appartient lui aussi au passé, rend d’autant plus magnétique l’impression toujours persistante d’être dépassé par son présent, instantanément anachronique, absent à un temps contemporain impossible à rattraper. Ce que touche du doigt Millennium Mambo, c’est la mélancolie d’un monde écran, empire de lumières avilissantes, dans lequel les corps ne peuvent laisser qu’une trace éphémère.

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Film
Un temps pour vivre, un temps pour mourir
Authors: --- --- --- ---
Year: 2017 Publisher: [France] : Carlotta Films,

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Abstract

En 1947, alors qu’il n’est encore qu’un bébé, Ah-ha et sa famille partent de Chine pour Taïwan. Ils s’installent d’abord près de Taipei, puis déménagent au sud de l’île où le climat est plus clément pour le père, asthmatique. Choyé par sa grand-mère, le petit Ah-ha grandit au sein d’une famille bientôt frappée par la maladie: du petit garçon espiègle qu’il était à dix ans, il se mue en adolescent taciturne et révolté… Un temps pour vivre, un temps pour mourir, au beau titre digne d’un mélo de Sirk, est une chronique autobiographique, bien dans la manière de Hou Hsiao-Hsien, celle d’une distanciation: distanciation au sens propre d’abord, tant le cinéaste privilégie les plans larges; mais aussi dans le refus du pathos ou de l’attendrissement facile. Pourtant le film nous touche, par sa description minutieuse, quelquefois absconse (telle référence historique, le passage d’une troupe à cheval) d’une vie dans ce qu’elle a de dramatique (les morts dans la famille) ou d’anodin; en se concentrant sur sa vie, HHH atteint l’universel dans une expérience mémorielle qui, bien que chronologique, semble laisser place à l’arbitraire du souvenir. Ainsi la mort du père, brusque, est-elle associée à une coupure d’électricité ; au contraire celle de la mère, annoncée par la maladie, émeut-elle par les départs à l’hôpital et le sentiment de l’inéluctable; le cinéaste ne cache rien de ce que peut avoir de cruel le traitement du cancer autant que le cancer lui-même. Là encore, pas d’embellissement, mais pas non plus de voyeurisme insistant. C’est que le grand talent de HHH est de trouver la bonne distance ainsi que la bonne temporalité: s’il filme de loin, il sait aussi à quel moment couper ses séquences longues afin qu’advienne quelque chose, de l’ordre du sentiment ou de l’ineffable. Prenons un exemple: la fille et la mère lavent le parquet; la première se lance dans une évocation de son parcours scolaire, exprime un regret, puis, saisie d’émotion, quitte le champ. Le cinéaste ne coupe que quelques secondes plus tard, sans poursuivre la fille. Le temps pour le spectateur de compatir, peut-être, ou de faire des rapprochements avec sa vie, ou de goûter la beauté du plan. C’est l’une des constantes du film que de laisser des moments qui lui donnent une plus grande densité, une plus grande profondeur. Si HHH maîtrise les cadrages, jouant dans les intérieurs des nombreuses lignes verticales et horizontales, des obstacles, créant des sur-cadrages variés, jamais cette préoccupation esthétique ne tourne à l’académisme ou au maniéré: elle est simplement juste, exacte, parfois bouleversante (voir par exemple le plan de la main de la grand-mère à sa mort). Au fond le réalisateur privilégie la retenue, mais, à la manière des auteurs classiques, c’est de litote qu’il s’agit. Ancré dans une époque précise et allusive à la fois, le film s’inscrit également dans des repères géographiques; on pourrait par exemple relever les occurrences de l’arbre au pied duquel l’enfant enterre billes et argent au début, et qui ne cesse de revenir, presque toujours cadré de la même manière, comme une ponctuation au fil des années. C’est que la vie est une suite de répétitions et de variantes autant que de cassures, de moments forts et de banalités; c’est dans cet équilibre que HHH excelle, équilibre fragile, délicat, qui menace de rompre à chaque séquence. L’alternance savamment dosée entre ces petits riens (Ah-ha soulève des haltères ou se regarde dans un miroir) et les drames (les trois morts, surtout) forme un puzzle qui construit peu à peu un itinéraire, à la fois très personnel (la vie du cinéaste) et universel. Même si le film respecte la chronologie, même s’il accumule les plans gratuits ou vides, il n’en est pas moins infiniment pensé et réfléchi: rien de laissé au hasard dans cette succession de séquences, rien de fortuit. Et le miracle, c’est que de cette composition extrême naisse un sentiment de liberté, celle du spectateur, dont HHH n’organise pas la direction, à la manière d’un Hitchcock. Au contraire chacun respirera différemment au long de ces évocations, comme dans certaines œuvres d’Ozu ou de Tarkovski, autres grands cinéastes de la lenteur maîtrisée.

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Book
La cité des douleurs
Authors: --- --- --- --- --- et al.
ISBN: 9782360570607 2360570609 Year: 2015 Publisher: Paris : L'Asiathèque,

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Abstract

Synopsis et scénario du film réalisé par Hou Hsiao-hsien en 1987. Le film raconte l'histoire d'une famille taïwanaise en 1947, pendant la répression par le gouvernement chinois qui mena en prison ou à la mort des milliers de Taïwanais. Avec une présentation de l'histoire de Taïwan et de son cinéma.

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