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Une nuit bleue, envahie de volutes de fumée. Devant le Café "Sur", un groupe de musiciens joue un tango intitulé "Sur". 1983, la dictature militaire vient de quitter le pouvoir en Argentine. Floreal vient enfin d'être libéré, après cinq années de détention. Au coeur de la nuit, il prend le chemin de la maison pour retrouver sa femme Rosi et son petit garçon, qui l'attendent. Mais tout au long de ces cinq années, les choses ont bien changé. Le pays et les hommes ne sont plus les mêmes. Commence alors pour lui une nuit d'errance, un voyage intérieur, entre les certitudes et les doutes, fait d'angoisses et de rêves, de souvenirs et d'apparitions, où morts et vivants se côtoient: El Negro, un ami mort assassiné, plus vivant que jamais; Roberto, ce technicien français de passage, qui, juste au moment de regagner la France, avoue son amour à Rosi, laquelle n'y demeure pas insensible; le Sud de la Patagonie où Floreal et ses amis voulaient refaire le monde...

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Une nuit bleue, envahie de volutes de fumée. Devant le Café "Sur", un groupe de musiciens joue un tango intitulé "Sur". 1983, la dictature militaire vient de quitter le pouvoir en Argentine. Floreal vient enfin d'être libéré, après cinq années de détention. Au coeur de la nuit, il prend le chemin de la maison pour retrouver sa femme Rosi et son petit garçon, qui l'attendent. Mais tout au long de ces cinq années, les choses ont bien changé. Le pays et les hommes ne sont plus les mêmes. Commence alors pour lui une nuit d'errance, un voyage intérieur, entre les certitudes et les doutes, fait d'angoisses et de rêves, de souvenirs et d'apparitions, où morts et vivants se côtoient : El Negro, un ami mort assassiné, plus vivant que jamais; Roberto, ce technicien français de passage, qui, juste au moment de regagner la France, avoue son amour à Rosi, laquelle n'y demeure pas insensible; le Sud de la Patagonie où Floreal et ses amis voulaient refaire le monde...

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Max, Enrique, Lucas, Fulo et les autres jouent leur vie et leur âme au théâtre Le Miroir. Dans ce grand hangar désaffecté aux fresques défraîchies par le temps pluvieux de Buenos Aires, le quotidien est fait de franches parties de rigolade, mais aussi de coupures d'électricité, de représentations interrompues et de petits tracas d'argent. Mais un gros nuage vient obscurcir l'avenir du théâtre: au nom de la rénovation du quartier, les autorités de Buenos Aires ont décidé de le démolir pour construire un centre commercial. La farce tourne alors au tragique, quand toute la troupe entre en résistance et décide de se mobiliser coûte que coûte face à cette menace contre une vie consacrée à l'art théâtral subversif.

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Los Hijos de Fierro, célèbre poème argentin, retrace le quotidien des gauchos de la Pampa. Le cinéaste Fernando Solanas adapte avec culot ce texte littéraire sur grand écran, dans l'Argentine d'aujourd'hui, minée économiquement. Le long-métrage fera grand bruit dans les arcanes du pouvoir argentin...

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Un groupe d'exilés argentins décide de raconter l'histoire de son déracinement en montant une tanguédie, un spectacle musical sur le tango: L'Exil de Gardel. Juan, un joueur de bandonéon, veut monter cette tanguédie à partir du livre que lui envoie Juan, de Buenos Aires où il résiste à la dictature militaire. A partir de l'histoire du célèbre chanteur Carlos Gardel, Solanas nous délivre une magnifique "tanguédie", mélange de tango, de comédie et de tragédie, sur le thème de l'exil, sort de nombreux argentins qui fuient leur pays pour échapper à la dictature. Le tango c'est l'âme du peuple argentin, musique qui soude une communauté autour de ce dernier lien envers la patrie. À travers l'histoire au quotidien de ces êtres déracinés, Fernando Solanas exprime la douleur de l'exil. Ce sont des souvenirs, des histoires que l'on se racontent au bar en parlant de son pays, le désir de retrouver une identité et la solitude de l'éxilé sur une terre étrangère. Solanas dit de L'exil que c'est l'absence, la perte. On est contraint de vivre une autre réalité, un autre temps, une autre vie. On existe en convoquant les absents. Ce film a marqué le retour de Solanas en Argentine après son exil en France.