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Le marxisme traditionnel a désormais montre ses limites. Il peinait à expliquer, à partir de l'organisation économique des sociétés modernes, la domination masculine ou les sujétions ethniques et culturelles. Mais comment, dès lors, se réapproprier les thèmes et les concepts jadis élaborés dans le cadre de la " critique du capitalisme " encore indispensables à la compréhension de notre monde ? Sur quelle base la longue culture anticapitaliste pourrait-elle être actualisée ? Stéphane Haber, revisitant certains textes fondamentaux de la philosophie sociale, de Hegel à Habermas et Honneth, montre quel rôle essentiel la catégorie d'aliénation, promue par Marx en 1844, peut encore jouer. Approfondi, enrichi, contourné, parfois même rejeté au cours de son histoire, le lien entre analyse de l'aliénation et critique du capitalisme, dont différents avatars font ici l'objet d'une recherche précise, reste aujourd'hui une puissante source d'inspiration intellectuelle et pratique. A l'heure de la mondialisation néolibérale et de ses crises, ce peut être l'une des tâches inattendues de l'histoire de la philosophie que d'éclairer l'arrière-plan de cette vitalité persistante.
Political science --- History, 20th Century --- HX 519 Communism/socialism --- Philosophy, Marxist. --- Alienation (Philosophy) --- Philosophie marxiste --- Aliénation (Philosophie) --- Science politique --- Philosophy. --- Philosophie --- Marx, Karl, --- Criticism and interpretation. --- Philosophy, Marxist --- Philosophy --- Criticism and interpretation --- Political Philosophy --- Marxism --- Aliénation (Philosophie) --- Political science - Philosophy --- Marx, Karl, - 1818-1883 - Criticism and interpretation --- Marxism. --- Marx, Karl (1818-1883) --- Habermas, Jürgen (1929-....) --- Honneth, Axel (1949-....) --- Philosophie sociale --- Aliénation sociale --- Réification --- Capitalisme --- Critique et interprétation --- Marx, Karl, - 1818-1883 --- Habermas, Jürgen (1929-....) --- Aliénation sociale --- Réification --- Critique et interprétation
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Elaboré par Marx pour sa première analyse du capitalisme, longtemps situé au centre des philosophies et des sociologies critiques inspirées par le marxisme, le thème de l'aliénation tomba brutalement en disgrâce il y a quelques décennies. On le soupçonnait alors de faire corps avec toute une série d'images et d'idées périmées : une nature humaine corrompue qu'il faudrait rétablir par-delà les errements de l'histoire, une subjectivité qui, normalement maîtresse de ses objets, en viendrait parfois à se perdre dans ses propres produits, ou encore une société moderne devenue totalement " étrangère " à des individus livrés sans restrictions aux mécanismes de l'assujettissement. Cet ouvrage propose d'abord un bilan critique de l'histoire contrastée de la problématique de l'aliénation depuis Marx. Mais il vise surtout à réhabiliter et à reconstruire cette problématique de manière non essentialiste, selon une inspiration psychosociologique et existentielle. Car à côté de catégories critiques similaires capables de commander des paradigmes dans la théorie sociale (" exploitation ", " domination ", " oppression ", " exclusion "...), celle d'" aliénation " mérite de retrouver une place de choix dans le champ de la réflexion philosophique et sociologique. Bien comprise, elle seule permet de concevoir directement le propre d'une vie qui passe à côté de soi-même et éprouve cette perte dans la souffrance et la limitation de soi. De ce point de vue, l'aliénation apparaît comme l'expérience concrète d'une dépossession de notre puissance d'agir individuelle qui reflète et exprime à sa manière, et sous des modes variables, quelques unes des différentes pathologies affectant la société. Tant que celles-ci proliféreront, il y aura quelque chose à penser sous le nom ancien d'" aliénation ".
History, 20th Century --- Political science --- J - POLITICAL SCIENCES --- Alienation (Social psychology) --- Aliénation (Psychologie sociale) --- Alienation (social psychology) --- Alienation (Social psychology). --- Aliénation (Psychologie sociale) --- Aliénation (philosophie) --- Aliénation sociale --- Philosophie marxiste --- Philosophie sociale
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D’abord, la « Nature », avec ses composantes bigarrées, ses lois inexorables et ses principes aveugles ; et puis, au-dessus d’elle, la supplantant, l’écrasant, la « Société », recueil des expressions de l’ingéniosité humaine, somme des arrangements plus ou moins fi ables dont nous avons convenu entre nous. Ce schéma dualiste, dans lequel se concentre une partie de l’héritage idéaliste de la pensée philosophique occidentale, a joué un rôle central dans l’autocompréhension historique de la modernité. Certains hommes seraient devenus, justement, modernes, et ils auraient conféré cette qualité éminente à leurs idées, en particulier aux savoirs qu’ils se proposaient de développer, en séparant de façon tranchante Nature et Société. Ce faisant, ils les auraient rendues, dit-on, pensables l’une et l’autre. Le présent ouvrage prend le contre-pied de cette conception en développant deux motifs. Premièrement : la « modernité » s’est aussi construite autour de positions qui insistaient sur l’appartenance des êtres humains à l’ordre englobant de la Nature, qui, par exemple, illustraient la continuité entre les savoirs visant le corps organique et le corps social. Deuxièmement : cette modernité-là ne rompt nullement avec l’Antiquité. Car les Grecs et les Latins n’ont pas seulement institué ce partage ; ils se sont aussi inquiétés de sa valeur et de ses limites – ils l’ont discuté, déplacé, dissout, refondé, à mesure qu’ils entendaient justifier de nouveaux savoirs, les séparer d’autres ou les unir en de nouvelles continuités. Ainsi se substitue à la césure moderne le temps long d’une histoire où la multiplicité des façons de faire et de défaire cette frontière accompagne depuis l’Antiquité la production des savoirs. Nous héritons dès lors d’une autre histoire que celle que nous nous sommes racontée. Faudra-t-il renoncer à trier les êtres ou les processus selon qu’ils paraissent relever plutôt de l’existence naturelle ou de l’artificialité sociale ? Il suffira de désinvestir ce…
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L’opposition entre Foucault et Habermas a donné lieu à l’un des moments légendaires de la philosophie sociale du XXe siècle. À juste titre sans doute, puisqu’il vit s’affronter deux conceptions de la nature et des finalités d’une analyse englobante de la société moderne qui ont compté parmi les plus riches et les plus cohérentes de l’après-guerre, étendant leurs ramifications dans de multiples directions : théorie du langage, conception de la subjectivité, épistémologie des sciences humaines, philosophie morale, étude des processus de rationalisation, élucidation du statut de la critique. L’objet de cet ouvrage est d’éclairer, dans toute leur richesse et leur diversité, les enjeux du différend entre Foucault et Habermas. Passé le temps des polémiques, demeure un dossier consistant dont l’exploration s’avère aujourd’hui décisive pour toute théorie de la société qui voudra concilier la pertinence historique et politique de son propos avec la conscience des fondements comme des limites de son propre discours. Foucault et Habermas ont chacun à leur manière et en même temps développé le projet d’une interprétation de la modernité. L’histoire de la folie date de 1961 et L’espace public de 1962. Les contrastes et les différences sont patents : les héritages assumés, le choix des objets d’étude, les conclusions de chacun des philosophes opposent un Foucault « postmoderne » à un Habermas tenant d’une certaine continuation de la modernité. Surveiller et punir et Théorie de l’agir communicationnel entretiennent un rapport polémique poursuivi par voix interposées chez les disciples et les commentateurs. L’ouvrage dirigé par Yves Cusset et Stéphane Haber introduit le lecteur à un parcours croisé et une confrontation de ces deux pensées contemporaines des plus vivantes. Il s’agit ici de la première étude d’ensemble sur les rapports de ces deux philosophes contemporains, parmi les plus importants de la seconde moitié du XXe siècle.
Habermas, Jürgen --- Foucault, Michel, --- Social sciences --- Philosophy --- History --- Habermas, Jürgen --- Habermas, Jürgen, --- Social philosophy - 20th century. --- Habermas, Jürgen. --- Foucault, M. --- Foucault, Michel --- Habermas, Jürgen. --- Fūkūh, Mīshīl, --- Foucault, Michael, --- Fuko, Mišel, --- Pʻukʻo, --- Pʻukʻo, Misyel, --- Phoukō, Misel, --- Fuke --- 福柯 --- Fuḳo, Mishel, --- Habŏmasŭ, Wirŭgen --- Habŏmasŭ --- Khabermas, I︠U︡. --- Khabermas, I︠U︡rgen --- Ha-pei-ma-ssu, Yu-erh-ken --- Habeimasi --- הברמאס, יורגן --- יורגן הברמס --- 哈贝马斯 --- Social sciences - Philosophy - History - 20th century. --- Foucault, Michel, - 1926-1984 --- Habermas, Jürgen, - 1929 --- -Habermas, Jürgen. --- critique --- confrontation --- Foucault --- Habermas --- théorie sociale --- modernité --- -Philosophy --- -Social sciences
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Le capitalisme, horizon indépassable de notre temps ? Pas forcément. En tout cas, de jeunes philosophes élaborent déjà de nouveaux outils théoriques pour comprendre ce qu’est le capitalisme, non seulement comme forme économique, mais aussi comme forme sociale et comme forme de vie. Avec un tel travail, des avenirs alternatifs redeviennent peut-être pensables.
Capitalism - Philosophy --- Economics - Philosophy --- Philosophy --- Political Science --- politique --- histoire --- philosophie --- capitalisme --- économie --- Capitalism --- Economics
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La marchandisation tendancielle de portions grandissantes de la vie humaine et des ressources communes doit-elle être interprétée comme un pillage nuisible et destructeur ou comme un processus collectivement profitable ? Force est de constater qu’elle conduit aujourd’hui à l’extension du domaine des biens privés, au détriment de celui des biens publics et des biens communs. Face à celle-ci s’élabore une série de revendications multiples autour du commun et des communs en vue de contester l’accaparement capitaliste et de promouvoir une gouvernance démocratique de ceux-ci. Que sont les biens communs ? Comment peuvent-ils être légitimement pensés, gérés ? En quoi nous permettent-ils de repenser et de réinstituer le rapport des humains à la propriété, à leur(s) milieu(x), à leur environnement ? Cet ouvrage collectif s’attache à développer ces questions sur les plans d’abord des théories puis des terrains.
Social Sciences, Interdisciplinary --- Political Science --- bien commun --- appropriation --- capitalisme --- bien public --- propriété --- bien privé --- accaparement
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