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Dans ses textes, Klaus Huber (né en 1924) s'attache avant tout à clarifier le contenu de ses œuvres, qui renvoient à des positions éthiques, et qui possèdent une dimension tout à la fois religieuse et politique. Compositeur engagé, Huber refuse en effet la conception de « l'art pour l'art », l'idée de la musique pure. Pour lui, la modernité doit être chargée d'un sens qui dépasse la seule sphère esthétique ; elle est solidaire des plus démunis, dénonçant l'injustice, l'oppression, l'asservissement et la réification. Proche des mystiques ainsi que des tenants de la théologie de la libération, Huber veut provoquer par sa musique une prise de conscience, un retournement. En se solidarisant avec les formes de résistance en Amérique latine ou au Moyen Orient, il a fait la rencontre de figures telles que celles du prêtre et poète nicaraguayen Ernesto Cardenal ou du poète palestinien Mahmoud Darwich, qui lui ont inspiré des œuvres importantes, mais aussi du poète russe Ossip Mandelstam, auquel il a consacré un opéra. Son intérêt pour la musique arabe, au moment où éclatait la première Guerre du Golfe, l'a conduit à utiliser des échelles avec tiers et quarts de ton et à expérimenter de nouvelles conceptions harmoniques, polyphoniques et formelles. Ce recueil d'écrits comporte un choix d'essais et l'intégralité des notices que le compositeur a écrites sur ses œuvres, ainsi que deux entretiens et un appareil critique.
Music --- compositeurs --- analyse musicale --- création --- écrits --- musicologie --- musique --- théorie musicale --- musique contemporaine
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Music --- musique --- XXème siècle --- composition --- avant-garde --- compositeur --- création --- opéra
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Brian Ferneyhouh est l'une des personnalités les plus importantes et les plus fascinantes de la musique actuelle ; c'est aussi l'une des plus difficiles à cerner. Ses œuvres, qui furent révélées vers la fin des années soixante, ne renoncent ni à une expressivité que l'on pourrait presque qualifier de romantique, ni à la complexité d'une élaboration rigoureuse. Elles se situent au-delà des problématiques des années cinquante et soixante, que Ferneyhough a su parfaitement intégrer, tout en s'opposant radicalement aux tendances restauratrices des années soixante-dix. Dans ce volume, Brian Ferneyhough retrace sa propre évolution, commentant chacune de ses œuvres, et s'explique sur leur signification profonde, notamment sur leurs déterminations et leurs implications extra-musicales ; il parle de sa manière de travailler, de la fonction de sa notation, du rôle des interprètes... et il analyse deux de ses œuvres. Différents auteurs posent sur sa musique un regard critique, musicographique, philosophique, ou analytique. Brian Ferneyhough est né à Coventry en 1943. Il y a fait ses études de musique, puis a suivi les cours de composition de Lennox Berkeley à Londres (1964-1967), Ton de Leeuw à Amsterdam (1 968-1 969) et Klaus Huber à Baie (1969). Il a enseigné la composition à Freiburg-im-Breisgau de 1 973 à 1986, ainsi qu'à Darmstadt (cours d'été depuis 1976) et Milan (depuis 1984) ; il a fait de nombreuses lectures, notamment à Helsinki, Glasgow, Arezzo et Dartington. Il travaille aujourd'hui à San Diego en Californie. Parmi ses oeuvres les plus importantes, on compte trois Quatuors à cordes, Transit, le cycle des Carceri d'invenzione, la pièce d'orchestre La Terre est un Homme, et la série des Time and Motion Studies.
Music --- History --- musique --- biographies --- compositeurs --- musicologie --- analyse musicale
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Music --- Literature --- musique --- XXème siècle --- littérature --- peinture --- tradition --- avant-garde
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Dans les différents domaines de l’activité artistique, et dans la musique en particulier, le terme d’avant-garde ne jouit plus d’une grande considération. Il a paru progressivement dévalué, à la fois dans les travaux critiques de ces dernières années, et dans les propos tenus par les compositeurs eux-mêmes. Il a disparu au profit de termes tels que « post-modernisme », « néoromantisme », « nouvelle simplicité », « nouvelle intelligibilité », qui témoignent d’une réaction que l’on observe aussi dans la pensée en général. Simple mouvement de balancier dû au changement de génération, ou incapacité à définir l’art autrement que par rapport à des modèles temporels normatifs, comme le suggère Jean Clair ? Il semble que la question du rapport à la tradition soit aujourd’hui redevenue centrale pour la création : non pas comme prise de position esthétique, programmatique, polémique, mais dans la dimension concrète des liens entre le compositeur et les institutions musicales, et dans l’écriture elle-même. Les termes cités plus haut rendent alors mal compte de la réalité : ils la simplifient exagérément, donnant l’illusion d’un ordre là où règne une multiplicité de choix individuels, souvent complexes et ambigus. Dans quelle mesure une telle terminologie introduit-elle des a-prioris idéologiques qui faussent l’approche concrète des œuvres ? Nous pourrions dire en effet avec Kagel que « c’est l’arsenal des concepts historico-musicaux communément utilisés qui a influencé la composition des œuvres (non le contraire, donc), car les musiciens s’identifiaient rapidement et très volontiers à une notion d’« école », même si une telle identification ou typisation trop facile n’était pas du tout conforme à leur esprit. ».
Music --- Literature --- musique --- XXème siècle --- littérature --- peinture --- tradition --- avant-garde
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