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Un seul corps : La Vierge, Madeleine et Jean dans les Lamentations italiennes, ca. 1272- 1578
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ISBN: 2869065361 286906375X Year: 2018 Publisher: Tours : Presses universitaires François-Rabelais,

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Abstract

Beauté, jeunesse, blondeur, clarté du teint, émotivité, amour du Christ. Dans la peinture de la fin du Moyen Âge et de la Renaissance, ils partagent ces quelques points communs et de nombreux autres. Parfois, ils se ressemblent même jusqu'à la confusion. Pourtant, ils sont trois personnages bien distincts de l'histoire sainte. Deux se conjuguent au féminin. L'une est la Vierge Marie, la plus parfaite d'entres toutes. L'autre est Marie Madeleine, l'incarnation de la pénitence. Le troisième est un homme, celui que Jésus aimait : Jean. On connaît l'androgynie de l'apôtre dans la fameuse Cène de Léonard de Vinci pour le couvent milanais Santa Maria delle Grazie (1494-1498) : les longs cheveux, les doigts délicats ont fait dire - à tort - à quelques uns qu'il s'agissait d'une femme, sans doute de Madeleine. Il ne peut pas en être ainsi. De toutes façons, même quand les deux personnages sont présents dans l'image, cette ressemblance est récurrente. Mieux encore, elle s'élargit à la Vierge Marie. Comment, dès lors expliquer les répétitions visuelles (posture, couleur, expression faciale…) qui unissent ces personnages et qui viennent contredire l'exigence de variété des traités de peinture, depuis Alberti (ca. 1435) jusqu'à Lodovico Dolce (1557) ? Les Lamentations (ou déploration) italiennes autour du Christ mort sont au fondement de cette enquête iconographique. Au croisement de l'histoire de l'art et de l'anthropologie, cette étude, ancrée dans le contexte historique, religieux et liturgique portant sur l'ensemble de la période qui va de la fin du XIIIe siècle à la fin du XVIe siècle, comble une lacune historiographique concernant ce thème. De plus, elle constitue une réflexion approfondie sur la répétition et la ressemblance dans la peinture religieuse, autant à l'échelle de l'image, que du réseau figuratif tout entier.


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La poétisation de l’histoire : L’évènement en textes et en images

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La « poétisation », qui est au cœur de l’ouvrage, dépasse le fait de mettre en poésie, stricto sensu. Si dans le discours littéraire, c’est écrire ou parler poétiquement, ou donner une dimension poétique, l’ouvrage englobe non seulement l’écriture poétique et fictionnelle mais aussi la représentation artistique, inspirée notamment du concept de poésie et d’« aura » qui émane de l’œuvre d’art, selon Walter Benjamin. Modalité de représentation du réel, esthétisation de l’événement, la poétisation est un moyen de médiation et de transmission, mais aussi d’instrumentalisation, qui revisite le rapport entre histoire et arts (littérature, peinture, cinéma, iconographie, etc.). Au croisement de divers arts, elle met en jeu l’intermédiarité, la mise en récit, la mise en forme artistique d’un fait et ce faisant, elle interroge sur l’engagement par l’art. L’ouvrage analyse la mise en textes et en images de l’événement, les modalités et les buts de la poétisation, dans des œuvres précises (films, tableaux, romans, poèmes, etc.), à travers des approches croisées. Les quinze contributions issues de disciplines variées (civilisation, histoire, histoire des idées, littérature, cinéma, peinture, etc.) réunies ici embrassent les aires culturelles européennes et américaines, du Moyen Âge à aujourd’hui. L’ouvrage est structuré autour d’axes thématiques : l’action dans la cité exercée par le poète ou l’artiste ; la poétisation comme alternative du discours historique ; la poétisation comme dénonciation éthique et politique, par d’autres biais que le discours critique. « La poétisation de la terreur » montre que l’esthétisation par la peinture, le cinéma ou la littérature permet de dépasser la violence de la guerre ou du terrorisme. L’ouvrage s’inscrit dans le champ de l’histoire culturelle et explore les interférences entre l’histoire, ses traces, son écriture, ses représentations et les arts.


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L’Anonymat dans les arts et les lettres au Moyen Âge

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Abstract

"L'homme et l'oeuvre... Il fut un temps où la critique éclairait et expliquait l'un par l'autre. Temps révolu, certes, pour les études littéraires, et que les modes de la création médiévale auraient de toute façon voué à l'échec. Car au Moyen Âge, l'anonymat de l'auteur et de l'oeuvre est un fait massif des arts et de la littérature. De fait, le nom de l'auteur est bien souvent absent des oeuvres médiévales: point de signature, encore moins de figure pour incarner l'auctorialité des textes, des tableaux, des compositions musicales ou des édifices... Pour autant, l'anonymat n'est pas un vide, mais plutôt un creux où vient se lover une intention particulière. Il n'est pas une forme absente, mais un effet qui contribue à construire l'identité et la signification des oeuvres. On pourrait même dire qu'il n'y a pas un, mais des anonymats, qui dessinent, dans la lecture que l'on peut faire de la création médiévale, autant de lignes de force différentes, et qui remplissent des fonctions variées. C'est cette diversité que reflètent les dix-huit contributions de ce volume dont l'ambition est de faire la démonstration que, loin d'être un simple accident de l'oeuvre, l'anonymat est un fait de création qui met en jeu son interprétation."--Page 4 of cover.

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