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Il est d'usage, aujourd'hui, de distinguer un bon libéralisme politique et culturel - qui se situerait " à gauche " - d'un mauvais libéralisme économique, qui se situerait " à droite ". En reconstituant la genèse complexe de cette tradition philosophique, Jean-Claude Michéa montre qu'en réalité, nous avons essentiellement affaire à deux versions parallèles et complémentaires du même projet historique : celui de sortir des terribles guerres civiles idéologiques des XVIe et XVIIe siècles, tout en évitant simultanément la solution absolutiste proposée par Hobbes.Ce projet pacificateur a évidemment un prix : il faudra désormais renoncer à toute définition philosophique de la " vie bonne " et se résigner à l'idée que la politique est simplement l'art négatif de définir " la moins mauvaise société possible ". C'est cette volonté d'exclure méthodiquement de l'espace public toute référence à l'idée de morale (ou de décence) commune - supposée conduire à un " ordre moral " totalitaire ou au retour des guerres de religion - qui fonde en dernière instance l'unité du projet libéral, par-delà la diversité de ses formes, de gauche comme de droite.Tel est le principe de cet " empire du moindre mal" , dans lequel nous sommes tenus de vivre.
Libéralisme (philosophie) --- Libéralisme économique. --- Libéralisme --- Modernité. --- Anthropologie.
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Le leitmotiv de la pensée de Michael Sander est sa critique de l'individu libéral et de la neutralité politique. Il s'efforce de dégager ce qui constitue la force de la tradition libérale, à savoir les valeurs individualistes. La gravité de cet individualisme ne réside pas tant dans le caractère indiscutable des libertés fondamentales, mais dans la priorité morale et politique irréversible de l'individu qu'il instaure contre la communauté historique. Cet individualisme méthodologique n'aurait pas pu s'installer sans le soutien de la neutralité politique, de l'exclusion des conceptions du bien de l'espace public ; et ce, au profit de l'avènement de la « société marchande ».
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Le libéralisme n’a jamais eu l’évidence qu’on lui prête. Son invention, à la fin du XVIIIe siècle, engage des catégories morales, politiques, économiques qui contribuent à façonner un individu libéral autonome dont l’indépendance est depuis largement remise en question. L’enjeu de cet ouvrage collectif est de procéder à une déconstruction des évidences libérales en soulignant la pluralité des libéralismes dont, aujourd’hui le néolibéralisme tend à valoir comme nouveau discours de l’orthodoxie libérale. Poser quelques questions aux libéralismes c’est alors contribuer à proposer une critique de notre présent et de certaines évidences qui le supportent.
Liberalism --- Philosophy --- Libéralisme économique. --- Libéralisme (philosophie) --- Libéralisme. --- Liberalism - Philosophy
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Depuis plusieurs siècles, les grands débats de société ont eu pour pivot la relation entre marché et organisation. Marx aborde le capitalisme en termes de structure, comme l'instrumentalisation de la rationalité marchande par la marchandisation de la force de travail. Mais c'est en termes de tendance historique qu'il en vient à l'organisation, à partir du développement de la grande entreprise. Il la décrypte comme une autre sorte de rationalité, qui finira par échapper aux capitalistes et fournira, après l'abolition de la propriété privée et du marché, le tissu même du socialisme. Mais la théorie de Marx comporte deux insuffisances. D'abord, sur l'analyse du pouvoir. La lutte de classe est une lutte entre trois pôles et non pas deux : la classe populaire, la classe dirigeante et la classe capitaliste. Ensuite, sur celle du territoire. Comprendre les "régimes d'hégémonie", c'est comprendre comment le jeu de luttes et d'alliances entre ces trois pôles s'articule avec le système-monde. La théorie proposée ici fait tenir ensemble des concepts venus notamment de Marx, Gramsci, Foucault et des recherches sur la globalisation. Elle tente de formuler une théorie de la société et de l'histoire modernes visant à identifier la nature du néolibéralisme et son impact sur les conditions d'existence, les pratiques et les perspectives des êtres humains aujourd'hui.
Libéralisme économique --- Marxisme --- Neoliberalism --- Libéralisme économique. --- Marxisme.
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Liberalisme --- Liberalisme --- Multiculturalisme --- Multiculturalisme --- Pluralisme --- Pluralisme
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Bibliotheek François Vercammen
Liberalism --- Libéralisme --- Libéralisme
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Le libéralisme est, fondamentalement, une pensée double: apologie de l'économie de marché, d'un côté, de l'Etat de droit et de la "libération des mœurs" de l'autre. Mais, depuis George Orwell, la double pressée désigne aussi ce mode de fonctionnement psychologique singulier, fondé sur le mensonge à soi-même, qui permet à l'intellectuel totalitaire de soutenir simultanément deux thèses incompatibles. Un tel concept s'applique à merveille au régime mental de la nouvelle intelligentsia de gauche. Son ralliement au libéralisme politique et culturel la soumet, en effet, à un double bina affolant. Pour sauver l'illusion d'une fidélité aux luttes de l'ancienne gauche, elle doit forger un mythe délirant: l'idéologie naturelle de la société du spectacle serait le "néoconservatisme", soit un mélange d'austérité religieuse, de contrôle éducatif impitoyable, et de renforcement incessant des institutions patriarcales, racistes et militaires. Ce n'est qu'à cette condition que la nouvelle gauche peut continuer à vivre son appel à transgresser toutes les frontières morales et culturelles comme un combat "anticapitaliste". La double pensée offre la clé de cette étrange contradiction. Et donc aussi celle de la bonne conscience inoxydable de l'intellectuel de gauche moderne.
Libéralisme --- Socialisme --- France
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