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Une élévation des taux plasmatiques de l’inhibiteur de l’activateur du plasminogène de type 1 (PAI-1) représente un facteur de risque de maladies cardiovasculaire. Les taux plasmatiques de PAI-1 sont augmentés chez les sujets obèse, particulièrement chez ceux qui présente une accumulation de graisse omentale. L’adipocyte peut lui-même contribuer à cette augmentation, car il synthétise du PAI-1. Le rôle des hormones sur la production de PAI-1 n’a pas encore été étudié dans les adipocytes humain d’origine omentale.
Dans ce travail, nous avons examiné la régulation hormonale de l’expression du gène et de la sécrétion de PAI-1 dans du tissu adipeux humain en culture. Nous nous sommes particulièrement concentrés sur les effets des glucocorticoïdes, de l’insuline, des catécholamines et de leur second messager (AMPc) dans des explants provenant de la région omentale.
La dexaméthasone a augmenté la sécrétion de PAI-1 par les explants au cours des 24 heures de culture. La stimulation par le glucocorticoïde était précédée d’un doublement des taux d’ARNm PAI-A entre 4h et 8H, un effet qui était spécifique car les ARNm de la glycéraldéhyde-3-phosphate déshydrogénase et du peroxisome proliferatior-activated receptor γ n’était pas affectés par l’hormone. L’efficacité de la dexaméthasone dépendait de la dose utilisée, avec un effet semi-maximal observé à des concentrations de l’hormone qui peuvent être considérées comme physiologiques. Cette stimulation était également observée dans les explants de tissu adipeux sous-cutané, mais la sécrétion de PAI-1, basale ou en réponse à la dexaméthasone était toujours plus importante au niveau omental. Contrairement à la dexaméthasone, l’insuline n’a pas modifié significativement la sécrétion de PAI-1 bien qu’elle accélérait la consommation de glucose par les explants. Par contre, l’AMPc a clairement inhibé l’expression du gène et la sécrétion du peptide dans les conditions basales et en présence de dexaméthasone. Cette inhibition était déjà détectée après 1h, son effet était maximal après 4h. L’inhibition était observée aussi bien au niveau du tissu adipeux omental que sous-cutané. L’adrénaline inhibait également le PAI-1, un effet reproduit à de plus faibles concentrations par l’isoprotérénol. Les modifications des taux d’ARNm PAI-1 induits par la dexaméthasone et l’AMPc étaient semblables dans les explants (tissu adipeux total) et les adipocytes isolés. Par contre, dans les cellules issues de la fraction stromale-vasculaire, seule la dexaméthasone exerçait son effet.
en conclusion, nous avons démontré l’existence d’une régulation « en miroir » du PAI-1 par d’une part, la dexaméthasone (effet stimulateur) et d’autre part, l’AMPc et les catécholamines (effet inhibiteur) dans le tissu adipeux humain en culture. Cette régulation se localise principalement au niveau pré-traductionnel. La stimulation par les glucocorticoïdes pourrait contribuer à augmenter la sécrétion de PAI-1 par le tissu adipeux et, de ce fait, les taux plasmatiques de PAI-1 chez des sujets présentant une obésité centrale. Elle expliquerait ainsi, en partie, le risque cardiovasculaire de ces patients. La moindre inhibition du PAI-1 par les catécholamines pourrait aussi l’expliquer, la réponse in vivo du tissu adipeux à ces hormones étant habituellement diminuée chez l’obèse
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L’acide rétinoïque est un puissant tératogène : il interfère avec les phénomènes de différenciation, de croissance cellulaire et modifie l’activité P.A. dans de nombreux systèmes cellulaires. Lors d’expériences préalables, nous avons démontré que l’acide rétinoïque, à concentration micromolaire, est capable d’inhiber l’induction de P.A. dans des macrophages péritonéaux murins stimulés par le PMA.
L’acide rétinoïque n’exerce aucun inhibition sur l’activité P.A. de cellules néoplasiques, LLC (Lewis Lung Carcinoma cells) qui à la différence des macrophages, expriment une importante activité P.A. en l’absence de stimulation exogène (PMA). Ces résultats suggèrent que l’acide rétinoïque interfère avec le mécanisme cellulaire d’induction de P.A. par le PMA (Lison et al 1989).Comme d’une part, l’urokinase est une enzyme protéolytique impliquée dans divers processus biologiques, caractérisés par des phénomènes de migration cellulaire et de remodelage tissulaire et comme d’autre part, l’acide rétinoïque est un agent tératogène dont le mécanisme d’action reste obscur, il nous a paru attrayant de tester l’hypothèse selon laquelle l’acide rétinoïque exercerait son action tératogène en modifiant l’activité P.A. de l’embryon, comme il le fait dans les macrophages.
Différentes publications récentes signalent que les rétinoïdes sont de puissants inhibiteurs de la protéine kinase-C (PK-C). Dans une seconde étape, nous avons dés lors comparé l’effet du PMA sur l’activité P.A. dans trois systèmes biologiques : les macrophages péritonéaux murins, les LLC et les embryons murins. Finalement, nous avons tenté d’apprécier l’activité PK-D de ces trois systèmes et étudié in vitro de l’acide rétinoïque sur la protéine kinase-C partiellement purifiée. Sur base de ces expériences nous tenterons de dégager une explication des effets contrastés de l’acide rétinoïque dans ces trois systèmes biologiques.
Medical Laboratory Science --- Carcinoma, Lewis Lung --- Plasminogen Inactivators --- Mice
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In a mouse model intratracheally instilled with fibrogenic particles, plasminogen activator (PA) activity associated with the inflammatory and fibrotic responses of the lung has been identified as being mainly urokinase (μPA). The study of the receptor for urokinase (μPAR) in this model will further contribute to improve our understanding of the mechanisms involved in the regulation of μPA activity in pulmonary fibrosis.
The objective of this work was therefore to quantify the expression of mRNA for the murine μPAR. For this purpose, a quantitative PCR methods has been developed and validated. In a first step, the appropriate primers were selected and the mimics constructed for both forms of murine μPAR (μPAR1 and μPAR2/3) as well as for β-actin chosen as a housekeeping gene.
Amplification of the mimics as compared to target mRNAs as showed a good agreement for μPAR2/3 and β-actin, but not for μPAR1. Sequencing of amplified products (μPAR2/3 and β-actin) did confirm the specificity of the method. Reproducibility assays shows a variation coefficient of about 30% for both mRNAs (μPAR2/3 and β-actin).
In a second step, the method was implemented to measure our experimental samples. Crystalline silica particles induced an up-regulation of the mRNA for μPAR2/3 which persisted for up to 30 days, with a maximum at 3 days. These preliminary observations are consistent with data obtained from parallel studies. Dans un modèle de souris instillées avec des particules fibrogènes, l’activité activatrice du plasminogène (PA) associée aux réponses pulmonaires inflammatoire et fibrotique est identifiée comme étant de l’urokinase (μPa). L’étude de l’expression du récepteur de l’urokinase (μPAR) constitue un élément important pour la compréhension des mécanismes impliqués dans la régulation de l’activité μPA et de la pathogénèse de la fibrose pulmonaire. La quantification de l’expression des ARNm pour le récepteur de l’urokinase murine constitue l’objet de ce travail. Pour ce faire, une technique de quantification par PCR compétitive a été développée et validée.
Dans un premier temps, nous avons successivement sélectionné les amorces et construit les « mimics » appropriés pour le ARN des deux formes d’μPAR murin (μPAR 1 et μPAR 2/3) ainsi que pour la β-actine choisie comme gène de référence. L’étude de l’efficacité d’amplification des « mimics » comparativement aux gènes étudiées a montré une bonne concordance pour μPAR2/3 et la β-actine, mais pas pour μPAR 1. Le séquençage des produits amplifiés (μPAR 2-3 et β actine) a confirmé la spécificité de la méthode. Les études de reproductibilité ont montré un coefficient de variation de l’ordre de 30% pour la quantification de l’ARNm de μPAR 2/3 et de la β-actine.
Dans un second temps, l’application expérimentale de la méthode développée a montré un effet des particules de silice cristalline qui augmentent l’expression des ARNm de μPAR 2-3 durant 30 jours, avec un maximum au jour 3. Ces premières observations sont cohérentes avec les données obtenues par ailleurs.
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