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La jetée : Construit uniquement à partir d'images fixes, le film oscille entre le récit de science fiction et la fable philosophique. Sur la jetée de l'aéroport d'Orly, un homme est frappé par le regard d'une femme qui voit mourir un homme. Après la Troisième Guerrre mondiale, les survivants sont poussés à expérimenter le voyage dans le temps afin de tenter de se sauver dans le présent.Mots-clés : france, histoire, paris, aeroport, science-fiction, cinema (art), orly, marker chris, memoire (histoire), experimental - essaiSans soleil : Le film s'articule autour des lettres de Sandor Krasna, un cameraman fictif. Oscillant entre les deux pôles géographiques de la survie, la Guinée-Bissau et le Japon, le cinéaste s'interroge sur la question de la mémoire et de l'Histoire ainsi que sur la représentation du monde dont il est l'artisan. Enfin, dans les rues de San Francisco, sur les traces de Hitchcock, le film fait écho à cette autre magistrale construction illusionniste qu'est "Vertigo".Mots-clés : afrique, histoire, japon, portrait, guinée-bissau, cinema (art), marker chris, memoire (histoire), cinema documentaire, experimental - essai Le joli mai : Pour la première fois depuis bien longtemps, mai 1962 est un printemps de paix à Paris. Caméra bienveillante - un prototype construit par Coutant, dont les principales nouveautés tenaient à la légèreté, au faible bruit et à la possibilité de synchronisation avec un magnétophone -, Chris Marker et Pierre Lhomme partent à l'écoute des Parisiens. Les réalisateurs - et les enquêteurs - furent sidérés par le résultat: ils ne s'attendaient pas à ce que les gens (à qui on ne donnait que très peu la parole à l'époque) leur disaient ni comment ils le disaient... une manière étonnament directe et sincère, où se révélaient bien d'autres perceptions de la situation que celles auxquelles ils (l'équipe technique) s'attendaient. Peu à peu, dépassant l'individu, se dresse un portrait de la France toute entière.Mots-clés : annees 1960, architecture, france, paris, urbanisme, amenagement de l'espace, enquete, planification urbanistique, politique du logement, population, societe, sociologie, ville, cinema directLoin du Vietnam : En 1967, un groupe de jeunes cinéastes décide d'affirmer son soutien au peuple vietnamien en lutte contre les États-Unis. Le but n'est pas de réaliser un documentaire sur le Vietnam mais de provoquer une prise de conscience de l'opinion publique française en donnant un contrechamp aux images officielles diffusées dans les médias de masse. Ce film-manifeste contre la guerre du Vietnam prend forme autour de Chris Marker, "qui fédère le groupe tout en jouant le rôle de maître à penser dans la chaîne de construction du projet. [...] Chaque volet est réalisé par un auteur différent libre de son choix, mais se déterminant en fonction d'une réflexion partagée. [...] En remettant en cause les valeurs classiques du documentaire, "Loin du Vietnam" annonce la mutation culturelle et l'essor de 1968. [...] Sans compter que ce film a été déterminant à bien des égards pour la suite de la carrière de Marker [...], inaugurant une décennie de cinéma militant." (Laurent Veray, "Loin du Vietnam, une autre conception du cinéma militant")Mots-clés : annees 1960, arme, armee, asie, france, guerre, histoire, pacifisme, relations est-ouest, vietnam, cuba, epoque contemporaine, u.s.a., politique, 20eme siecle, ho chi minh, castro fidel, militantisme, 1967, manifestation, afro-americain, guerre du vietnam, cinema militant, *revolteLe fond de l'air est rouge : De l'ébullition de 68 et des années qui suivirent, plus précisément de 68 à 77, Chris Marker a composé une extraordinaire fresque d'une intensité rare en puisant dans des milliers de mètres de documents passionnants. La fin de la guerre du Vietnam, la mort du Che, le printemps de Prague,... Les festivités de Persépolis, et tous les grands de ce monde s'inclinant devant le Shah d'Iran,... Les jeux de Munich, et tous ces personnages qui semblent déjà faire partie de la légende: De Gaulle, Mao, Castro,... Marker monte, juxtapose, modèle, façonne une oeuvre dont la subjectivité rend l'histoire plus présente. Son travail de cinéaste a la densité d'une enquête sociologique.Mots-clés : annees 1960, greve, guerre, histoire, paris, syndicat, vietnam, conflit international, epoque contemporaine, ouvrier, revolution, salarie, societe, sociologie, u.s.a., usine, comportement social, cinema (art), politique, 1968, washington, prague, che guevara, mao tse toung, 20eme siecle, de gaulle charles, castro fidel, p.c., marker chris, mai 68, black panthers, cinema documentaire, guerre du vietnam, *rd, saint-germain-des-pres, *autre cinema, annees 1970, cinema militant,Sixtes : A bientôt j’espère + Puisqu’on vous dit que c’est possible + 2084 + La Sixième Face du Pentagone + L’AmbassadeA.K : Chris Marker a réalisé ce film sur Akira Kurosawa durant le tournage de "Ran" sur les pentes du mont Fuji, fin de l'année 1984. Le point de vue a ceci de particulier qu'il s'agit d'une captation du réel simple et poétique, sans aucune interview. Parmi les contraintes rencontrées lors du tournage de "AK", il y a celles que s'est imposées Chris Marker: filmer à sa hauteur, éviter le piège de la belle image et celui de l'image empruntée ainsi que celles des conditions du tournage: ne pas gêner "l'autre" tournage. Le film est divisé en chapitres: la pluie, le feu, le brouillard, les chevaux, la patience, les batailles... et, en parallèle du travail sur le tournage, Marker revient sur l'oeuvre et la vie du "sensei".Mots-clés : document, cinema (art), metier du cinema, kurosawa akiraMémoires pour Simone : "Mémoire des lieux. Une salle de projection dans la grande maison d'Autheuil, département de l'Eure : des bobines, des cassettes, des photos, des placards. Ce que l'on vous propose ici, ce n'est pas la vie de Simone, elle l'a racontée mieux que personne dans "La nostalgie...", ce n'est pas sa carrière, d'excellentes émissions de télévision y ont pourvu, c'est le contenu d'un placard, des petits bouts de mémoires en vrac, un voyage à travers les images qu'elle gardait." nous dit Chris Marker par la voix de François Périer.Mots-clés : arts, france, portrait, communisme, cinema (art), signoret simoneLa solitude du chanteur de fond : En février 1974, Yves Montand décide de chanter à l'Olympia pour les réfugiés chiliens. Il n'est pas remonté sur scène depuis 1968 et n'a que douze jours pour se préparer. Chris Marker, ami de longue date du couple Montand-Signoret, suit les répétitions au plus près de l'artiste en quête de perfection. Montand parle, chante, tempête, philosophe et travaille sans relâche accompagné par son ami et pianiste, Bob Castella.Mots-clés : chanson, musique, portrait, chanson francaise, chant, concert, evenement culturel, creation artistique, montand yves, annees 1970Le tombeau d'Alexandre : Medvedkine est le cinéaste du régime soviétique représentatif d'une génération confrontée à l'effondrement de l'URSS. Il porte un regard ironique et chaplinesque sur les septante ans de communisme en Union Soviétique...Mots-clés : histoire du cinema, cinema muet, histoire, u.r.s.s., agriculteur, communisme, regime politique, cinema (art), politique, medvedkine alexandreChats perchés : Peu après le 11 septembre 2001, des chats énigmatiques apparaissent sur les murs et les toits de Paris. D'un graphisme simple et maîtrisé, ils affichent un sourire bienveillant. Mais que signifie leur prolifération? Enquêtant sur leur énigmatique présence, Chris Marker nous livre un journal engagé et fantasque, qui revisite de chat en chat les événements nationaux et internationaux des deux ans écoulés.Mots-clés : france, paris, dessin, societe, cinema (art), creation artistique, politique, marker chris, animal, cinema documentaire

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« C'est pourquoi ce n'est pas la plus grande louange que l'on peut faire d'une traduction de dire qu'elle se lit comme une œuvre dont la langue originale est celle de la traduction (...) La vraie traduction est translucide, elle ne recouvre pas l'original, elle ne lui fait pas d'ombre. ». Walter Benjamin résume la dommageable et néanmoins indispensable opération par laquelle doivent passer les œuvres filmiques pour se faire accessibles au plus grand nombre. C'est aussi là que s'intègrent les détournements fallacieux, entre élagage, déformation sémantique, propagande. La traduction au cinéma est nécessaire, pour ne pas fermer les films aux publics, les publics à la connaissance. Mais les techniques de traduction au cinéma requièrent des politiques de lectures différentes ; et ferment alors une partie de ces publics à un certain type de films. Indispensable - ou du moins désiré - mais traître, la traduction au cinéma est le mal nécessaire.

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Êtes-vous du genre compulsif qui visionne absolument tout ? Un cinéphile qui ne regarde que les films en V.O. ? Un spectateur qui se rend au cinéma selon ses envies ou ses humeurs, sur la foi d'une bonne critique ? Ou, plus modestement encore, quelqu'un qui ne voit qu'un ou deux films par an sans jamais se souvenir du titre ? Relax. Quel que soit votre profil, ce livre vous passionnera aussi sûrement qu'un bon scénario. De L'Arrivée d'un train en gare de La Ciotat à Casino Royale, en passant par La Rivière sans retour ou Pierrot le fou, cet ouvrage fait revivre les inventeurs, producteurs, réalisateurs, scénaristes, techniciens, distributeurs, acteurs... qui ont contribué à écrire l'histoire du cinéma, en traitant aussi bien des aspects esthétiques que des aspects techniques et économiques de cet art aux visages multiples. Action !

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Les films du coffret - LONGS : La Pointe courte (1954) - Cléo de 5 à 7 (1961)- Le Bonheur (1964) - Les Créatures (1965) - Lions Love (… and lies) (1969) - Daguerréotypes (1975) - L'une chante l'autre pas (1976) - Mur Murs (1980) – Documenteur (1981) - Sans toit ni loi (1985) - Jane B. par Agnès V. (1987) - Kung Fu Master (1987) - Jacquot de Nantes (1990) - Les Demoiselles ont eu 25 ans (1992) - L’Univers de Jacques Demy (1993-95) - Les Cent et une nuit (1994) - Les glaneurs et la glaneuse (2000) - Deux ans après (2002) - Quelques veuves de Noirmoutier (2004) - Les Plages d’Agnès (2009) - Agnès de ci de là Varda (2011) - Visages Villages (2017) - Varda par Agnès (2019). COURTS : Ô saisons, ô châteaux (1957) - Du côté de la côte (1958) - L’Opéra-Mouffe (1958) - Les Fiancés du pont Mac Donald (1961) - Salut les Cubains (1962-63) - Elsa la rose (1965) - Oncle Yanco (1967) - Black Panthers (1968) - Réponse de femmes (1975) - Plaisir d’amour en Iran (1976) - Ulysse (1982) - Les dites cariatides (1984) - 7p., cuis., s. de b. (1984) - T'as de beaux escaliers tu sais (1986) - Le Lion volatil (2003) - Ydessa, les ours et etc. (2004) - Les 3 boutons (2015) Livret accompagnant le coffret "Agnès Varda : l'intégrale". 60 ans de cinéma, une œuvre cinématographique majeure, une personnalité engagée.

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