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De 1879 à 1898, la Troisième République traverse une période mouvementée faite de crises, de tensions, de divisions du parti républicain et d’essor du nationalisme. Dans ce contexte, les républicains modérés se trouvent au cœur des événements qui permettent l’émergence et les premiers pas de la « République des républicains », contribuant à donner au régime certains de ses traits les plus marquants et les plus durables. Cependant, si les événements nationaux et les débats à l’Assemblée ou dans les grands quotidiens parisiens sont bien connus, l’évolution et les recompositions du courant républicain modéré en province demeurent peu étudiées. Dans ce département particulier qu’est celui des Alpes-Maritimes, cas original de modérantisme méridional, ce livre analyse les partis, les pratiques et les différentes structures politiques afin de montrer comment le républicanisme modéré se transforme, se recompose et parvient à surmonter ses difficultés et ses remises en cause, tout en demeurant attaché aux valeurs libérales de 1789. Au-delà d’un « modèle » unique et parfois fantasmé, le cas des Alpes-Maritimes montre ainsi la souplesse, la capacité d’adaptation et la diversité du régime républicain.
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Il y a deux cents ans, le décret impérial du 17 mars 1808, en 144 articles, organisait l’Université impériale fondée en 1806. Restaurant les facultés, précisant les grades mais aussi la hiérarchie interne du personnel administratif et enseignant, cet imposant décret jetait les bases de notre système contemporain d’Instruction publique. C’est aussi par ce décret qu’apparaît le recteur d’académie, défini comme le représentant direct du Grand-Maître parisien, chef d’un espace territorial nouveau, l’académie, composée d’un regroupement de plusieurs départements pour la gestion des affaires éducatives. Parfois menacée de suppression, souvent modifiée dans ses attributions règlementaires, la fonction rectorale a surmonté les multiples changements de régime qu’a connus la France depuis 1808, s’affirmant comme une spécificité française. Cet ouvrage revient sur les deux cents ans d’engagements polymorphes des recteurs d’académie au service du développement de l’Instruction publique. Il associe de larges synthèses sur la naissance de la fonction et les principales phases de son évolution, les analyses plus spécifiques sur certains de leurs engagements, tout en proposant des études de cas académiques ou biographiques. Ces contributions permettent ainsi de mieux connaître les recteurs et leur fonction mais aussi de réaliser, par leur intermédiaire, une véritable plongée dans l’histoire de nos structures éducatives contemporaines.
History --- instruction publique --- Troisième République --- monarchie de Juillet --- Éducation nationale
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1871-1890 : les syndicats ne structurent pas encore la revendication des salariés. Flamboyante, surprenante, dramatique aussi, la grève est l'expression fondamentale d'une classe ouvrière qui passe à cette époque du monde de l'atelier à celui de l'usine. En mobilisant et en exploitant des sources multiples, on s'est efforcé de reconstituer l'histoire des grèves dans la France de la IIIe République, et sans négliger aucune dimension du phénomène. L'évolution et le rythme des grèves, leur développement et leur fluctuation, l'ensemble des composantes d'une grève (les types de revendications, la sociologie de l'engagement ouvrier) font la matière du premier livre. Le « cours d'une grève » - comment elle commence, comment elle dure, comment elle se finit - occupe le second, avec une attention particulière à la diversité des formes d'action, au rôle respectif des organisations et des hommes - qui sont les « meneurs » ? - et à la vie collective des grévistes, à leurs gestes, à leur parole. Cet ouvrage tente d'allier la rigueur d'une approche quantitative d'un fait social aux suggestions d'une littérature foisonnante, et d'aider ainsi à la connaissance d'un monde ouvrier extrêmement mouvant, en quête de lui-même. De la Commune aux premières ébauches de grève générale, le parcours pionnier qu'il nous propose est devenu une pièce maîtresse pour la constitution d'une sociologie historique des conflits du travail.
Business & Economics --- Labor & Workers' Economics --- ouvriers --- grève --- Troisième République --- Commune
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Peu de membres du corps préfectoral ont participé à la résistance pendant l’Occupation. Parmi ceux qui furent déportés, un nombre encore plus faible y a laissé la vie. C’est le cas d’Alfred Golliard, né en 1881. Préfet du Jura depuis 1934, il est sanctionné par le régime de Vichy en septembre 1940, puis entre dans la Résistance à Cluny. Avec 60 Clunisois(es), arrêté en février 1944, il est déporté à Mauthausen, puis transféré vers la chambre à gaz de Hartheim, où il mourra. Retraçant la vie du préfet (familier d’Herriot), sa carrière professionnelle et ses initiatives courageuses, l’ouvrage situe l’action du corps préfectoral au contact du personnel et des enjeux politiques de l’époque.
History --- Troisième République --- Bourgogne --- résistance --- déportation --- corps préfectoral
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Ce volume sur les parlementaires de la Seine est publié dans le cadre de l’enquête sur le personnel parlementaire de la Troisième République, entreprise par le Centre d’Histoire du xixe siècle (Universités Paris I et Paris IV) associé au CNRS. Parallèlement au dictionnaire de ces parlementaires, un ensemble de contributions veulent éclairer le monde des élus, à la Chambre et au Sénat, du département de la Seine : Paris et sa proche banlieue. Origines et formation, activités professionnelles et associations, fortune, vie familiale, orientations spirituelles et philosophiques, itinéraires politiques, ce sont quelques-unes des interrogations qui s’efforcent de discerner l’originalité de ce personnel. Ce livre témoigne de l’intérêt de la démarche prosopographique et constitue un apport à l’histoire sociale et politique de la Seine et de la France de la Troisième République.
History --- Troisième République --- parlementaire --- dictionnaire biographique --- prosopographie --- histoire sociale --- histoire politique
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Comment vivaient-ils ? Combien gagnaient-ils ? Comment devenait-on "homme politique" ? Fallait-il suivre un cursus, de la réussite scolaire aux succès électoraux ? Et d'ailleurs la politique était-elle un véritable "métier" ? À la fin du XIXe siècle, la politique était restée une affaire de notables, souvent fortunés et disponibles, qui concevaient cette pratique comme une seconde activité, plus sérieuse qu'un hobby, mais en aucun cas comme une profession. Elle ne leur rapportait rien et même leur coûtait de l'argent. C'était une aventure individuelle plutôt que l'affaire d'un groupe ou d'un parti ; ceux-ci, d'ailleurs, n'existaient guère avant 1900. La Troisième République (1875-1940) est justement la période de la transformation de la pratique politique en un véritable métier. On suit désormais un cursus honorum, avec ses formations universitaires spécifiques, ses voies d'accès à l'engagement et aux candidatures. L'acclimatation des Français au suffrage universel a changé la relation entre l'homme politique et ses électeurs. Un nouveau personnel est apparu, d'origine sociale plus diverse, qui conçoit la politique comme un métier, un travail à plein temps ou presque, une activité dont on doit au moins pouvoir vivre décemment, la carrière d'une vie et non un passe-temps éphémère. Ce livre décrit cette professionnalisation de la politique.
Regions & Countries - Europe --- History & Archaeology --- France --- Politics and government --- métier politique --- militantisme --- Troisième République --- vie politique française --- élections
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Cet ouvrage collectif est la publication des actes de la journée d’étude, organisée le 31 janvier 1992 par l’Équipe de Recherche en Histoire Politique Contemporaine, EHRPC, équipe d’accueil créée en 1991 à l’Université Michel de Montaigne - Bordeaux III mais qui rassemble également des historiens des Universités de Pau et de Limoges ainsi que de l’Institut d’Etudes politiques. Les élites, comprises ici au sens large, soit des élites politiques, économiques et culturelles, sont étudiées principalement dans l’espace du grand Sud-Ouest mais des exemples nationaux et étrangers élargissent le cadre régional. L’étude comparée entre les deux fins de siècles, xixe et xxe siècles, soulève le problème de la permanence ou du renouvellement des élites, de la constitution de viviers et de réseaux. Les auteurs ont pu constater au travers de leurs études très largement prosopographiques que ces deux fins de siècles sont un aboutissement plutôt qu'une rupture. La cause en est la faculté d'adaptation des élites aux structures qui elles peuvent changer. Le modèle opératoire des élites présente bien des permanences dans ces deux fins de siècles.
Prosopography --- Social change --- Congresses. --- Elite (Social sciences) --- History --- Methodology --- élite --- formation politique --- prosopographie --- XXe siècle --- Troisième République --- XIXe siècle
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1871-1890 : les syndicats ne structurent pas encore la revendication des salariés. Flamboyante, surprenante, dramatique aussi, la grève est l’expression fondamentale d’une classe ouvrière qui passe à cette époque du monde de l’atelier à celui de l’usine. En mobilisant et en exploitant des sources multiples, on s’est efforcé de reconstituer l’histoire des grèves dans la France de la IIIe République, et sans négliger aucune dimension du phénomène. L’évolution et le rythme des grèves, leur développement et leur fluctuation, l’ensemble des composantes d’une grève (les types de revendications, la sociologie de l’engagement ouvrier) font la matière du premier livre. Le « cours d’une grève » - comment elle commence, comment elle dure, comment elle se finit - occupe le second, avec une attention particulière à la diversité des formes d’action, au rôle respectif des organisations et des hommes - qui sont les « meneurs » ? - et à la vie collective des grévistes, à leurs gestes, à leur parole. Cet ouvrage tente d’allier la rigueur d’une approche quantitative d’un fait social aux suggestions d’une littéraire foisonnante, et d’aider ainsi à la connaissance d’un monde ouvrier extrêmement mouvant, en quête de lui-même. De la Commune aux premières ébauches de grève générale, le parcours pionnier qu’il nous propose est devenu une pièce maîtresse pour la constitution d’une sociologie historique des conflits du travail.
Strikes and lockouts --- History --- Combinations of labor --- Lockouts --- Work stoppages --- Direct action --- Labor disputes --- Strikebreakers --- ouvriers --- grève --- Troisième République --- Commune
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1871-1890 : les syndicats ne structurent pas encore la revendication des salariés. Flamboyante, surprenante, dramatique aussi, la grève est l’expression fondamentale d’une classe ouvrière qui passe à cette époque du monde de l’atelier à celui de l’usine. En mobilisant et en exploitant des sources multiples, on s’est efforcé de reconstituer l’histoire des grèves dans la France de la IIIe République, et sans négliger aucune dimension du phénomène. L’évolution et le rythme des grèves, leur développement et leur fluctuation, l’ensemble des composantes d’une grève (les types de revendications, la sociologie de l’engagement ouvrier) font la matière du premier livre. Le « cours d’une grève » - comment elle commence, comment elle dure, comment elle se finit - occupe le second, avec une attention particulière à la diversité des formes d’action, au rôle respectif des organisations et des hommes - qui sont les « meneurs » ? - et à la vie collective des grévistes, à leurs gestes, à leur parole. Cet ouvrage tente d’allier la rigueur d’une approche quantitative d’un fait social aux suggestions d’une littérature foisonnante, et d’aider ainsi à la connaissance d’un monde ouvrier extrêmement mouvant, en quête de lui-même. De la Commune aux premières ébauches de grève générale, le parcours pionnier qu’il nous propose est devenu une pièce maîtresse pour la constitution d’une sociologie historique des conflits du travail.
Strikes and lockouts --- Grèves et lock-out --- History --- Histoire --- Business & Economics --- Labor & Workers' Economics --- ouvriers --- grève --- Troisième République --- Commune
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L'ambition de cet ouvrage est de contribuer à une histoire et à une sociologie des élites et des pouvoirs locaux sous la Troisième République, à partir de travaux portant sur leurs profils, leurs représentations, leur permanence et leur renouvellement ainsi que sur leurs attitudes dans le conflit traditionnel entre Paris et la province. Il s'agit donc de tenter de reconstituer, de manière empirique, un certain nombre de « configurations » et de réseaux de pouvoir afin de mieux saisir l'armature du contrôle politique et social, et par conséquent, les figures concrètes de la gouvernance des sociétés locales. Les champs d'investigation englobent ici la dimension communale, départementale et régionale sur l'ensemble du territoire de la France du Sud-Est.
France --- Politics and government --- 1870-1940 --- Congresses --- Elite (Social sciences) --- France [Southeastern ] --- History --- Sociology --- élite --- élite politique --- élite sociale --- pouvoir --- politique --- autorité --- autorité religieuse --- savant --- entrepreneur --- avocat --- pasteur --- journaliste --- sénateur --- maire --- patronat --- industrie --- Troisième République
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