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Si le XXe siècle reconnaît à la jeunesse un statut social et culturel spécifique, il est aussi celui de la stigmatisation de la jeunesse irrégulière. Désormais, les institutions de contrôle social ne cherchent pas seulement, comme au XIXe siècle, à évincer l’écume ardente des classes dangereuses. Il s’agit, avec la mise en place d’une justice des mineurs spécialisée dans la plupart des pays occidentaux, d’élargir le filet de prise en charge à l’ensemble de la jeunesse populaire tumultueuse ou même « en danger », tout en adossant au système judiciaire pénal une assistance éducative. Après s’être appuyée sur l’initiative privée, la justice se tourne, dans l’entre-deux-guerres, vers les premiers professionnels de la protection de l’enfance. En amont et en aval de l’acte judiciaire, la nouvelle filière s’organise, du dépistage des asociaux et anormaux, au tutorat familial qu’incarne la liberté surveillée. Loin d’être mises hors-jeu, les institutions d’enfermement tentent de se réformer et s’insèrent dans ce nouveau système, avec l’invention de nouvelles catégories juridiques para ou prédélinquantes, nouvelles figures de la dangerosité sociale qui appellent la réclusion tout en lui conférant une nouvelle légitimité. Il s’agit d’un moment clé de l’histoire de la protection de l’enfance, qui préfigure l’ère du « tout éducatif » des années 1950-1960, sans pour autant se déparer de la raison pénale qui le fonde. Si l’aspect social adoucit l’aspect pénal et le rend socialement productif, il en est aussi une légitimation lui permettant de passer outre certains principes du droit libéral. Dès lors, la socialisation du droit des mineurs, au moment même où elle acquiert le statut de doxa, entre en contradiction avec le principe de citoyenneté étendu à l’enfance, en genèse tout au long du XXe siècle. Craints et dénoncés comme en voie de dangereuse émancipation, les jeunes restent en réalité largement dépendants du pouvoir familial, scolaire, industriel et légal, mais se…
Justice --- Tribunal pour enfants --- France --- Québec --- Comparative law --- Juvenile justice, Administration of --- Juvenile courts --- Juvenile delinquency --- Droit comparé --- Justice pour mineurs --- Tribunaux pour enfants et adolescents --- Délinquance juvénile --- Administration --- History --- 1945 --- tribunal pour mineurs --- justice des mineurs --- délinquance juvénile --- tribunal pour enfants --- ordonnance de 1945
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La Vie de Michel de Marillac, written by his devoted friend Nicolas Lefèvre de Lezeau, is here presented for the first time in its integrity. Important homme d’état, Michel de Marillac (1560-1632) served the French Crown as councillor in the Parlement de Paris, maître des requêtes under Henry IV, and conseiller du roi under Louis XIII. Become a conseiller d’état, he was named Surintendant des finances (from August 1624 to June 1626), then Garde des Sceaux until his disgrace in mid-November 1630, after the famous Day of Dupes. By his intelligence, energy, experience and probity, he was one of the most significant figures in the reign of Louis XIII. Marillac was the principal author of the Ordonnance de 1629, the largest ever codification of French law, which was known familiarly by his name: the “Code Michau”. Chief of the dévot party, he was among the most influential lay persons active in the establishment in France of the Reformed Carmelites (1602-1604), the Ursulines (1610) and the Oratorians (1611). He achieved one of the best translations of Thomas à Kempis’s Imitation of Christ and a translation of the Psalms, and was the author of several other scholarly works.
Courts and courtiers. --- Statesmen --- Public officers --- Court and courtiers --- Courtiers --- Kings and rulers --- Manners and customs --- Favorites, Royal --- Queens --- Marillac, Michel de, --- De Marillac, Michel, --- Michel de Marillac, Nicolas Lefèvre de Lezeau, French Crown, Parlement de Paris, Louis XIII, Ordonnance de 1629, Code Michau, dévot party, Reformed Carmelites, Ursulines, Oratorians, Thomas à Kempis, Imitation of Christ, Psalms, translation, French law.
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En 429 ap. J.-C., Théodose II, qui règne à Constantinople, décide de réaliser un recueil des lois émises depuis Constantin. Promulgué en 438, le Code Théodosien entre en vigueur en janvier 439. Source précieuse pour l'histoire de l'Antiquité tardive, ce code, qui rassemble plus de 2 500 constitutions, n'a cependant jamais fait l'objet d’une traduction française, une tâche de longue haleine à laquelle s’est attelée un groupe de savants français. Les multiples problèmes qu'il pose a conduit les responsables de cette entreprise à l'accompagner de rencontres internationales pluridisciplinaires. Ce sont les résultats des journées tenues à Lille – les deuxièmes du genre – qui font l’objet du présent volume, au fait des derniers développements de la recherche. Il s’ouvre par un ensemble de six contributions offrant de nouvelles réflexions sur la question cruciale des conditions dans lesquelles ce recueil a été élaboré, réalisé, publié et diffusé. Scrutant avec soin les pratiques de gouvernement, les politiques de maintien de l'ordre, l'organisation de l'administration et l'action de l'État, les neuf contributions de la deuxième partie bousculent un certain nombre d'idées reçues sur le fonctionnement de l’Empire tardif. Quant aux contributions de la troisième partie, au nombre de neuf également, elles renouvellent la lecture de diverses lois relatives d’une part à la fiscalité, à l'économie et à l'approvisionnement de Rome, d'autre part au personnel des mines, aux esclaves et aux femmes
Roman law --- Droit romain --- Codex Theodosianus --- Byzantine Empire --- Civilization --- --Droit romain --- --Empire byzantin --- --Congrès --- --2005 --- --Lille --- --actes --- --Codex Theodosianus --- Theodosian code --- Code théodosien --- Codice teodosiano --- Bajo Imperio --- Bizancjum --- Bizantia --- Byzantinē Autokratoria --- Byzantium (Empire) --- Impero bizantino --- Vizantii︠a︡ --- Vyzantinē Autokratoria --- Vyzantinon Kratos --- Roman law - Congresses --- Empire byzantin --- Congrès --- Lille --- Byzantine Empire - Civilization - To 527 - Congresses --- société --- ordonnance impériale --- Code Théodosien --- politique --- économie --- loi --- recueil --- religion --- Empire tardif
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Avec la mort du duc Charles, l’État bourguignon, désormais limité aux anciens Pays-Bas et à la Franche-Comté, entre en crise face à l’agression du roi de France Louis XI et la révolte des sujets. Les ordonnances de l’hôtel de Marie, seule fille et héritière, et de son époux Maximilien d’Autriche en sont le miroir, témoin de fidélité et aussi de défection. Le chemin vers la consolidation fut long, atteint seulement sous leur fils Philippe le Beau. L’apogée de l’hôtel sous le duc Charles (sujet du volume 3 à paraître) fut remplacé par une modestie relative. Mais Philippe, mort roi de Castille prématurément en 1506, fait passer la tradition bourguignonne en Espagne et de là dans toute l’Europe. 14 textes, tant conservés que perdus, sont soigneusement identifiés et édités, commentés, complétés et indexés pour le plus grand bien de toute recherche sur les cours princières, les élites aristocratiques, les milieux dirigeants, l’organisation et les rituels du pouvoir, donc à l’histoire de l’État à la fin du XVe siècle et au début du XVIe. Sont concernés non seulement les actuels Pas-Bas, la Belgique et le Luxembourg, mais aussi l’Allemagne, la France et l’Espagne
Philip, --- Burgundy (France) --- Court and courtiers. --- History --- Philip --- Sources --- 15th century --- Bourgogne --- Cour et courtisans. --- Bourgogne, Comtes et ducs de. --- Cour et courtisans --- Bourgogne, Comtes et ducs de --- Hôtel des ducs de Bourgogne --- Ordonnance --- Marie de Bourgogne, 1457-1482 --- Maximilien, 1459-1519 --- Philippe, 1478-1506 --- Bourgogne, duché --- French literature. --- Marie, --- Maximilian --- France --- Holy Roman Empire --- 1477 --- 1506 --- Allemagne --- Beau --- Benelux --- Bessey --- Cauchies --- Cours et ordonnances de l’hôtel --- d’Autriche --- ducs --- Espagne --- l’hôtel --- Marie --- Maximilien --- ordonnances --- Paravicini --- Philippe --- Prosopographie --- Volume --- Felipe --- Felipe, --- Philippe, --- Filips, --- Maximiliano --- Massimiliano --- Duchess of Burgundy, --- Maria, --- Mary, --- Bourgogne (France) --- Bourgogne-Franche-Comté (France)
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