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Cet ouvrage porte sur les rapports qu'entretiennent, du xve au xixe siècle, l'armée, institution régalienne qui voit ses effectifs croître et être pérennisés, et la religion, ici principalement envisagée sous l'angle des Églises chrétiennes. De l'interaction entre ces deux structures communautaires, il résulte la présence d'un clergé toujours plus nombreux et dont le rôle auprès des officiers, soldats et marins, est progressivement fixé par les textes ou la pratique, et imposé aussi par l'événement. Les relations se caractérisent d'abord par des oppositions de nature, fondées sur le fait que l'une combat quand l'autre prêche une doctrine de la paix ; mais elles convergent aussi du point de vue idéologique ou politique, comme au temps des guerres de Religion ; elles sont encore complémentaires, par leurs intérêts ou leurs liens avec les États. Cette problématique des rapports entre armée et religion invite donc à s'intéresser à de multiples aspects : l'encadrement religieux des troupes à la place des religions et de leurs ministres dans la guerre par la généralisation de la figure de l'aumônier de troupe, la moralisation des soldats, les identités confessionnelles, militaires et politiques dans les corps armés. Toutefois, cette diversité des approches révélée par les quinze contributions publiées n'exclut pas, comme sur tout théâtre, un certain respect des unités de temps (longues durées et temporalités guerrières plus courtes) et de lieu (l'Europe occidentale).
History of Europe --- anno 1500-1799 --- anno 1400-1499 --- anno 1800-1899 --- Western Europe --- Forces armees --- --Aspects religieux --- --Christianisme --- --Guerre --- --Soldat --- --Histoire des mentalités --- --Europe occidentale --- --Colloque --- --2013 --- --Nancy --- --actes --- --History of Europe --- Armed Forces. --- Militär. --- Religion and state --- Religion and state. --- Religion. --- War --- Religious aspects --- Christianity. --- Europe occidentale. --- Europe --- Europe. --- Westeuropa. --- Armed Forces --- History. --- History, Military. --- --Armed Forces. --- --Europe de l'Ouest --- --Forces armees --- --Forces armées --- Forces armées --- --355 <09> --- 27 "15/17" --- Armed conflict (War) --- Conflict, Armed (War) --- Fighting --- Hostilities --- Wars --- International relations --- Military art and science --- Peace --- 27 "15/17" Histoire de l'Eglise--Moderne Tijd --- 27 "15/17" Kerkgeschiedenis--Moderne Tijd --- Histoire de l'Eglise--Moderne Tijd --- Kerkgeschiedenis--Moderne Tijd --- 355 <09> Militaire geschiedenis --- Militaire geschiedenis --- Religious aspects&delete& --- Christianity --- Council of Europe countries --- Eastern Hemisphere --- Eurasia --- 355 <09> --- Christianity and war --- Christianisme --- Guerre --- Soldat --- Histoire des mentalités --- Colloque --- Europe de l'Ouest --- Nancy --- History --- Europe, moralisation, Église, guerre, identité confessionnelle, militaire --- Église --- moralisation --- militaire --- identité confessionnelle --- guerre
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Les terres de la façade atlantique, des franges méridionales de la frontière pyrénéenne aux bordures maritimes de la Manche, sont au début de la Cinquième République marquées à droite. Le gaullisme trouvera dans ces six régions du grand Ouest atlantique (Aquitaine, Poitou-Charentes, Pays de la Loire, Bretagne, Basse-Normandie et Haute-Normandie) un ancrage électoral majoritaire pendant les premières législatures (1958-1981). En outre, ces régions accueillent de grandes figures du mouvement gaulliste : Olivier Guichard, Jacques Chaban-Delmas, Jean Foyer, Yvon Bourges, Robert Boulin, Vincent Ansquer, Robert Buron, etc., autant de personnalités, souvent ministres, grands élus locaux, qui ont pu, durant les vingt premières années du régime, jouer un rôle central dans la vie politique tant locale que nationale. Cet ouvrage cherche à mieux cerner, par une analyse d’histoire électorale, la profondeur de cet ancrage politique. Les auteurs se sont interrogés sur l’implantation et la durabilité du gaullisme dans ces régions plutôt attachées en 1958 aux cultures politiques de droite, à une époque où leur hégémonie dans le pays est peu contestée par une gauche affaiblie et qui ne se recomposera qu’au cœur des années 1970. Les conclusions montrent que le gaullisme y pénètre de façon inégale et ne peut empêcher le basculement à gauche de la Bretagne, ou de certains départements, notamment dans les deux régions les plus méridionales. Son implantation y est donc partielle, parfois de circonstances. La France de l’Ouest en 1981 n’est plus une terre de droite, elle y conserve des bastions, mais elle connaît un rééquilibrage politique durable, que les auteurs cherchent ici à comprendre et à expliquer.
History --- Political Science --- gaullisme --- élection --- France --- parti politique
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S'il existe de nombreux ouvrages sur l'enseignement supérieur en France, la loi qui fonde l'Université de la seconde partie du xxe siècle n'avait en revanche pas encore fait l'objet d'une investigation systématique. Pour comprendre cette loi, il est d'abord nécessaire de la replacer dans un contexte particulier pour l'enseignement supérieur. Comment le pouvoir gaulliste a-t-il fait face au défi de la massification des étudiants dans les années soixante ? Des projets de réforme ont existé avant la loi Faure mais ils n'apportaient que des solutions conjoncturelles aux problèmes soulevés et aucun n'a eu cette volonté de structuration présente dans la loi Faure. Les événements de 1968 ont cristallisé les interrogations, y compris au plus haut niveau de l'État entre Charles De Gaulle et Georges Pompidou, notamment sur des sujets aussi sensibles que la sélection à l'entrée des formations. L'examen de cette loi « libérale » constitue le second temps de cette analyse : préparation rapide du projet dans un cabinet ministériel en pleine ébullition, débats au Parlement, réactions d'opposition des étudiants de droite. Tout cela aboutit finalement à une loi peu ou mal appliquée, compte-tenu de la réaction des syndicats enseignants, de la mise en œuvre difficile dans les établissements, à Nanterre par exemple, ou encore des difficultés à faire respecter la nouvelle autonomie des universités. Les conclusions auxquelles sont parvenus les auteurs sont paradoxales : on est passé de l'Université aux universités – en regroupant les facultés – en dérogeant aussi parfois à la loi même – par la création d'universités de technologie. Mais surtout la loi Faure a posé des questions encore d'actualité dans l'enseignement supérieur français, telles que le défi de la massification des étudiants ou l'autonomie des universités.
History --- Law --- mai 1968 --- université --- loi Faure --- enseignement supérieur
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Les années 68, largement étudiées au niveau national comme au niveau de nombreuses régions, n’avaient pas encore été abordées du point de vue de l’Ouest français, espace fortement marqué par les stéréotypes, le renvoyant trop souvent à la marge des évolutions qui caractérisèrent ces années de contestation. L’ouvrage présent ambitionne non seulement de réactualiser ces représentations datées, mais aussi de tracer de nouvelles pistes d’interprétation en abordant de nouveaux objets et de nouveaux acteurs. Entré précocement dans la contestation, marqueur de la période qui s’organise autour de l’évènement mai-juin 1968, l’Ouest français acquiert ici nombre de caractéristiques soulignant l’ampleur de sa mutation politique, sociale et culturelle. L’élan contestataire massif, aux multiples expressions, a fortement irrigué les sociétés rurales comme urbaines de l’Ouest et a permis l’émergence ou l’affirmation d’identités plurielles, parfois antagoniques. Ainsi la résurgence d’une aspiration régionaliste, aux manifestations très diverses, apparaît comme une des spécificités de la période, tout comme la remise en cause des institutions politiques et religieuses qui tentèrent de s’adapter aux nouveaux enjeux régionaux. Aventure collective, cette période révèle également des itinéraires individuels dont les évolutions, parfois déroutantes, illustrent plus largement l’impact durable qu’ont eu les évènements pour chacun des acteurs, connus ou anonymes, des années 68 dans l’Ouest.
History --- Ouest (France) --- Mai 1968 --- mutation sociale --- milieu rural
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Longtemps négligée du fait du triomphe de l’imprimé à qui parfois, paresseusement, on l’opposait, l’étude des expressions orales fait actuellement l’objet d’une réévaluation historiographique. Or, quel meilleur terrain pour redécouvrir cette réalité que le monde urbain, véritable univers de la parole constituée au sein duquel des pouvoirs solidement institués se font face, abondamment éclairée par la multiplicité et la variété de sources émanant tant des commanditaires des discours, des orateurs mêmes que des auditoires, ces horizons d’attente qu’on essaie de ne pas ignorer. L’éloquence règne partout en ville. Elle s’appréhende à travers les institutions de nature politique, judiciaire ou religieuse. Loin de s’ignorer, ces différents pouvoirs s’évaluent les uns par rapport aux autres, enfin s’empruntent mutuellement les normes qui font le succès de la plupart des discours, les meilleurs étant souvent livrés à l’imprimeur afin de servir de modèle aux générations suivantes. C’est l’histoire de cette parole contrôlée, extrêmement codifiée et bien vivante, inscrite dans le calendrier comme dans l’espace et la société urbains, qui est ici abordée de façon transdisciplinaire par des spécialistes historiens et historiens de la littérature
Oral communication --- Cities and towns --- History --- Religious aspects --- Global cities --- Municipalities --- Towns --- Urban areas --- Urban systems --- Human settlements --- Sociology, Urban --- Oral transmission --- Speech communication --- Verbal communication --- Communication --- ville --- Révolution française --- Réformes --- parole publique --- orateur --- république --- expression orale --- forum --- pouvoir --- discours --- cité --- agora
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Small is beautiful ! Le petit est à la mode dans le monde vitivinicole : petites exploitations, petites appellations, cépages modestes, circuits courts. Le petit accompagne les préoccupations actuelles autour de la recherche du bien‑être et du respect de l'équilibre environnemental. Cette quête de l'authentique et du sain, que partagent de plus en plus consommateurs et producteurs, fait émerger des niches favorables aux « petits vins » et aux « petits vignobles ». Les critères traditionnels de hiérarchie des crus et des vignobles s'en trouvent reconsidérés, de même que la définition classique de la qualité des vins. Pourquoi les « grands » vins seraient-ils forcément bons quand des « petits » vins ne seraient au mieux que des curiosités intéressantes Par l'intermédiaire des sciences sociales, ce livre vise à réévaluer la perception, la place et les mutations des petits vignobles. Ainsi, il interroge en premier lieu le sens de « petit » dans le monde vitivinicole français, au travers de l'examen des vignobles de Madiran, de Buzet, de Bordeaux, du Rouergue, de Cahors, de Bourgogne et de Touraine. En analysant les spécificités de ces territoires de l'époque médiévale à nos jours, les auteurs mettent en lumière l'organisation du marché, les logiques spatiales et la diversité des pratiques viticoles en France. Dès lors, en décentrant le regard, les petits vignobles assurent une relecture de la viticulture nationale.
Geography --- History --- Anthropology --- Economics (General) --- histoire --- géographie --- territoires --- vignoble
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Plus de cinquante ans après sa naissance, en 1960, et vingt-quatre ans après son décès officiel, en 1989, le Parti socialiste unifié nourrit encore la curiosité des historiens. Ce petit parti a laissé l’image d’un « laboratoire d’idées », doté d’une grande influence dans les années 1960 et 1970, et d’une longue postérité jusqu’à nos jours. Pour aller au-delà, ce livre retrace la trajectoire météorique du PSU, de son combat contre la guerre d’Algérie, à son déclin, amorcé, dès 1974, avec le ralliement de Michel Rocard au Parti socialiste, en passant par les barricades de Mai 1968. Ce faisant, il éclaire le rapport du PSU avec les institutions de la Ve République, qui l’ont en quelque sorte étouffé ; montre que son organisation, toujours proche de la balkanisation, a cependant permis, par son ouverture, la socialisation politique de plusieurs générations ; dévoile les multiples facettes de sa culture politique, anticapitaliste, anticolonialiste, anti-impérialiste et antimilitariste ; et, enfin, révèle son épaisseur sociétale. Complexe, l’histoire du PSU est incontournable pour qui veut comprendre l’histoire politique française du second XXe siècle.
Socialism --- Politics and government --- Socialism. --- Parti socialiste unifié (France) --- Since 1900 --- France --- France. --- Marxism --- Social democracy --- Socialist movements --- Collectivism --- Anarchism --- Communism --- Critical theory --- Parti socialiste unifié (Founded 1960) --- PSU --- P.S.U. --- Unified Socialist Party (France) --- Parti socialiste autonome (France) --- Tribune du communisme --- Union de la gauche socialiste (France) --- Alternative rouge et verte (Group) --- Bro-C'hall --- Fa-kuo --- Fa-lan-hsi --- Faguo --- Falanxi --- Falanxi Gongheguo --- Farans --- Farānsah --- França --- Francia (Republic) --- Francija --- Francja --- Francland --- Francuska --- Franis --- Franḳraykh --- Frankreich --- Frankrig --- Frankrijk --- Frankrike --- Frankryk --- Fransa --- Fransa Respublikası --- Franse --- Franse Republiek --- Frant͡ --- Frant͡s Uls --- Frant͡sii͡ --- Frantsuzskai͡a Rėspublika --- Frantsyi͡ --- Franza --- French Republic --- Frencisc Cynewīse --- Frenska republika --- Furansu --- Furansu Kyōwakoku --- Gallia --- Gallia (Republic) --- Gallikē Dēmokratia --- Hyãsia --- Parancis --- Peurancih --- Phransiya --- Pransiya --- Pransya --- Prantsusmaa --- Pʻŭrangs --- Ranska --- República Francesa --- Republica Franzesa --- Republika Francuska --- Republiḳah ha-Tsarfatit --- Republikang Pranses --- République française --- Tsarfat --- Tsorfat --- Faransā --- Frant︠s︡ --- Frant︠s︡ Uls --- Frant︠s︡ii︠a︡ --- Frantsuzskai︠a︡ Rėspublika --- Frantsyi︠a︡ --- Pʻŭrangsŭ --- Γαλλική Δημοκρατία --- Γαλλία --- Франц --- Франц Улс --- Французская Рэспубліка --- Францыя --- Франция --- Френска република --- פראנקרייך --- צרפת --- רפובליקה הצרפתית --- فرانسه --- فرنسا --- フランス --- フランス共和国 --- 法国 --- 法蘭西 --- 法蘭西共和國 --- 프랑스 --- France (Provisional government, 1944-1946) --- Parti socialiste unifié --- gauche --- parti politique --- socialiste --- PSU (Parti socialiste unifié)
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Issu du troisième colloque tenu à Rennes (février 2010) sur les partis politiques français depuis la Libération, cet ouvrage s’intéresse aux conséquences de Mai 68 sur le système partisan français dans la séquence chronologique qui va du printemps 1971 à l’automne 1974. Comment gaullistes et communistes, les deux grandes forces politiques des Trente Glorieuses, ont-ils été déconcertés par les « événements », débordés et finalement marginalisés ? Comment, à l’inverse, ceux qui n’étaient jusque-là que « la droite non gaulliste » et « la gauche non communiste », giscardiens et socialistes, ont-ils été capables, avec quelque retard mais une grande efficacité, de « récupérer » le puissant et proliférant mouvement social du moment 68 ? Comment les premiers ont-ils su enrayer les aspects les plus révolutionnaires quant à l’organisation de la société pour imposer durablement le néolibéralisme en France ? Comment les seconds ont-ils su capter à leur profit les aspirations au « changement » pour retrouver le chemin du pouvoir après la longue période de délitement qu’ils avaient connue ? Telles sont les grandes questions auquel l’ouvrage essaye de répondre, en prenant pleinement en compte les évolutions de la société dans les années 1970 pour mieux comprendre les liens complexes mais consubstantiels entre le social et le politique.
History --- partis politiques --- Mai 1968 --- histoire politique --- vie politique --- Ve République
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Si le fait religieux est quelquefois présenté comme un moyen de contrainte sur les consciences, il est pourtant source de liberté des consciences morales, selon un paradoxe qui n’est qu’apparent. Telle a été la question complexe étudiée lors du colloque dont le présent volume recueille une sélection de communications. Délibérément attachés à l’étude des sources religieuses de la liberté de conscience, les textes ici réunis constituent autant de contributions à l’étude de la part du fait religieux dans l’émergence de la liberté de et des consciences, c’est-à-dire, aussi bien dans l’acception subjective que dans l’acception objective de cette liberté. Dans une perspective résolument orientée en diachronie longue, l’ouvrage met au jour les questions récurrentes et leur évolution; les courants religieux favorisant l’individualisme et le contact personnel avec le monde divin ; les médiateurs (prédication, images religieuses, imprimé…) ; les points d’application dans la société sur les plans religieux et politique ; les discours et modalités énonciatives selon lesquels se développe le for intérieur, de manière à moduler l’affirmation d’une subjectivité spirituelle autonome. Sont ainsi mises au jour des étapes significatives aussi bien de la réflexion sur cette liberté que des manifestations qui contribuent à l’éclairer.
History --- Histoire médiévale --- Histoire contemporaine --- Histoire longue durée --- Histoire religieuse --- Histoire moderne --- Religion et société
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Globalement, la question de l’arrière a été relativement peu mobilisée de manière transversale et transnationale par une historiographie de la Grande Guerre longtemps assez indifférente à cet « autre front ». Si les mobilisations militaires ont été largement étudiées, celles propres aux sociétés civiles européennes traversées par la guerre constituent en revanche encore un champ à la fois très vaste et partiellement défriché : comment, loin du front, dans une Europe déchirée par la guerre, les populations ont-elles réussi à s’adapter à un quotidien complètement bouleversé ? Quelles ont été les formes et les degrés de leurs mobilisations ou de leurs résistances ? C’est à ces questions que le présent ouvrage entend répondre en articulant quatre thématiques principales jusqu’à présent assez peu abordées dans un cadre européen, emboîtant les échelles nationales régionales, départementales voire villageoises. Les aspects économiques sont ainsi essentiels à la compréhension d’un conflit qui s’appuie comme jamais auparavant sur des productions de masse reconfigurant le cadre productif. L’encadrement des individus par les initiatives privées ou étatiques contribue de manière décisive à la mobilisation dans la durée des populations civiles. Par ailleurs, le croisement des expériences rurales et citadines, dans des espaces encore mal connus, met en lumière des acteurs locaux pris entre les pratiques ordinaires et l’extraordinaire du temps de guerre. Enfin, l’étude de la construction et de l’hybridation des identités et des représentations à l’arrière permet une relecture neuve des expériences vécues du conflit.
History --- Histoire contemporaine --- Guerre et société --- Guerre mondiale (1914-1918) --- première guerre mondiale
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