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En inventant la droite et la gauche comme forme de positionnement politique, la Révolution française voit poindre, aux confins d’un échiquier ainsi redéfini dès la fin de 1789, des formes de radicalité qui ont contribué à rendre le débat plus tendu. En même temps que la politique naît une forme d’« extrémisme » à droite comme à gauche, qui se caractérise par une grande attention théorique tout autant que par des pratiques de rupture avec le débat supposé plus calme des Assemblées. Les actes de ce colloque se proposent d’interroger la notion d’« extrême » depuis son apparition dans le débat révolutionnaire jusqu’à ses plus récentes manifestations, en France ou en Italie par exemple, où une gauche radicale a pu se manifester et continue d’exister sous différentes formes. Ce sont de multiples facettes de cette réalité mouvante qui sont ici proposées et étudiées. Qu’en est-il d’une définition précise de l’« extrême » ? Est-ce une posture idéologique revendiquée dans une Assemblée représentative ? Ou bien, de par sa radicalité, ne peut-elle se déclarer que dans un espace autre, celui de la militance, de la société civile et de l’action sociale ? Est-elle une réalité homogène ou bien à son tour traversée de nuances, voire d’oppositions qui la divisent ? Ne serait-elle pas plutôt une réalité et un mot imposés par ses détracteurs inquiets ou agressifs, sous la forme d’un stigmate visant à décrédibiliser depuis deux cents ans ceux dont la politique est dite d’« extrême gauche » ? « Extrême » devient alors un stigmate qui permet de ranger sous un même mot le terroriste, le partageux, la pétroleuse, ou le militant syndical trop actif. Qu’en est-il des acteurs de cette radicalité de gauche ? Qu’en est-il des systèmes de représentations qui, depuis plus de deux cents ans, tentent de la marginaliser au nom d’une politique du bon sens, au nom d’un centre modéré rejetant à sa périphérie celles et ceux qui sont considérés comme des dangers pour l’ordre public et social ? Il…
History --- gauche politique --- histoire politique --- extrémisme --- Europe
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Gouvernée sans interruption de 1932 à 1976 par la social-démocratie, la Suède a longtemps suscité un vif intérêt sur la scène politique française, particulièrement à gauche, mais pas seulement. Dans les années 1970, de nombreux livres, articles et émissions de télévision, lui sont ainsi consacrés. Tous s’interrogent sur l’existence d’un « modèle » suédois : un modèle d’économie mixte, de compromis social, ou d’alternative au capitalisme selon les auteurs. C’est l’époque où Georges Pompidou, interrogé en juin 1969 par L’Express sur l’existence éventuelle d’un « pays modèle » en matière de rapports sociaux, répond : « Disons la Suède, avec un peu plus de soleil. » Dans cet ouvrage, Gilles Vergnon s’interroge sur l’influence d’un modèle réformiste étranger sur les différents courants des gauches françaises, dans un parcours qui nous conduit des années 1930 jusqu’à nos jours. Dans cette perspective, le livre propose « en creux » une histoire des projets réformistes en France, vus au miroir suédois, celui d’une expérience gouvernementale de gauche unique en Europe par sa pérennité et son apparent succès. À l’heure où l’on parle beaucoup de « tournant social-démocrate » des socialistes français, le livre s’interroge enfin sur le sens et la possibilité d’un tel transfert.
History --- Political Science --- gauche politique --- Suède --- social-démocratie
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Petit-fils de Karl Marx, fils de Charles Longuet, communard proudhonien et ami de Clemenceau, neveu de Paul et Laura Lafargue, filleul laïque de Friedrich Engels, Jean Longuet est mêlé dès son plus jeune âge à la vie de la gauche politique et intellectuelle française comme à celle du socialisme international. Il côtoie Guesde, Jaurès, Blum, mais aussi Kautsky et les autres responsables de la social-démocratie, les socialistes russes, les travaillistes britanniques et les militants américains, ainsi que les nationalistes marocains ou syriens, entre autres… Journaliste, avocat, militant, responsable de la politique internationale de la SFIO, il est confronté aux principaux drames du xxe siècle : la guerre, la révolution, les dictatures. Ses références sont celles de Marx, mais vues et comprises comme s’intégrant à la tradition socialiste française, à l’image de l’effort accompli par Jaurès pour définir les principes et la politique d’un socialisme adapté aux conditions del’époque. À la tête d’un courant qui se veut à la fois pacifiste, patriote et internationaliste pendant la Grande Guerre, fondateur du Populaire, homme de l’unité socialiste et de la reconstruction, il est récusé par Lénine et les bolcheviks et ne peut empêcher la scission de Tours (1920). Député, maire de Châtenay-Malabry et conseiller général, il n’est pas pour autant un notable ordinaire. Il reste hostile à la domination coloniale et favorable à une politique de fermeté face aux puissances fascistes. « Le seul internationaliste de la SFIO » selon le propos moqueur d’un contradicteur ? En tout cas, un militant qui cherche à « penser internationalement » et à inventer la pratique politique du socialisme en démocratie et en république.
Political Science --- Law, Politics & Government --- Socialism, Communism & Anarchism --- Longuet, Jean. --- Longe, Zhan --- Longe, Zh. --- gauche politique --- biographie --- homme politique --- socialisme --- internationalisme
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La signature le 27 juin 1972 du Programme commun de gouvernement entre le Parti communiste et le Parti socialiste, bientôt rejoints par les Radicaux de gauche, est un évènement majeur de l’histoire de la gauche de la fin du XXe siècle. Aboutissement d’une démarche de rapprochement entamée au début des années 1960, ce programme commun est durant six ans à la fois la carte d’identité de la gauche, un engagement passé avec le peuple, un slogan, une promesse de changement démocratique tout en restant un objet de débats. Il alimente la polémique avec la droite qui en dénonce la logique collectiviste et rétrograde, et marque ainsi l’apogée du clivage droite-gauche. Au-delà des points de convergences idéologiques et des concessions entre les « deux frères ennemis » et de l’engagement de gouverner ensemble, le Programme commun de gouvernement est aussi un pari pour chacun des signataires, chacun comptant sur la dynamique créée pour se renforcer. Cet ouvrage propose, à travers les contributions de chercheurs et les témoignages d’acteurs politiques et syndicaux de ces évènements, d’éclairer la genèse du programme commun, son contenu, son impact tant au plan national, voire international, que dans les dynamiques locales, jusqu’à la rupture de 1978. Ce livre reprend l’essentiel des travaux du colloque éponyme qui s’est tenu les 19 et 20 mai 2010 à Pantin, organisé par les archives départementales de la Seine-Saint-Denis, la Fondation Jean-Jaurès, l’Office universitaire de recherches socialistes et la Fondation Gabriel-Péri.
Political parties --- Socialist parties --- Communist parties --- Right and left (Political science) --- Partis politiques --- Partis socialistes --- Partis communistes --- Droite et gauche (Science politique) --- History --- Congresses. --- Congresses --- Histoire --- Congrès --- Parti communiste français --- Parti socialiste (France) --- Platforms --- France --- Politics and government --- Politique et gouvernement --- --Partis --- --Gauche, --- Parti socialiste --- --Parti communiste --- --1963-1978 --- --Colloque --- --2010 --- --Pantin --- --actes --- --France --- --Political parties --- Congrès --- Parti communiste français --- Gauche (science politique) --- Socialisme --- Mouvement des radicaux de gauche --- Programmes --- Programme --- --Gauche (science politique) --- Partis --- Gauche, --- Parti communiste --- Colloque --- Pantin --- gauche politique --- histoire politique --- parti politique --- Ve République
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La gauche des années 1930. Vaste question, à laquelle cet ouvrage n'a pas la prétention de répondre, mais dont l'ambition est en revanche de faire progresser la recherche sur ce sujet. Il jette des ponts entre le journalisme et la littérature, deux aspects fondamentaux de cette période. Difficile, en ces années, de séparer l'art de l'engagement, car la bipolarisation idéologique s'accentue avec de plus en plus de force au cours de la décennie. Si la gauche est d'abord communiste, où elle exerce son influence par l'entremise de l'AEAR, de la revue Commune et des Éditions sociales internationales, elle est néanmoins plurielle, et sa diversité est riche. Des socialistes « orthodoxes » de la SFIO à son aile gauche, en passant par les trotskystes, des syndicalistes révolutionnaires aux pacifistes en passant par les différentes « tendances » du mouvement anarchiste, d'autres intellectuels réfléchissent sur la culture, sur la littérature, se battent contre le fascisme. Le journalisme comme la littérature sont en prise avec cette bipolarisation du monde : nombre de parcours d'écrivains et d'écrits sont conditionnés par celle-ci, nombre de périodiques en verront leur itinéraire influencé. Si les œuvres prennent parti, la réflexion et le débat sont en majeure partie représentés par la presse. En dehors d'elle, difficile d'exister, de penser ; de la « petite » revue d'extrême gauche au rouleau compresseur communiste en passant par les feuilles et autres journaux socialistes, l'époque recèle des trésors.
Journalism and literature --- Nineteen thirties --- Journalism, Socialist --- Socialism and literature --- Journalism --- French literature --- Politics and literature --- Presse et littérature --- Années trente (Vingtième siècle) --- Presse socialiste --- Socialisme et littérature --- Journalisme --- Littérature française --- Politique et littérature --- French literature. --- Journalism. --- Journalism and literature. --- Journalism, Socialist. --- Nineteen thirties. --- Politics and literature. --- Socialism and literature. --- Journalismus. --- Literatur. --- Die Linke. --- History --- History and criticism --- Histoire --- Histoire et critique --- 1900 - 1999 --- France. --- Frankreich. --- Belletristik --- Dichtung --- Schöne Literatur --- Sprachkunst --- Wortkunst --- Buch --- Schriftsteller --- Publizistik --- Literature and socialism --- Literature --- Literature and politics --- 1930s --- 30s (Twentieth century decade) --- Thirties (Twentieth century decade) --- Twentieth century --- Socialist journalism --- Literature and journalism --- Writing (Authorship) --- Publicity --- Fake news --- Political aspects --- France --- La France --- République Française --- Francija --- Französische Republik --- Empire Français --- Royaume Français --- Fränkische Republik --- Frankreich --- Ṣārfat --- Repubblica Francese --- Franzosen --- Bro-C'hall --- Fa-kuo --- Fa-lan-hsi --- Faguo --- Falanxi --- Falanxi Gongheguo --- Farans --- Farānsah --- França --- Francia (Republic) --- Francja --- Francland --- Francuska --- Franis --- Franḳraykh --- Frankrig --- Frankrijk --- Frankrike --- Frankryk --- Fransa --- Fransa Respublikası --- Franse --- Franse Republiek --- Frant͡ --- Frant͡s Uls --- Frant͡sii͡ --- Frantsuzskai͡a Rėspublika --- Frantsyi͡ --- Franza --- French Republic --- Frencisc Cynewīse --- Frenska republika --- Furansu --- Furansu Kyōwakoku --- Gallia --- Gallia (Republic) --- Gallikē Dēmokratia --- Hyãsia --- Parancis --- Peurancih --- Phransiya --- Pransiya --- Pransya --- Prantsusmaa --- Pʻŭrangs --- Ranska --- República Francesa --- Republica Franzesa --- Republika Francuska --- Republiḳah ha-Tsarfatit --- Republikang Pranses --- République française --- Tsarfat --- Tsorfat --- gauche politique --- journalisme --- littérature --- histoire politique
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