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Voici un livre de bonne foi, témoignage d’une lucidité et d’une franchise sans équivalent sur les dernières années d’André Gide. Un Gide père, beau-père et grand-père, - et l’auteur de Thésée, l’écrivain qui n’était plus tout à fait le « contemporain capital » de l’entre-deux-guerres, mais demeurait une « référence » considérable et suscitait encore, jusqu’à sa mort et par-delà, autant d’amours fascinés que de haines sans merci. Jean Lambert (1914-1999) ne cache rien de ce que son intimité avec Gide lui a fait connaître ou permis de deviner. « Une fois de plus, mon cher Jean, lui écrivit Jean Schlumberger, je retrouve cette netteté d’écriture, cette aisance soignée et cet humour de bon ton qui apparaît dans tout ce que vous écrivez. Vous aviez cette fois à cheminer entre des buissons riches en roses et en épines, où il fallait beaucoup de tact pour ne jamais s’accrocher ». Et Marcel Jouhandeau : « J’admire comme vous avez su rendre toutes les nuances du sentiment que vous a inspiré cet homme extraordinaire. Pas une seconde vous n’avez cessé d’être juste. On ne sent dans vos propos ni complaisance ni flatterie, pas plus envers celui dont vous parlez qu’envers vous-même. Il fallait avoir le cœur bien placé pour se maintenir dans la ligne que vous avez suivie. Elle vous fait honneur autant qu’à celui que vous faites revivre à nos yeux... »
Gide, André --- Gide, André, --- Gide, André, --- Gide, Andre --- Correspondence --- Literature (General) --- littérature française --- littérature --- littérature épistolaire --- lettre --- XXe siècle
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André Gide, frais converti au communisme, et le jeune militant enthousiaste Jef Last se lièrent d’amitié en 1934, à l’occasion d’un grand meeting parisien. Dès le printemps suivant, ils voyageaient ensemble au Maroc ; en 1936, Last accompagne Gide en URSS... En 1947, il est encore à ses côtés aux Fêtes de la Jeunesse à Munich. Jusqu’à sa mort, Gide échangea une abondante correspondance avec « ce fou de Jef » (1898-1972), romancier et journaliste hollandais, polyglotte, grand voyageur et personnage pittoresque et haut en couleurs, l’« ami charmant » pour qui il avait éprouvé « cette sorte de sympathie subite et violente, qui bondit par-dessus les barrières factices ». Les quelque 180 lettres inédites publiées ici prennent place au côté des grandes correspondances gidiennes déjà connues, et sont particulièrement intéressantes pour comprendre la « politique » de Gide (le voyage en URSS, la guerre d’Espagne, Munich...), mais il y est aussi beaucoup question de littérature, de voyages – et d’amitié.
Last, Jef --- Gide, André --- Authors, Dutch --- Authors, French --- Ecrivains néerlandais --- Ecrivains français --- Correspondence --- Correspondance --- Gide, André, --- Last, Jef, --- Gide, Andre --- -Correspondence --- Correspondence. --- Ecrivains néerlandais --- Ecrivains français --- Gide, André, --- Pensée politique et sociale --- Last, Josephus Carel Franciscus, --- Last (Jef). Brieven aan André Gide. --- Gide (André). Correspondance avec Jef Last. --- Last (Jef). Correspondance avec André Gide. --- Gide (André). Brieven aan Jef Last. --- Mantjes, Co, --- Pensée politique et sociale. --- Gide, André Paul Guillaume --- Žid, Andre, --- Zhiīd, Andrah --- Jīd, Āndrah --- Chi-te --- Gide, André Paul Guillaume --- Jiddo, Andore --- Zhid, A. --- Zhid, Andre --- L̲īṭu, Āntrē --- Zint, Antre --- Jit, Ān̲ṭrē --- چيد، اندريه --- Pensée politique et sociale. --- Literature (General) --- littérature française --- littérature --- littérature épistolaire --- lettre --- XXe siècle
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Voici, jusqu’ici entièrement inédite, une des correspondances les plus importantes d’André Gide, tant par le nombre des lettres échangées (près de 600, sur plus d’un demi-siècle) que par la diversité des intérêts qui lièrent l’auteur des Nourritures terrestres, dès 1895, avec André Ruyters, écrivain belge précoce (il a alors dix-neuf ans) et original, qui sera avec lui l’un des six “pères fondateurs” de La Nouvelle Revue Française (dont il fut le gérant jusqu’à la guerre de 1914). Cette correspondance fera sortir de l’ombre où elle était restée la figure, singulière et attachante, d’un des plus proches amis de Gide, dont tous les lecteurs de celui-ci connaissaient le nom, mais en ignorant tout (il est à peine mentionné dans les biographies de l’écrivain) de celui qui fut le dédicataire d’Isabelle. On verra vivre ici une amitié, d’abord tendre et passionnée, puis orageuse et subissant de violentes ruptures, mais perdurant jusqu’à la mort de Gide. Outre son intérêt documentaire et biographique, cet ensemble de lettres, où chacun lit, explique et commente les œuvres de l’autre, est surtout précieux d’un point de vue purement littéraire : sur les Nourritures de Gide, sur Le Mauvais-Riche de Ruyters, sur l’art de la traduction (à propos du Typhon de Conrad traduit par Gide), sur de multiples questions de grammaire et de morale..., on découvrira ici nombre de lettres passionnantes, dont la lecture est indispensable pour la connaissance de Gide et de l’histoire littéraire de son temps. L’édition de cette correspondance est due à la collaboration de Claude Martin, auteur de nombreux ouvrages sur Gide (en particulier sur sa correspondance), et d’un des meilleurs connaisseurs de la littérature belge de l’époque, Victor Martin-Schmets, éditeur des Oeuvres complètes d’André Ruyters ; Pierre Masson, auteur d’une étude publiée naguère aux PUL (André Gide, voyage et écriture, 1983) s’est joint à eux pour la présentation de ce monument épistolaire.
French literature (outside France) --- Ruyters, André --- Gide, André --- Authors, French --- Ecrivains français --- Correspondence --- Correspondance --- Gide, André, --- Ruyters, André, --- -French authors --- Gide, Andre --- Ruyters, Andre --- -Gide, Andre --- Ruijters, André --- Ecrivains français --- Gide, André, --- Ruyters, André, --- Gide, André. --- Ruyters, André. --- Correspondance. --- Gide, André Paul Guillaume --- Žid, Andre, --- Zhiīd, Andrah --- Jīd, Āndrah --- Chi-te --- Gide, André Paul Guillaume --- Jiddo, Andore --- Zhid, A. --- Zhid, Andre --- L̲īṭu, Āntrē --- Zint, Antre --- Jit, Ān̲ṭrē --- چيد، اندريه --- Authors, French - 20th century - Correspondence. --- Literature (General) --- littérature française --- littérature --- littérature épistolaire --- lettre --- XXe siècle --- French literature --- Hussards (Group of writers) --- -Gide, André.
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Quand Robert Levesque fait, en 1926, la connaissance d’André Gide, il n’a que 17 ans, mais est déjà le protégé de Marcel Jouhandeau et l’ami de Max Jacob, que sa sensibilité et ses dons poétiques ont conquis. Gide représente un modèle de vie pour l’adolescent, qui le fait profiter en retour de sa faculté d’enthousiasme. Un équilibre s’établit vite, qui permet à cette amitié, d’abord littéraire, de s’approfondir. Amoureux de l’aventure, Robert a souvent l’occasion d’approuver la générosité de Gide, avant de partir avec lui et de devenir, en Italie, en Grèce, en Egypte, son compagnon de voyage idéal. Devenu un familier du « clan Gide » et de la NRF, Robert Levesque est un témoin et un confident privilégié. Les 250 lettres de cette correspondance, complétées par des extraits du Journal de R. Levesque, nous font découvrir un Gide inhabituel, « contemporain capital » rajeunissant auprès d’un nouveau Nathanaël.
Levesque, R. --- Gide, André --- Authors, French --- Ecrivains français --- Correspondence --- Correspondance --- Gide, André, --- Levesque, Robert, --- Correspondence. --- Ecrivains français --- Gide, André, --- Gide, Andre --- Régnier, Henri de --- Literature (General) --- littérature française --- littérature --- littérature épistolaire --- lettre --- XXe siècle
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Voici, jusqu'ici entièrement inédite, une des correspondances les plus importantes d'André Gide, tant par le nombre des lettres échangées (près de 600, sur plus d'un demi-siècle) que par la diversité des intérêts qui lièrent l'auteur des Nourritures terrestres, dès 1895, avec André Ruyters, écrivain belge précoce (il a alors dix-neuf ans) et original, qui sera avec lui l'un des six "pères fondateurs" de La Nouvelle Revue Française (dont il fut le gérant jusqu'à la guerre de 1914). Cette correspondance fera sortir de l'ombre où elle était restée la figure, singulière et attachante, d'un des plus proches amis de Gide, dont tous les lecteurs de celui-ci connaissaient le nom, mais en ignorant tout (il est à peine mentionné dans les biographies de l'écrivain) de celui qui fut le dédicataire d'Isabelle. On verra vivre ici une amitié, d'abord tendre et passionnée, puis orageuse et subissant de violentes ruptures, mais perdurant jusqu'à la mort de Gide. Outre son intérêt documentaire et biographique, cet ensemble de lettres, où chacun lit, explique et commente les œuvres de l'autre, est surtout précieux d'un point de vue purement littéraire : sur les Nourritures de Gide, sur Le Mauvais-Riche de Ruyters, sur l'art de la traduction (à propos du Typhon de Conrad traduit par Gide), sur de multiples questions de grammaire et de morale ..., on découvrira ici nombre de lettres passionnantes, dont la lecture est indispensable pour la connaissance de Gide et de l'histoire littéraire de son temps. L'édition de cette correspondance est due à la collaboration de Claude Martin, auteur de nombreux ouvrages sur Gide (en particulier sur sa correspondance), et d'un des meilleurs connaisseurs de la littérature belge de l'époque, Victor Martin-Schmets, éditeur des Oeuvres complètes d'André Ruyters ; Pierre Masson, auteur d'une étude publiée naguère aux PUL (André Gide, voyage et écriture, 1983) s'est joint à eux pour la présentation de ce monument épistolaire.
Authors, French --- Ecrivains français --- Correspondence --- Correspondance --- Alibert, François-Paul, --- Gide, André, --- Alibert, François Paul, --- Gide, Andre --- -Correspondence --- Ecrivains français --- Alibert, François-Paul, --- Gide, André, --- Gide, André --- Alibert, François-Paul --- Correspondence. --- Correspondance. --- Gide, André Paul Guillaume --- Žid, Andre, --- Zhiīd, Andrah --- Jīd, Āndrah --- Chi-te --- Gide, André Paul Guillaume --- Jiddo, Andore --- Zhid, A. --- Zhid, Andre --- L̲īṭu, Āntrē --- Zint, Antre --- Jit, Ān̲ṭrē --- چيد، اندريه --- Authors, French - 20th century - Correspondence --- Gide, André, - 1869-1951 - Correspondence --- Alibert, François Paul, - 1873- - Correspondence --- Literature (General) --- littérature française --- littérature --- littérature épistolaire --- lettre --- XXe siècle --- Gide, André, - 1869-1951 --- Alibert, François Paul, - 1873 --- -Authors, French --- Alibert, François Paul, - 1873-
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Le jeudi 23 avril 1896, dans sa chambre de la rue des Tonneliers à Marseille, un jeune poète de 18 ans, qui vient de faire paraître à compte d’auteur un recueil de vers symbolistes, reçoit la visite inattendue d’André Gide, de huit ans son aîné. Entre Edmond Jaloux et l’auteur de Paludes et du Voyage d’Urien dont il lit les œuvres à la manière d’un bréviaire où pulser un sens à sa vie et à son engagement littéraire, c’est le début d’une longue amitié qui, sans être ni pour l’un ni pour l’autre de premier plan, durera avec ses cimes et ses creux jusqu’à la fin de leurs jours. La correspondance, inaugurée par cette première rencontre, constitue d’abord pour le plus jeune une véritable initiation morale et intellectuelle, jalonnée par ses lectures renouvelées des œuvres de l’aîné – le « Récit de Ménalque », Les Nourritures terrestres et L’Immoraliste qu’il est l’un des premiers à comprendre - puis par l’écriture de ses premiers textes en prose qu’il soumet tremblant à son maître, enfin par l’attente fiévreuse de ses visites qu’il souhaiterait toujours plus fréquentes. Cette amitié passionnée de l’apprenti poète pour l’écrivain déjà reconnu par une élite pourrait sembler disproportionnée, mais Gide, qui ressent une vive sympathie pour l’enthousiasme de ce néophyte, éprouve auprès de lui la force de l’influence en littérature en l’aidant à se découvrir romancier. Ces lettres, inédites pour l’essentiel, découvrent ainsi les débuts d’une aventure intellectuelle et montrent que l’éducation d’un esprit ne consiste pas à le faire pareil à soi, mais à développer sa profonde singularité, son « idiosyncrasie » aurait dit Gide. Elles redonnent aussi vie à Edmond Jaloux, que son œuvre abondante, injustement oubliée, porta à l’Académie et dont le magistère, exercé notamment aux Nouvelles littéraires, fit de lui le critique le plus redouté de son temps.
Jaloux, Edmond --- Gide, André --- Écrivains français - 20e siècle - Correspondance --- Gide, André <1869-1951> - Correspondance --- Jaloux, Edmond <1878-1949> - Correspondance --- Gide, André <1869-1951> --- Jaloux, Edmond <1878-1949> --- Écrivains français - 20e siècle - Correspondance --- Gide, André <1869-1951> - Correspondance --- Gide, André <1869-1951> --- Literature (General) --- littérature française --- littérature --- littérature épistolaire --- lettre --- XXe siècle
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Née sur les bancs du lycée Henri IV à l’automne 1888, l’amitié entre André Gide et Léon Blum s’épanouit, malgré la différence de leurs origines et de leurs parcours scolaires, grâce à leur amour commun pour la littérature. D’abord hésitante, parfois contrariée, en tout cas d’une inégale ferveur, elle survit aux accidents de la vie et après soixante années se révèle enfin telle qu’en elle-même. Leur correspondance, malgré les quelques lacunes qu’elle conserve encore, témoigne de cette conquête réciproque du respect et de l’affection, par delà le clivage évident entre les années littéraires et les années politiques de Blum. Malgré la dissemblance de leurs destins, leur commune évolution de l’écriture vers l’engagement public provoque entre eux un rapprochement inattendu que les épreuves du temps de guerre transforment en une reconnaissance apaisée. Cette nouvelle édition, augmentée de 29 lettres inédites de Gide rapatriées en 2010 des Archives spéciales de Moscou à Paris, modifie l’équilibre de la correspondance que nous connaissions. Gide, qui en devient la figure prépondérante (53 lettres contre 33 de Blum), y apporte des points de vue jusqu’alors mal connus sur l’Affaire Dreyfus ou l’avenir de l’Europe après la Grande Guerre. L’abondant commentaire prend en compte cet éclairage nouveau et une préface inédite raconte l’aventure des lettres retrouvées.
Literature (General) --- littérature française --- antisémitisme --- politique --- littérature --- littérature épistolaire --- XXe siècle --- lettre
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On ne peut tout à fait comprendre l’œuvre et la vie d’André Gide sans y marquer la place essentielle tenue par son amitié avec Eugène Rouart. De 1893 à 1936, les liens entre les deux hommes, souvent tendus, parfois distants, restèrent affectueux, malgré les événements et les idées qui ont pu les troubler. Leur Correspondance, une des plus importantes et des plus révélatrices parmi celles que Gide entretint avec les plus notables de ses contemporains, aborde des domaines très divers : la littérature, bien sûr, mais également les beaux-arts, la sexualité, la politique, l’industrie et le commerce, les affaires, l’agriculture... Élevé dans un milieu de peintres, de musiciens, d’hommes politiques, d’industriels, Rouart offrait à Gide de nombreuses ouvertures dans le monde culturel de son époque. L’homosexualité rapprocha les deux amis. C’est dans ses lettres à Rouart que Gide conçut le projet d’écrire Corydon. Dédicataire de Paludes, Rouart écrivit un roman, La Villa sans maître, qui inspira L’Immoraliste où les chapitres sur l’activité agricole en particulier portent l’empreinte de cet homme dont Gide dira que sa vie était « la plus compliquée, la plus foisonnante et la plus dramatique » qu’il ait pu voir. Antidreyfusard fougueux en 1898, Rouart devint quelques années plus tard un pilier de la IIIe République - maire, conseiller général, chef de cabinet d’un ministre important, enfin sénateur. Captivé par le caractère hors norme de son ami, Gide se laissa entraîner par lui dans diverses entreprises commerciales que la publication de ces lettres éclaire pour la première fois. Elles fournissent aussi des précisions inédites sur la crise que le ménage Gide traversa en 1916-1918 et d’où naquit La Symphonie pastorale. L’intensité avec laquelle Rouart poursuivait ses ambitions, écartelé entre sa vie publique et ses désirs intimes, trouvait en Gide, constamment à l’affût d’expériences psychologiques hors du commun, un observateur attentif, toujours prompt à mettre à profit…
Literature (General) --- littérature française --- littérature --- littérature épistolaire --- lettre --- XXe siècle
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C’est à Florence, en 1896, qu’André Gide et Fédor Rosenberg se rencontrent. Leur amitié est d’emblée si vive que l’orientaliste russe accompagne Gide et son épouse Madeleine pendant une partie de leur voyage de noces. Plus tard, il rend régulièrement visite aux Gide, à Cuverville notamment, et devient un familier des proches de l’écrivain. Cette amitié, en grande partie épistolaire, perdurera jusqu’à la mort du « bon Fédor », en juin 1934. Cette correspondance donne à lire un Gide intime, prêt à dévoiler son homosexualité à un interlocuteur qui fait de même ; elle offre aussi un témoignage historique et culturel sur l’Europe des lettres et la circulation des idées au début du xxe siècle. En arrière-fond des réflexions sur la vie quotidienne, la santé, les projets en cours ou la littérature, sont aussi évoquées la Première Guerre mondiale et la révolution bolchévique, que viennent matérialiser des interruptions momentanées dans les échanges entre les deux hommes. Si toutes les lettres n’ont pu être retrouvées, ce sont près de 350 courriers qui sont rassemblés ici. Ces trente-huit ans de correspondance assidue permettent de découvrir le dialogue passionné entre le « contemporain capital » et son « ami le plus délicat, le plus sûr et le plus fidèle ».
Literature (General) --- Russie --- révolution --- lettre --- voyage --- Cuverville --- amitié --- homosexualité --- littérature --- Dostoïevski --- Gide, André, --- Rosenberg, Fédor,
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Voici enfin publiée intégralement – les seules lettres de Régnier l’avaient été il y a vingt-cinq ans – l’importante correspondance d’André Gide avec celui qui fut d’abord pour lui un poète admiré (son aîné de cinq ans) et un ami très proche avec lequel il fit son premier vrai voyage (à travers la Bretagne, en 1892). Pendant plus de dix ans, leurs lettres font revivre toute cette fin-de-siècle littéraire riche et bouillonnante de productions originales. Pierre Louÿs et le milieu Heredia (Régnier et Louÿs furent les gendres du poète des Trophées), Paul Valéry, Froncis Jammes... sont parmi les acteurs de cette chronique. Mais Gide, en 1900, eut le bon goût de ne guère aimer le roman un peu trop « polisson » de Régnier, La Double Maîtresse : blessé, le susceptible auteur ne devait jamais lui pardonner cette critique, et se déroba toujours à une réconciliation, que Gide souhaitait pourtant. Leurs relations s’espacèrent, dans une progressive glaciation ; un dernier échange épistolaire en 1911 ne fut suivi, de la part de Régnier, que par des témoignages d’hostilité rancunière vis-à-vis de son ancien ami, devenu à ses yeux « un médiocre prosateur à la médiocrité prétentieuse »,— Gide demeurant, lui, fidèle à son admiration de jeunesse et faisant une belle place aux vers de Régnier dans son Anthologie de la poésie française de la Pléiade.
Régnier, de, Henri --- Gide, André --- Authors, French --- Ecrivains français --- Correspondence. --- Correspondance --- Gide, André, --- Régnier, Henri de, --- Correspondence --- Regnier, Henri de --- Ecrivains français --- Gide, André, --- Régnier, Henri de, --- Littérature française --- Correspondance. --- Gide, Andre --- Régnier, Henri de --- Littérature française --- Authors, French - 20th century - Correspondence --- Gide, André, - 1869-1951 - Correspondence --- Regnier, Henri de - Correspondence --- Literature (General) --- littérature française --- littérature --- littérature épistolaire --- lettre --- XXe siècle --- Gide, André, - 1869-1951
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