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L’autorité, thème majeur de la philosophie politique, apparaît comme un mystère (ou une mystification) dans nos sociétés modernes où l’on déplore (ou célèbre) sa disparition, au moment même où les « relations de pouvoir » paraissent s’imposer dans certaines théories comme la clé ouvrant toutes les portes du savoir sociologique, par ses capacités infinies de dévoilement des intérêts cachés au cœur de toute relation sociale. Pourtant, à l’issue d’un examen approfondi, réunissant des lieux aussi divers que la Chine, l’Inde, la Nouvelle-Calédonie, la Nouvelle-Guinée, les Philippines, la Russie, la Tunisie et Wallis, des sociétés aux régimes politiques allant de l’empire à la « société sans État » en passant par la démocratie et des religions allant de l’islam au chamanisme, l’autorité se révèle être une dimension nécessaire et consubstantielle à la vie sociale, articulant et ordonnant les valeurs fondamentales qui régissent la pensée et l’action collectives. En plaçant chaque forme d’autorité observée dans le tout de chaque culture, ce travail dégage non seulement certaines conclusions quant à la nature de l’autorité, mais invite également à des considérations méthodologiques générales en soulignant les impasses des « anthropologies potestatives » pour lesquelles seuls les rapports de pouvoir sont au fondement de l’ordre social.
Anthropology --- autorité --- autorité/pouvoir --- holisme --- anthropologie politique --- postmodernisme --- pouvoir
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Prix Gabriel de Bonnecorse décerné en 2008 à l'étudiant ayant excellé dans une réflexion fondamentale sur l'évolution du droit. Faisant référence à un assemblage d’éléments en interaction permanente, la parenté présente les caractéristiques d’un système. La thèse repose sur l’idée selon laquelle la parenté est aujourd’hui insaisissable à plus d’un titre tant dans sa structure, que dans ses fondements. Très vite, il est apparu que sous l’apparente stabilité de la notion, le système de parenté était en réalité menacé de déconstruction. Face à cette menace de déconstruction, il fallait tant préserver que restructurer le système de parenté. Préserver d’abord, ce qui doit demeurer inaliénable et indisponible, c’est-à-dire les structures essentielles au système, la bilinéarité, la différenciation des sexes et des générations ainsi que la pérennité du lien établi. Restructurer ensuite, c’est-à-dire redéfinir les fondations de la parenté sur une éthique de responsabilité afin d’axer la vie de la parenté sur un principe d’effectivité. Le système de parenté doit donner une place juridique au père et à la mère qui ont décidé de répondre de cette fonction. Il en résulte que l’établissement volontaire du lien de parenté doit être valorisé afin de consacrer corrélativement une responsabilité irrévocable limitant de facto le contentieux de la parenté. Par ailleurs, le lien de parenté ne doit pas se résumer à une inscription sociale, à un titre, il doit exister et perdurer dans le temps. Dès lors, la relation parentale comme l’inscription généalogique ont été renforcées afin d’assurer l’effectivité du système de parenté.
succession --- parentalité --- homoparentalité --- autorité parentale --- famille --- filiation
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En référence à la question posée par Foucault (“Qu’est-ce qu’un auteur ?”, 1969), la réflexion collective menée ici propose de revenir sur les fondements sémantiques de la notion et sur son lien originaire avec celle d’ “autorité”. Il s’agit d’explorer, au travers de ces 15 contributions, la riche polysémie du latin auctor, dans ses implications juridiques et politiques, philosophiques et théologiques, rhétoriques et littéraires, et dans son évolution vers le français ‘auteur’. Une première section présente les sens fondamentaux de auctor : étymologie et rapports avec le verbe augeo, examen de divers cas de synonymie. La deuxième est consacrée aux aspects institutionnels et historiques : signification de la formule patres auctores à propos du Sénat romain, autorité politique et auctoritas historiographique chez Tite-Live et chez Tacite, image au fil des siècles de Brutus, fondateur de la république romaine et artisan de liberté. La troisième envisage les usages philosophiques (auctor et auctoritas chez Cicéron, auctor et interpres chez Sénèque), les développements littéraires (passage au ier siècle du sens de “garant” à celui d’ “auteur” comme modèle à suivre ou initiateur d’un genre, construction d’une persona auctoriale chez Jérôme), enfin l’idée d’ “auteur divin” dans la pensée païenne puis chrétienne (auctor uniuersi et expressions similaires). La quatrième partie porte sur les prolongements et mutations du Moyen Âge et de la Renaissance : statut de l’auteur dans la réécriture des textes hagiographiques et dans l’écriture épistolaire, émergence aux xvie-xviie siècles de la figure moderne, qui s’affranchit de la tradition et affirme son originalité.
History --- artisanat antique --- auteur --- autorité --- sénat romain
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Comment penser et exercer l'autorité ? Longtemps, la notion fut dénoncée et remise en cause tant sur le plan social que culturel. Aujourd'hui, elle fait l'objet d'une forme de réhabilitation dans le débat public au risque de servir de slogan et de remède à tous les problèmes actuels de la société française. Dans ce contexte, il semble utile de poser à nouveaux frais la question formulée par Hannah Arendt à la fin des années 1950 : « Qu’est-ce que l’autorité ? ». C’est l’objectif que se donne cet ouvrage collectif franco-allemand dans une approche pluridisciplinaire. Au croisement de l’histoire, de la philosophie et de la science politique, il vise à interroger les notions gravitant autour de celle d’autorité comme le pouvoir et la domination pour mieux réfléchir à partir de cas concrets aux conditions pratiques de l’exercice de l’autorité en France et en Allemagne au xixe et au xxe siècle. En cernant au plus près ces pratiques d’autorité, on est mieux à même de dégager les stratégies d’accommodement, de résistance ou de contournement qui permettent de rendre compte de la complexité du social.
Autorité --- Pouvoir (sciences sociales) --- Power (Social sciences) --- Authority --- Power (Philosophy) --- Autorité. --- Power (Social sciences) - France --- Power (Social sciences) - Germany --- Autorité. --- Philosophy --- philosophie --- domination --- pouvoir
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Clifford – qui considère la malhonnêteté intellectuelle comme étant en quelque sorte l’immoralité par excellence, puisque toutes les autres formes d’immoralité sont susceptibles d’en découler directement ou indirectement – soutient que la religion doit rester sous la dépendance de la morale, en ce sens (pour commencer) qu’elle doit, elle aussi, satisfaire la règle fondamentale de la bonne conduite en matière de croyance, même si cela risque de lui poser un problème qui pourrait se révéler tôt...
Philosophy --- éthique de la croyance --- autorité --- Clifford --- Wittgenstein
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La figure du maître n’a cessé d’évoluer, de l’Antiquité à l’époque moderne et la relation entre le maître et l’élève a toujours engagé, de la part de ce dernier, une constante recherche d’équilibre entre dépendance et autonomie, entre respect de l’autorité et émancipation, pour l’affirmation d’un « moi » face à un « Vous » qui le précède et le forme. D’un point de vue institutionnel et historique, nous assistons aujourd’hui à un profond questionnement sur les pouvoirs du maître et sur la légitimité des stratégies magistrales. D’un point de vue éthique, ce même regard critique nous amène à nous questionner sur la différence entre le bon et le mauvais maître, entre la maïeutique et l’assujettissement des consciences. D’un point de vue littéraire et artistique, nous reconnaissons la dette que chaque époque a contractée à l’égard des grandes personnalités qui ont su synthétiser l’esprit de leur temps, le marquer de leur empreinte, voire le dépasser. Le choix du thème de ce volume est le fruit d’un besoin de réflexion à la fois historique, sociale, anthropologique, littéraire et artistique sur le statut et les fonctions de la figure du maître.
Literary Theory & Criticism --- autorité --- maître --- disciple --- psychanalyse
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Social Sciences, Interdisciplinary --- autorité --- crises --- littérature --- histoire --- mutations --- normes
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La crise de l’autorité, dont les origines remontent au seizième siècle et qui est susceptible de définir jusqu’à nos jours toute la période moderne, n’empêche pas la notion d’autorité de conserver sa pertinence et sa fonction régulatrice dans l’ordre de la littérature, où elle aide à penser l’idée d’auteur. C’est l’hypothèse dont ce volume procède, en regroupant tous les articles qu’a suscités le Groupe φ au long de deux années de séminaire et au terme d’un colloque international – à l’instar des programmes et des ouvrages précédents du Groupe (Littératures sous contrat, L’engagement littéraire, Littérature et exemplarité). Il s’est agi, pour un ensemble d’une quarantaine de chercheurs, de relever dans une perspective de théorie littéraire le défi lancé en philosophie politique par Hannah Arendt dans La Crise de la culture : « En pratique aussi bien qu’en théorie, nous ne sommes plus en mesure de savoir ce que l’autorité est réellement. ». La faillite pluri-séculaire de l’autorité comme tradition, et la critique moderne et contemporaine de l’auctorialité comme garantie du sens, promeuvent des formes singulières et paradoxales de fonction-autorité ou d’effet-autorité en littérature, en suscitant les modalités originales de leur reconnaissance ou de leur contestation. Quatre mouvements composent ce volume, qui s’achève sur un épilogue (étude et entretien) consacré par Jean-Louis Jeannelle à l’œuvre critique de Susan R. Suleiman, professeure à l’Université de Harvard.
Literature --- Authority in literature --- Littérature --- Autorité dans la littérature --- Philosophy. --- Philosophie --- Litterature --- Autorite dans la litterature --- Auteur (esthétique) --- Autorité --- autorité --- Art d'écrire. --- Autorité. --- Thème littéraire. --- Congrès. --- Dans la littérature --- littérature --- Littérature --- Autorité dans la littérature --- Literature (General) --- auteur --- esthétique
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De l'autorité : personne aujourd'hui n'en ignore les crises et les bouleversements. Mais vouloir reproduire certains modèles du passé, dans l'espoir de « restaurer » l'autorité, a tôt fait de montrer ses limites. Les inclinations autoritaires penchent, on le sait, vers une pente dangereuse. Tout comme on sait ardus la tâche et les efforts d'innover en matière d'autorité. Entre le respect des limites et la nécessité des transgressions, la voie sur laquelle devenir humainement « auteur et répondant » de sa parole et de ses actes, envers soi-même comme envers autrui, n'est jamais tracée d'avance. Cette voie n'est pas étrangère à la foi, à son intelligence et à ses pratiques. Les croyant-e-s, leurs communautés et leurs institutions sont d'autant plus concerné-e-s qu'en la matière, l'autorité touche aux convictions profondes, aux manières de se référer à des textes fondateurs et des traditions, ainsi qu'aux rapports avec la société. Les études réunies dans ce volume se proposent d'en rendre compte, et d'en dégager quelques enjeux actuels, sous l'éclairage de l'histoire, de la philosophie et de la théologie. La perspective est donc pluridisciplinaire. Elle est aussi œcuménique, à la mesure de l'importance actuellement reconnue aux rapports entre autorité et dialogue, comme entre autonomie et obéissance. Traiter ces questions n'est pas faire « une » théologie de l'autorité, mais examiner les possibilités données à l'intelligence de la foi, pour qu'elle devienne auteure et répondante de ce qu'elle peut dire et faire dans le temps présent.
Philosophy --- Religion --- autorité --- transgression --- foi --- pratique religieuse --- texte fondateur --- croyance --- autonomie --- obéissance --- dialogue --- doctrine
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Au quotidien la population roussillonnaise d’Ancien régime est plutôt respectueuse de l’ordre établi par les autorités locales ou monarchiques ainsi que des traditions ancestrales, familiales ou professionnelles. De son sommet jusqu’à sa base, la société nord catalane se fonde sur des hiérarchies acceptées par tous. Les Roussillonnais reproduisent tout au long de leur vie des attitudes et comportements marquant, consciemment ou non, leur soumission ou leur intégration d’une organisation sociale inégalitaire mais dans laquelle ils se reconnaissent. Leur participation tout au long de leur vie au fonctionnement des institutions locales, qu’elles soient politiques, professionnelles ou religieuses, leur confère un rôle actif dans la conservation et la transmission des usages légués par leurs aïeux. Ils s’intègrent ainsi parfaitement dans des processus pluriséculaires. Seuls remettent en cause ces modes de fonctionnement des comportements, généralement ponctuels et considérés comme marginaux, dont l’interprétation doit être faite avec beaucoup de précautions car, à la vérité, peu d’actions semblent animées par un rejet pur et simple de l’ordre établi, qu’il soit économique ou professionnel, social, familial, politique, administratif ou religieux. L’illégalité ou criminalité n’est pas endémique, si ce n’est pour ce qui touche à la frontière, en particulier la contrebande. Pour autant, les comportements relevant de l’indiscipline et l’irrespect des lois, des autorités politiques, des bonnes moeurs ou des préceptes religieux suscitent toujours autant d’intérêt car ils nous offrent l’opportunité de nous immerger dans la société roussillonnaise, d’en découvrir les rouages et codes sociaux, leurs éventuelles contestations ou transgressions et les processus de maintien ou rétablissement de l’ordre.
History --- Ancien régime --- XVIIIe siècle --- Moyen Âge --- autorité --- pouvoir royal --- justice royale
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