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Les « tiges de mil » et les « pattes du héron » sont l’image du désarroi. Celui qui, dans l’un des poèmes tamouls étudiés ici, saisit la poétesse quand elle se rend compte qu’elle n’est pas un objet d’amour pour l’homme qui lui a promis le mariage, mais une proie pour un séducteur. Une image qui convient parfaitement au poème, à la fois aimé et trahi par son traducteur. Comment illustrer dans la traduction française le champ de liberté que représente le champ de mil ? Comment transmettre au lecteur le choc de la désillusion, provoqué dans l’original par la superposition des tiges élancées du mil et des longues pattes du héron ? Comment rendre en français cette apparition paradoxale, imaginaire et réelle, qui fait éclater la vérité comme un coup de théâtre ? Existe-t-il un type de difficultés spécifiques à la traduction des poésies orientales ? Quelles solutions les traducteurs de langues orientales peuvent-il apporter au dilemme de la traduction ? Pour tenter de répondre à ce type de questions, il était nécessaire d’organiser les conditions d’un dialogue entre des praticiens de la traduction, spécialistes de langues et cultures orientales, et des spécialistes issus de différents domaines des sciences humaines (sociologie, histoire, littérature comparée, théorie de la littérature, esthétique, traductologie, etc.). Le présent ouvrage constitue le premier volume des actes de la recherche « Lire et traduire les poésies orientales » (2005-2012). Il traite principalement des poésies de langues extrême-orientales (chinois, coréen, japonais, vietnamien) et des poésies de langues indiennes (bengali, gujarati, kannada, malayalam, panjabi, sanskrit, tamoul, télougou).
Poetry --- traduction --- poésie --- traductologie
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Alors qu’il s’est réfugié à l’automne de 1444 dans une petite ville autrichienne pour échapper à l’épidémie de peste qui règne dans l’entourage de Frédéric III, où il vit, Æneas Silvius Piccolomini, qui deviendra pape en septembre 1458 sous le nom de Pie II, consacre ses loisirs forcés à composer une épître contre la vie de cour. Cette lettre, adressée à son ami Johannes von Eych, conseiller de l’empereur, est rédigée en quelques semaines seulement. Elle constitue un bon exemple de l’attitude humaniste à l’égard du taedium curiae. Nourrie de multiples références à la littérature latine classique (Juvénal et Cicéron), elle doit aussi beaucoup aux écrits de Poggio Bracciolini et du théologien médiéval Pierre de Blois. En raison de son importance littéraire, la composition de Piccolomini a très rapidement reçu les honneurs de traductions. C’est le domaine français qui inaugure la série des translations, avec une transposition réalisée avant juillet 1477, aujourd’hui conservée dans le manuscrit, Paris, BnF, fr. 1988. Demeuré inédit, ce texte mérite une attention toute particulière. Il illustre clairement les difficultés liées au passage d’un idiome à un autre, surtout quand le latin humaniste de départ est nourri de citations prélevées dans le latin classique, mais aussi influencé par l’italien, langue maternelle de l’auteur. C’est pourquoi le classique travail philologique d’établissement du texte est ici accompagné d’une analyse des moyens que le traducteur a mis en œuvre pour rendre sans trop d’infidélités son modèle.
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A l’occasion du départ à la retraite de Michel Ballard, ses amis et collègues ont tenu à lui offrir ce volume d’hommages, en signe de reconnaissance et de gratitude envers un enseignant-chercheur qui a largement contribué au développement de la recherche en traductologie. La place qu’il occupe dans ce domaine se mesure d’ailleurs à l’aune des nombreux participants à ce volume, issus de huit pays différents. La traductologie dans tous ses états : ce titre à dessein polysémique reflète le double fondement de ce recueil, qui donne la parole à des auteurs explorant la traductologie sous divers aspects mais qui témoigne aussi de l’émoi suscité par cette fin officielle d’activités. Cet ouvrage offre des regards croisés et complémentaires sur divers aspects théoriques et pratiques de la traduction et de la traductologie et évoque quelques-uns des champs de recherche qui furent et demeurent ceux de Michel Ballard.
Language & Linguistics --- littérature --- traduction --- traductologie
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La forme la plus primitive de toute littérature, c’est le cri inarticulé du premier homme devant un univers mystérieux, incompréhensible. Après, les choses se sont civilisées, mondanisées, compliquées, obscurcies.
Literature (General) --- traduction --- littérature --- cri --- linguistique --- traductologie --- reformulation
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Ce volume explore le concept du « double » en traduction pour en dégager les limites et parvenir à une appréhension plus fine de cette pratique qu’est la traduction. Le double peut être vu sous l’angle du lien qui unit texte de départ et texte d’arrivée mais aussi de la relation qu’entretiennent auteur et traducteur, qui se révèlent parfois être les mêmes dans le cas de l’auto-traduction. Les couples de langues soumis à l’étude sont l’anglais et le français d’une part, et le français et le roumain d’autre part. Les articles ici réunis reflètent une variété d’approches et de points de vue qui tentent d’articuler théorie et pratique. Ils montrent que ce que la traduction établit est un rapport dialectique et dialogique entre les textes, les hommes et les cultures et que la théorie gagnerait à dépasser la notion de « double » et à accorder davantage de place à celle d’« entre-deux », ce qui permettrait peut-être de mieux rendre compte de la complexité, de la subtilité et des nécessaires compromis qui sont constitutifs de la traduction.
Language & Linguistics --- double en traduction --- traductologie --- auteur --- traducteur
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Face aux nombreuses invitations à « traverser les frontières » qui marquent les limites disciplinaires des sciences humaines, ce volume propose une réflexion sur la nature des relations entre la traductologie et ses domaines limitrophes. Cette dernière s’est en effet historiquement définie par rapport aux disciplines connexes, et ses « virages » récents ont souvent correspondu à l’appropriation de problématiques et méthodologies exogènes. Mais la recherche récente ne témoigne-t-elle pas aussi de formes « réciproques » de l’interdisciplinarité, où la mise en commun de ressources critiques résulte en un apport égal aux différentes disciplines en jeu ? Les travaux rassemblés dans ce volume explorent les interactions entre la traductologie et diverses disciplines, telles la philosophie, l’analyse du discours, les sciences de l’éducation, ou l’histoire culturelle et littéraire. Tout en faisant le point sur les pratiques courantes de l’interdisciplinarité en traductologie, le volume propose de nouvelles pistes théoriques et méthodologiques mettant en valeur la contribution actuelle et potentielle de la discipline aux autres domaines de recherche en sciences humaines.
Language & Linguistics --- Social Sciences, Interdisciplinary --- traduction --- traductologie --- interdisciplinarité
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La traduction est aujourd’hui omniprésente et indispensable pour permettre la communication entre les peuples et les cultures. C’est pourtant une activité multimillénaire, qui n’a pas toujours revêtu les mêmes formes ni connu les mêmes enjeux. L’histoire de la traduction, partie intégrante de la discipline que l’on appelle la traductologie, permet de mieux cerner les contextes culturels dans lesquels s’inscrit la traduction et de suivre l’évolution des réflexions concernant cet objet polymorphe. Dans cet ouvrage publié à titre posthume, le chercheur internationalement reconnu qu’est Michel Ballard nous livre le fruit de ses dernières réflexions et apporte un nouvel éclairage sur la place de la traduction dans l’Antiquité, en tenant compte des publications récentes dans le domaine. La période examinée va de l’Égypte ancienne à saint Jérôme, en passant par la Mésopotamie, la Grèce, l’époque ptolémaïque et Rome. Translation is everywhere today and is essential to allow people and cultures to communicate. Yet, this activity goes back thousands of years and it has not always assumed the same form, nor have the stakes always been the same. The history of translation, which is part and parcel of the discipline called “translation studies”, makes it possible to have a better understanding of the cultural contexts in which translation is embedded and of the changing reflections about this multi-faceted object.
Translating and interpreting --- Traduction --- History --- Historical linguistics --- Translation science --- Antiquity --- Humanities, Multidisciplinary --- Language & Linguistics --- histoire --- traduction --- Antiquité --- traductologie
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Cet ouvrage étudie les conditions d’émergence historiques et discursives du « droit de traduction » et du droit qui l’administre : le droit d’auteur. Privilégiant une approche essentiellement archéologique, le livre montre comment la conception classique de la traduction a joué un rôle sensible dans la formation du discours juridique qui a contribué à l’avènement de l’auteur et de son droit tels que conçus aujourd’hui. Soucieux d’une meilleure diffusion du patrimoine culturel mondial, l’ouvrage propose une nouvelle politique du droit de traduire qui n’interroge pas seulement le droit d’auteur comme catalyseur de la marchandisation de la production intellectuelle, mais également le droit international comme instrument de l’impérialisme culturel de la globalisation. L’étude démontre comment le « droit de traduction », conçu désormais non plus dans le champ juridique traditionnel, mais plutôt dans celui d’une résistance politique, devient alors un « droit à la traduction ». Dire le droit de traduire et sa liberté, c’est remettre l’éthique du rapport à l’altérité au coeur de nos préoccupations. Traduire librement, pour les plus défavorisés, c’est la possibilité de se nourrir de la connaissance et de la culture des autres tout en préservant leur identité, leur indépendance et leur ouverture sur le monde.
Language & Linguistics --- traduction --- traductologie --- culture --- histoire --- philosophie --- langage --- aspect économique --- interprétation --- droit d’auteur --- droit de traduction
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L’année 1830 a marqué l’histoire de l’Europe et de la France : indépendance de la Grèce et de la Belgique, avènement d’un régime monarchique constitutionnel autour du roi Louis-Philippe (Monarchie de Juillet), prise d’Alger, bataille d’Hernani autour de V. Hugo à Paris, publication du roman de Stendhal Le Rouge et le Noir, etc. Cette riche actualité tant politique que littéraire, placée sous le signe du romantisme, va de pair, en France, avec une intense activité éditoriale (libéralisation des lois sur la presse) et une ouverture vers l’étranger qui se reflète tout particulièrement dans la publication de traductions. Que/qui traduit-on en langue française en 1830 ? Quelles sont les langues les mieux représentées ? Les traducteurs les plus actifs ? Incluant les pays francophones frontaliers (Suisse, Belgique) mais aussi les pays européens (voire extra-européens) ayant eu des liens linguistiques avec la France, ce sondage sur l’année 1830 effectué dans divers supports éditoriaux allant des revues aux anthologies en passant par les manuels scolaires, permet de dresser une première esquisse du paysage traductologique de langue française à un moment charnière du XIXe siècle. Le colloque « Traduire en langue française en 1830 » a été organisé par Christine Lombez, Professeur de Littérature comparée à l’Université de Nantes, dans le cadre du projet HTLF (Histoire des Traductions en Langue française, à paraître aux éditions Verdier).
Theory of literary translation --- anno 1800-1899 --- France --- History --- Language & Linguistics --- histoire --- traduction --- romantisme --- activité éditoriale --- paysage traductologique --- traductologie --- langue française
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Au croisement de plusieurs langues et idiomes, de plusieurs domaines de recherche et techniques d’analyse textuelle - littérature et traductologie d’une part, stylistique, psychanalyse et génétique d’autre part –, cette étude cherche à retracer les procédés de réécriture mis en œuvre par Samuel Beckett lorsque ce dernier s’auto-traduit. Le corpus, qui comprend la plupart des textes dits « courts » de Beckett, nouvelles et pièces, couvre les années 1946-1980. L’étude s’appuie essentiellement sur une lecture comparée des versions jumelles qui révèle la topographie modifiée du texte auto-traduit, lequel constitue un des seuils de l’œuvre. Elle prend aussi largement en compte les avant textes bilingues, objet d’une attention particulière en annexe. La traduction se révèle être un art de l’empêchement voué à l’inachèvement, l’auto-traduction un travail de (mal)-citation de soi prolongeant le travail intra et intertextuel inscrit dans une œuvre qui ne cesse de se citer d’un texte à l’autre. Chaque texte est ainsi vu en concurrence avec son double, qui offre une vision décentrée du Moi et de son rapport avec le monde.
Theory of literary translation --- Beckett, Samuel --- Language & Linguistics --- traduction --- traductologie --- critique --- auto-traduction --- littérature comparée --- texte auto-traduit --- œuvre littéraire
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