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Mode d’expression collectif qui renvoie aux notions de communauté, d’identité et de territoire, la langue entretient avec la voix, en tant que cette dernière est d’abord sens, des rapports complexes et bien souvent ambigus. S’y mêlent, s’y entrecroisent et s’y superposent l’opposition entre le collectif et le singulier, entre l’original et le commun, les hiérarchies entre systèmes (comme la distinction saussurienne entre parole langue et langage) et modes, notamment de représentation du discours ; ou encore les relations entre corps et code. Le présent ouvrage a pour ambition de déméler, au sein de la littérature irlandaise moderne, ces notions entrecroisées de voix et de langue(s), et d’en cerner les modulations, les errances ou les silences. Des œuvres romanesques (James Joyce, Seamus Deane, Dermot Bolger, Bernard McLaverty) aussi bien que des textes dramatiques (Samuel Beckett, Denis Johnston) ou poétiques (Derek Mahon, Eavan Boland) sont ici sondés, ou mieux « écoutés », dans des perspéctives diverses (linguistique, sémiotique, historique...) qui toutes se mettent au service d’une réflexion commune sur cet indéscriptible du langage qu’est la voix dans son rapport à la langue et aux langues.
English literature --- Littérature anglaise --- Irish authors --- History and criticism --- Auteurs irlandais --- Histoire et critique --- Littérature anglaise --- Literature (General) --- voix --- littérature --- littérature de langue anglaise --- Irlande --- théâtre
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« Le but de l’écriture, c’est de porter la vie à l’état d’une puissance non personnelle », nous dit Gilles Deleuze. En définissant ainsi la littérature, Deleuze nous demande de ne plus la penser en termes thématiques, ni même génériques, mais plutôt en termes d’activité et de créativité. De sa définition, entre esthétique et esquisse d’une théorie de la réception, de « l’impersonnel » du texte littéraire comme « flux qui conjugue avec d’autres flux », naissent de nombreuses questions : l’impersonnel peut-il nous aider à mieux penser le texte et, inversement, aider le texte à se penser soi-même ? Comment le texte et l’écriture amènent-ils l’écrivain à dépasser le seuil de sa propre vie, son propre contexte, sa propre histoire pour toucher quelque chose en dehors de la vie ? Qu’arrive-t-il au lecteur d’un tel texte ? Qu’advient-il dans cette rencontre entre lecteur et texte impersonnel ? Ouvert à toutes les littératures d’Europe et d’Amérique, cet ouvrage est la réponse de chercheurs, de philosophes et de poètes à cette notion problématique. Par-delà la définition deleuzienne, il s’agit d’établir un dialogue entre l’impersonnel et les concepts connexes d’impersonnalité, de dépersonnalisation et de voix collective en littérature. Pour que l’impersonnel ne soit pas simplement le négatif d’une personnalisation valorisée.
Self in literature. --- Comparative literature --- Literature, Modern --- Identity (Psychology) in literature. --- Moi (Psychologie) dans la littérature. --- Identité (Psychologie) dans la littérature. --- Littérature comparée --- History and criticism. --- Thèmes, motifs. --- Literature (General) --- littérature --- psychologie --- Moi --- point de vue --- esthétique
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Le théâtre se trouve au carrefour de la construction et de la déconstruction de conceptions de la nation, participant à la fois à l'élaboration et à la remise en question d'identités nationales. Théâtre et nation donne à ce nexus toute sa dimension hybride et éclatée dans une perspective résolument internationale et contemporaine. Les différentes contributions qui composent l'ouvrage traitent d'une grande variété d'époques historiques et de cultures dramatiques. Ensemble elles posent des questions essentielles : quel théâtre pour quelle nation ? Mais aussi quelles nations pour quel théâtre ? Et surtout quelles formes théâtrales pour quelles identités nationales, y compris celles aujourd'hui en recomposition ? L'ouvrage se divise en trois parties. Du cas français, historiquement et philosophiquement emblématique, à la remise en cause des identités nationales et aux regards croisés entre théâtres de différentes nations, il jette un éclairage nouveau sur des aspects souvent peu connus de cette interaction entre théâtre et nation.
Theater --- Nationalism and literature --- Théâtre --- Nationalisme et littérature --- History --- Histoire --- Théâtre --- Nationalisme et littérature --- théâtre --- nation --- identité nationale
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Revues modernistes ou revues d’avant-garde ? On oppose souvent les termes « modernisme » et « avant-garde » : le « modernisme » serait une révolution essentiellement littéraire et artistique, sans efficacité au-dehors des murs de l’atelier ou de l’univers restreint des littérateurs ; à l’inverse, l’« avant-garde » constituerait un modernisme politisé, qui s’attaque à l’institution de l’art et vise à transformer ses rapports avec la vie et la société. Le terme d’avant-garde est employé surtout à propos de groupes dont l’agitation a été bruyante ou a su, un temps, se greffer sur des partis révolutionnaires : futurismes en Italie et en Russie, dada et surréalisme en France. Le terme de modernisme, en revanche, est plutôt employé dans l’univers anglo-américain pour désigner des auteurs canoniques et élitistes (Joyce, Eliot, Pound et quelques autres), sous l’influence d’une tradition critique (le new criticism) qui a longtemps cherché à gommer le caractère collectif et la puissance contestataire de cette production littéraire. Guide international des revues modernistes et réflexion sur cet enjeu central de la critique contemporaine, cet ouvrage dépasse l’opposition entre avant-garde et modernisme, pour montrer des hommes et des femmes, à l’œuvre dans un monde dont ils perçoivent les difficultés autant que les beautés. Champ d’expérimentation et champ de bataille, les revues modernistes sont ouvertes à toutes les polémiques.
Literature (General) --- modernisme --- périodiques --- littérature
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