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Dans le jargon des étudiants, doctorants et de nombreux chercheurs, la « PCI » tient la place d’un « manuel » essentiel dont un dix-neuviémiste ne saurait pas plus se passer qu’un latiniste de son Gaffiot. Publié en 1990 à la suite d’un programme de recherches initié conjointement par l’Université Blaise Pascal (Clermont-Ferrand II) et l’Université de Montréal (Montréal) en 1984, faisant suite à un colloque tenu à Clermont-Ferrand en 1987, ce volume, pionnier en son temps, constituait bel et bien une première anthologie de la critique d’art pour la seconde partie du XIXe siècle, cette période dont les études allaient prendre par la suite une si considérable importance. Inutile de dire que l’ouvrage, épuisé depuis longtemps, manquait au paysage éditorial et nécessitait une réédition. C’est bien à ce travail salutaire que s’est donc attelé son principal acteur de l’époque Jean-Paul Bouillon en collaboration fructueuse avec Catherine Méneux ; si l’on pense que le professeur Bouillon vient tout juste de prendre sa retraite académique et que Catherine Méneux a été, presque au même moment, élue maître de conférences à l’Université de Paris I, cette heureuse entreprise éditoriale témoigne aussi d’une sorte de transmission éloquente d’une manière de voir les choses, d’une méthode, d’une rigueur dont bénéficie toute la jeune école d’histoire de l’art française, en grande partie grâce au professeur Bouillon. Disons le tout de suite, ce volume n’est pas une réimpression ; il n’est pas non plus un nouveau livre. Si le travail de mise à jour a bénéficié des travaux intervenus entretemps et fort nombreux quant à la critique d’art (bibliographie, notes, précisions biographiques etc.), le parti a été pris de ne pas refondre l’ouvrage en lui adjoignant d’autres sujets et d’autres auteurs. Modifie-t-on un « classique » ? La Promenade du critique influent tient une telle place dans l’historiographie que c’eut été sacrilège d’en mitiger le contenu par des ajouts ou des modification qui auraient transformé cet objet désormais historique en quelque chose qui n’aurait été « ni lui-même ni tout à fait un autre. ». Suffisamment de travaux voient le jour dans ce champ largement ouvert désormais pour que soit maintenu avec respect le corps intact de ce volume qui n’a perdu malgré deux décennies ni son actualité, ni son utilité. De fait, la clarté du plan fait de l’ouvrage un véritable dictionnaire des critiques de cette moitié de siècle, non exhaustif peut-être, si l’on songe au programme ambitieux poursuivi depuis quelques années par l’INHA et qui inclut historiens et écrivains d’art (sans publication de texte toutefois), mais la distribution du volume en quatre chapitres, correspondant aux décennies, et raisonnés par des dates marquantes (essentiellement les Exposition universelles), l’introduction synthétique qui précède chaque section, l’approche monographique qui présente un critique (environ 90 en tout), livre sa bibliographie et en restitue un texte marquant n’a rien perdu de ses qualités scientifiques et éditoriales pas plus que de son aspect très pratique. On doit saluer le travail minutieux de Catherine Méneux dans la mise à jour des notices bibliographiques afin qu’y soient intégrés les travaux nombreux consacrés à ces critiques depuis 1990 ; la comparaison des deux éditions révèle l’ampleur prise par ce sujet dans l’historiographie essentiellement française qui persiste, contre vents et marées, et à juste titre croyons-nous, à accorder aux textes d’époque une place cruciale dans l’appréciation du paysage artistique, des mentalités et des débats intellectuels dont les œuvres, les artistes, les tendances esthétiques furent l’objet. On se contentera de regretter que l’éditeur ait renoncé aux illustrations qui donnaient un visage aux critiques publiés tout comme à la réduction de l’image de couverture à un détail qui, par surcroît sans sa légende (le titre de l’ouvrage puisqu’il s’agit de la lithographie de Daumier représentant La promenade du critique influent au Salon de 1865, critique courtisé par les attitudes diverses d’artistes plus ou moins obséquieux) lui fait perdre son sens : ces caprices de maquettiste et ces économies de bouts de chandelles ne sont guère dignes d’un excellent éditeur comme Hazan. Mais laissons cela et réjouissons-nous de voir réapparaître un ouvrage qui, par son aspect anthologique autant que documentaire, n’a pas trouvé d’équivalent jusqu’à présent.

Art criticism --- Critique d'art --- Histoire de l'art --- Ecrit théorique --- History --- 19e siècle --- Histoire --- Art criticism - France - History - 19th century.

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Art museum curators --- Art appreciation. --- Art --- Art criticism. --- Aesthetics. --- Exhibition techniques --- Martin, Jean-Hubert,

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Art museum visitors --- Art museums --- Psychology. --- Psychological aspects. --- art criticism --- kunstkritiek --- musea --- museums [buildings] --- Museology --- Art

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Des réflexions du peintre postimpressionniste sur le sens, le rôle, les moyens et les fins de la peinture. A l'aune de sa propre expérience, l'artiste note les effets de certains procédés, étudie le sens de certaines techniques, etc. ©Electre 2015

art criticism --- Painting --- Aesthetics of art --- Aesthetics --- Peinture --- Esthétique --- Philosophy --- Technique --- Philosophie --- Bonnard, Pierre --- Esthétique --- Bonnard, Pierre.

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kunsttheorie --- Winckelmann, Johann Joachim --- History as a science --- Art criticism --- Critique d'art --- History --- Congresses --- Histoire --- Congrès --- Winckelmann, Johann Joachim, --- Criticism and interpretation --- Critique et interprétation