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Comment six paroisses montagnardes ont-elles pu devenir un État aux institutions sans pareilles ? Ancrée dans un Moyen Age mythifié, l’étrangeté d’Andorre a fasciné des générations d’historiens, de juristes et d’anthropologues. Pour expliquer cette si singulière histoire, ils ont tour à tour évoqué le poids oppressant de la féodalité ou les contraintes terribles du milieu montagnard. En contrepartie, ils ont unanimement admis que les populations locales n’avaient joué aucun rôle dans le devenir de leur pays. À partir d’une étude serrée de la documentation médiévale, ce livre montre au contraire toute la cohérence des communautés andorranes et restitue les stratégies qui leur permirent de s’adapter aux structures de leurs temps et de leurs terres. Dénonçant une lecture pré-construite des textes, l’auteur dévoile au fil des pages les négociations, les arrangements, les adaptations, qui ont constitué la société andorrane, depuis l’organisation des seigneuries jusqu’à la souveraineté des Vallées, depuis l’évolution des pratiques successorales jusqu’à la genèse d’un discours identitaire. L’enjeu de cet ouvrage, en effet, est aussi de méthode. Roland Viader déborde l'étude de cas par un comparatisme exigeant, et s’appuie sur le dossier andorran pour interroger les catégories classiques des modèles historiques, juridiques et anthropologiques. Quel visage prend la féodalité face aux exigences de la montagne ? Le « système des maisons » pyrénéen est-il aussi ancien qu’on l’a dit ? Que signifie la reconnaissance institutionnelle des communautés ? Autant de questions qui trouvent en Andorre des réponses assurément originales.
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À l’automne 1936, Claudio Sánchez Albornoz considère qu’il n’a plus rien à faire à Lisbonne, où il représentait jusque-là la république espagnole, mais il répugne à prendre part aux combats fratricides de la guerre civile. Où aller ? Pourquoi pas à Bordeaux, où l’université l’avait reçu comme docteur honoris causa ? « Affaire entendue », lui téléphone Georges Cirot, doyen de la faculté des lettres. Don Claudio reprend ainsi son travail de professeur jusqu’à l’arrivée des Allemands. C’est à Bordeaux, entre 1937 et 1940, qu'il a écrit ses Origines de la féodalité, trois volumes qu’une autre université d’accueil, celle de Mendoza (Argentine), publie en 1942. S’associant à l’hommage que la communauté scientifique lui rend à l’occasion du centième anniversaire de sa naissance, historiens français et espagnols se sont rencontrés sur la voie ouverte par Sánchez Albornoz, et il était naturel que cette manifestation se tînt à Bordeaux et prît la forme d’un colloque précisément consacré à la féodalité. Cet hommage n’est pas de complaisance. Sur bien des points essentiels — le « désert » de la vallée du Duero, la Castille, « îlot d’hommes libres dans une Europe soumise au servage », la formation des seigneuries, etc. —, les intervenants s’éloignent, parfois considérablement, des thèses naguère soutenues par don Claudio. Ces intervenants n’en sont que plus à l’aise pour reconnaître en Sánchez Albornoz leur maître et l’un des plus grands historiens qu’ait connus l’Espagne. Otoño 1936. El profesor Claudio Sánchez Albornoz, que rechaza tomar parte en los combates que desgarran su patria, acepta la invitación de Georges Cirot, decano de la facultad de letras de Burdeos. Es en Burdeos donde, hasta la llegada de las tropas alemanas en junio de 1940, enseña historia de la Edad Media y redacta lo esencial de su Origines de la féodalité, que aparecerá en Mendoza (Argentina) en 1942. Con ocasión del centenario de su nacimiento, la comunidad científica ha deseado rendir homenaje a…
Feudalism --- Feudal tenure --- Civilization, Medieval --- Land tenure --- Land use --- Land use, Rural --- Chivalry --- Estates (Social orders) --- Feudalism - Congresses. --- Moyen-âge --- féodalité
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Le Languedoc, un pays sans féodalité ? On l’a cru pendant longtemps. Ce livre démontre qu’il n’en est rien. Dans cette vaste région, de la Garonne au Rhône, une dense trame de châteaux et de seigneuries s’est constituée aux xie et xiie siècles, où le serment féodal et le fief tenaient le premier rôle. Les barons, vicomtes Trencavel ou seigneurs de Montpellier, ont su organiser de grandes principautés faisant entrer dans leur fidélité la majeure partie de l’aristocratie languedocienne. Ces dominations eurent un rôle fédérateur et unificateur à l’échelle du Languedoc, mais elles firent aussi figure de force centrifuge. Dans la deuxième moitié du xiie siècle, malgré tous ses efforts, le comte Raimond V n’est pas parvenu à réduire militairement ou par la diplomatie la puissance des Trencavel, ancrée dans six vicomtés - Albi, Nîmes, Béziers, Agde, Carcassonne et Razès - qui sont fichées comme un coin au beau milieu de ses États. Il ne trouva d’issue que dans la dénonciation de l’hérésie qui avait conquis les terres vicomtales, déclenchant le cataclysme qui emporterait sa lignée. Hélène Débax, s’appuyant sur les riches sources laïques, démonte ici, dans toute leur complexité, le maillage serré des serments féodaux et les réseaux des détenteurs de châteaux, entre la fin du xe marquée par la déliquescence des principautés carolingiennes et le début du xiiie qui a vu le roi reprendre une place dans le jeu politique méridional.
Feudalism --- Nobility --- Féodalité --- Noblesse --- History --- Histoire --- Trencavel family --- Languedoc (France) --- Politics and government --- Social life and customs --- Féodalité --- Feudalism - France - Languedoc - History --- Acqui 2006 --- Languedoc (France) - History --- Languedoc (France) - Politics and government --- Languedoc (France) - Social life and customs --- Medieval & Renaissance Studies --- féodalité --- histoire --- domination
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L’alternance des cultures et des friches est une façon ancienne de gérer l’exploitation des terres, qui fut décriée par les Modernes mais très appréciée des sociétés que l’on disait traditionnelles. Dans les campagnes de l’Europe médiévale et moderne, une grande partie des terres était ainsi cultivée un ou deux ans avant d’être laissée en pâturages ou en broussailles pendant deux, trois ou cinq ans, dix ou vingt parfois. Les recherches rassemblées dans ce volume permettent de mesurer l’importance et la variété de ces pratiques de cultures temporaires, d’en préciser les chronologies et d’en redessiner les géographies. Partout, en effet, sur les landes britanniques comme dans les forêts nordiques, dans les maquis italiens comme sur les monts galiciens, le succès de ces cycles culturaux interroge les logiques historiographiques. Loin d’apparaître comme des techniques archaïques, extensives et peu efficaces, les cultures temporaires s’y révèlent comme des adaptations complexes et parfois très récentes, qui exigeaient un lourd investissement en travail mais offraient en contrepartie des rendements spectaculaires. Elles dévoilent un monde longtemps ignoré, où les défrichements ne sont plus le geste fondateur d’une conquête définitive des terroirs, mais des pratiques courantes et répétitives où s’actualisait en permanence, à travers la distribution des usages de la terre, une grammaire élémentaire de l’appropriation du sol.
History of the law --- History of Europe --- Archeology --- Crop rotation --- Land use, Rural --- Assolement --- Utilisation agricole du sol --- History --- Congresses --- Histoire --- Congrès --- Europe --- Rural conditions --- Congresses. --- Conditions rurales --- Congrès --- Medieval & Renaissance Studies --- époque moderne --- féodalité --- agriculture
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La Rouergue a connu une profonde mutation sociale aux environs de l’an mil : c’était jusque là un pagus d’origine antique où régnaient l’ordre public carolingien incarné par les comtes, le respect de la loi écrite, la grande propriété dispersée ; l’esclavage subsistait, mais les alleutiers paysans étaient nombreux sur leurs terroirs libres. Cet ordre ancien commence à faiblir à partir de 950, mais C’est quelques années plus tard que la crise éclate : la documentation révèle de violentes secousses sociales entre 985 et 10.50. le comte Raimond III ne parvient plus à se faire obéir, les moines de Conques chassent leur abbé en titre, les plaids ne sont pins respectés, les paysans vendent leurs alleux. L’ouvrage offre un remarquable panorama de l’état de la société du temps, des tensions qui la traversent, du changement qui la restructure pour déboucher sur une nouvelle société qui présente toutes les caractéristiques d’une société féodale. Reposant sur une recherche rigoureuse, alimentée aux sources les plus larges, chartes en latin et en langue d’oc, récits hagiographiques et sources littéraires, cet ouvrage fondamental pour l’histoire du Moyen Age rouergat en renouvelle les connaissances et les orientations conceptuelles.
Feudalism --- Féodalité --- Rouergue (France) --- France --- History --- Histoire --- Féodalité --- History. --- Rouergue (France) - History --- France - History - Capetians, 987-1328 --- Medieval & Renaissance Studies --- an mil --- Moyen Âge --- histoire --- société féodale
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Originally published in 1965. In A Baronial Family in Medieval England: The Clares, 1217–1314, Michael Altschul studies the Clare family during the thirteenth century. The Clares spearheaded the struggle to enforce Magna Carta in the Barons' War. Historians prior to Altschul tended to neglect the Clares' history given the scattered nature of the archives documenting their time as a politically influential and powerful family. This book unfolds chronologically, outlining the Clares' rise to preeminence and describing how they administered their estates and income.
Feudalism. --- Feodalite --- Feudalism --- Clare. --- Clare family. --- Clare (Famille) --- Great Britain. --- Great Britain --- Clare family --- Feudal tenure --- Civilization, Medieval --- Land tenure --- Land use --- Land use, Rural --- Chivalry --- Estates (Social orders)
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Cet ouvrage est le fruit d'une réflexion commune lancée par ses deux directeurs qui, au fil de leurs travaux de leurs discussions et de leurs entretiens, ont à de nombreuses reprises eu envie d'établir des ponts et des passerelles entre la société féodale chère à l'un et le monde carolingien qui retenait l'attention de l'autre. À de nombreuses reprises, ils se sont retrouvés sur des interrogations communes qui touchaient aux aspects les plus pragmatiques de ces mondes, où les enjeux de pouvoir, le contrôle de la terre et de la société, la transmission de son rang et de son importance continuaient à puiser leur origine et leurs méthodes dans un passé magnifié. Aussi leur a-t-il paru utile d'associer à leur démarche d'autres chercheurs des universités de l'Ouest pour tenter une synthèse au niveau des pouvoirs locaux, car c'est à ce niveau d'encadrement, où les soucis d'une mutation politique due à l'effacement des souverains carolingiens est le moins sensible, qu'on est le mieux à même de percevoir les continuités, les mutations graduelles, les nouvelles stratégies visant à permettre à ceux qui se veulent quelqu'un de tenir le rang auquel ils prétendent. Volontairement chaque auteur s'est circonscrit dans une espace étroit pour permettre d'établir des comparaisons et saisir ainsi les principes communs comme les diversités qui président à l'action des pouvoirs locaux dans la France du centre et de l'ouest du VIIIe au XIe siècle.
Local government --- History. --- Féodalite --- Política e governo (história) --- Idade média. --- Feudalismus. --- Politisches System. --- Regionalverwaltung. --- To 1328 --- Le Mans <2003> --- To 1328. --- Le Mans <2003>. --- Féodalite --- 8th-11th centuries --- Administration locale --- Local government. --- Politics and government. --- Histoire. --- France --- France. --- Frankreich. --- Politics and government --- Politique et gouvernement --- Power (Social sciences) --- Feudalism --- Carolingians --- Pouvoir (Sciences sociales) --- Carolingiens --- History --- Congresses --- Histoire --- Congrès --- Mediaeval history --- Institutions --- Congresses. --- Local government - France - History. --- Political Science --- administration locale --- pouvoir politique --- féodalité --- Empire carolingien --- civilisation
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Le phénomène de la coseigneurie est reconnu depuis longtemps comme une des modalités de fonctionnement du système seigneurial, bien qu’il soit resté quelque peu en marge de la recherche. Il a souvent été pensé comme une spécificité méridionale et, de ce fait, mis de côté dans la plupart des grandes synthèses sur la société féodale. La présente recherche a pour ambition de considérer la pluralité des seigneurs non comme une forme marginale mais comme une des expressions courantes de la domination aristocratique aux XIe-XIIIe siècles. De fait, un certain nombre de figures historiographiques trouvent un sens nouveau lorsqu’on les considère en regard les unes des autres : les pariages ou paréages connus dans tout l’Occident, compris comme des fondations de bourgs, de villages, de villes neuves de toute sorte ; le parage normand, institution successorale qui instaure le temps d’une ou plusieurs générations une seigneurie partagée à l’intérieur de la parenté ; les pairs de châteaux ou pairs de principautés flamands ; les Ganerbenburgen très fréquents dans tout l’espace germanique de l’Empire, châteaux tenus en parts de coseigneurie, dont la gestion complexe était codifiée au sein de Burgfrieden ; les societates italiennes, qu’elles portent sur des châteaux ruraux ou des tours urbaines, créant des parentèles artificielles ; la behetría castillane, pouvoir collectif d’un certain nombre de diviseros ou naturales sur un village, etc. Et bien entendu la coseigneurie méridionale qui éclate au détour de tout type de sources, entre les Alpes et l’Océan. En somme, dès que les textes sont assez précis pour permettre de l’apercevoir, il semble que partout il existe des biens tenus en commun, des seigneuries divisées et des châteaux partagés. Dans une société d’ordres comme l’est celle de l’Occident des XIe-XIIIe siècles, c’est une question essentielle de déterminer si ces relations horizontales, la coseigneurie et la parité, sont une perturbation ou bien un élément régulateur des…
Land tenure --- Nobility --- Power (Social sciences) --- Social history --- Property --- Feudalism --- History. --- Europe --- Social conditions --- Propriété foncière --- Propriété --- Noblesse --- Pouvoir (Sciences sociales) --- Féodalité --- Histoire sociale --- Histoire --- Conditions sociales --- History --- Medieval & Renaissance Studies --- seigneurie --- coseigneurie --- Moyen Âge --- société féodale --- hiérarchie sociale --- Seigneurie --- Féodalité --- Aristocratie --- France (sud) --- Droit féodal --- Seigneurs --- Seigneuries --- Propriété foncière --- Pouvoir (sciences sociales) --- Moyen âge --- Politique et gouvernement
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Centré sur les structures féodales rurales, le livre vise à répondre à travers une comparaison internationale à l’échelle du Vieux Continent à quelques grandes questions : – En dépit de l’extrême diversification des formes de la seigneurie, n’y a-t-il pas sur les traits majeurs une certaine uniformité dans toute l’Europe ? – Ne faut-il pas, pour comprendre les ressemblances et différences, faire intervenir dans le jeu paysans-seigneurs trois autres acteurs, l’un direct la noblesse, les deux autres externes : l’État et la ville ? Du même coup, si l’ouvrage de Guy Lemarchand se veut essentiellement un livre d’histoire sociale, il ne peut se couper de l’énoncé de certaines grandes données économiques et démographiques dont le poids effectif doit être discuté. De là toute une série de questions supplémentaires : – La grande question du « pourquoi la liberté paysanne à l’Ouest, le servage à l’Est ? », peut-elle être résolue en s’en tenant à l’histoire nationale de chaque État ? Pourquoi seulement « une féodalité naissante au Sud-Est » ? – Quelles sont les raisons de la vague d’abolition de la féodalité qui parcourt l’Europe de 1760 à 1860 et quelle est la validité du couple théorique « révolution par le bas » et « révolution par le haut » ? Quel est alors le rôle de la Révolution française et du grand Empire napoléonien dans l’évolution européenne ? Au simple énoncé de ces interrogations, on comprendra toute l’ambition de l’ouvrage de Guy Lemarchand.
Peasants --- Serfdom --- Land tenure --- Nobility --- History. --- Europe --- Rural conditions. --- Agrarian tenure --- Feudal tenure --- Freehold --- Land ownership --- Land question --- Landownership --- Tenure of land --- Land use, Rural --- Real property --- Land, Nationalization of --- Landowners --- Servitude --- Forced labor --- Slavery --- Villeinage --- Law and legislation --- Histoire sociale --- XVIe-XIXe s., 1501-1900 --- Paysannerie --- Seigneurie --- Noblesse --- Peasants - Europe - History. --- Serfdom - Europe - History. --- Land tenure - Europe - History. --- Nobility - Europe - History. --- Europe - Rural conditions. --- rapports sociaux --- paysan --- système seigneurial --- féodalité --- seigneurerie
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