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La ségrégation sociale est un fait ancien dans la ville. Bien avant l'avènement de l'époque industrielle, les quartiers urbains pouvaient être plus ou moins marqués par des formes de division sociale. Toutefois, c'est au cours de la période contemporaine que la ségrégation est devenue nettement plus marquée au sein des villes, au point de constituer très progressivement un objet de recherche. Parallèlement, les pouvoirs publics en France ont placé la lutte contre la ségrégation au coeur des politiques publiques ayant pour finalité la régulation des déséquilibres socio-territoriaux marqués dans la ville. L'étude de la ségrégation est donc indissociable de l'analyse de la politique dite de la ville et des politiques locales de l'habitat. Cette exploration des liens tissés entre l'inégale répartition des catégories sociales et celle des caractéristiques du parc de logement, mais aussi la façon dont la question de la ségrégation ou de la mixité sociale est abordée dans la construction des politiques publiques sont explorées à une double échelle. L'ambition de cet ouvrage est en effet de faire le point sur l'état des connaissances de la géographie socio-résidentielle des villes françaises, tout en prenant appui sur des études de cas développées à partir de trois agglomérations situées dans l'Ouest de la France. Il s'agit d'une part de Nantes, capitale régionale des Pays de la Loire (550 000 habi-tants en 1999), d'autre part de deux petites villes moyennes qui avoisinent chacune les 50 000 habitants, à savoir Cholet (sous-préfecture industrielle du Maine-et-Loire) et La Roche-sur-Yon (préfecture de la Vendée à l'économie tertiaire et administrative).
Sociology & Social History --- Social Sciences --- Social Change --- ségrégation sociale --- Nantes --- géographie sociale --- politique de la ville --- politique du logement --- mixité sociale
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La question de la sécurisation des espaces résidentiels en milieu urbain n'est pas nouvelle. Elle se renouvelle sans cesse et deux tendances fortes semblent émerger au cours d'une période récente. La première est l'essor, voire la large diffusion dans certains contextes géographiques, d'enclaves résidentielles fermées destinées non plus seulement et principalement aux catégories aisées mais à destination des classes moyennes, enclave incarnée par la figure désormais banalisée mais assez réductrice de la gated community étatsunienne. La seconde résulte d'une modification des modalités de surveillance de l'espace urbain, sans que celle-ci s'accompagne d'une fermeture territoriale comme dans le cas de l'enclave résidentielle fermée. Cette double tension interroge la façon de vivre en ville et celle de se penser ou de se représenter en société, car au-delà de l'objectif sécuritaire souvent mis en avant mais non exclusif de l'ensemble des processus à l'ouvre, elle traduit fondamentalement une série de transformations profondes des modes de vie, des relations sociales et des rapports à l'espace. Cette analyse de la sécurisation des espaces résidentiels en milieu urbain, qui oscille entre auto-enfermement et surveillance sans fermeture, porte à la fois sur le contexte français et étatsunien.
Gated communities --- Communautés privées --- Sociology & Social History --- Social Sciences --- Communities - Urban Groups --- Communautés privées --- France --- Etats-Unis --- gated communities --- géographie sociale --- communautés fermées --- community policing --- autoenfermement résidentiel
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