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Au croisement de la sociologie de l'action publique et de la sociologie pragmatiste, l'ouvrage de Johann Michel explore les transformations depuis l'après-guerre des régimes mémoriels de l'esclavage en France. En s'appuyant sur une grande variété de matériaux empiriques (archives, entretiens, ethnographie), l'auteur distingue trois catégories de régimes mémoriels de l'esclavage, les conditions historiques de leur production et de leur autonomisation, les raisons de leur antagonisme, les possibilités de leur cohabitation. D'une part, le régime mémoriel abolitionniste tend à commémorer la République et les métropolitains blancs qui ont œuvré à l'émancipation des esclaves en 1848. D'autre part, le régime mémoriel anticolonialiste, qui prend son essor dans les mouvements nationalistes des DOM au cours des années 1960-1970, célèbre les luttes anti-esclavagistes et les héros de couleurs qui ont contribué à la libération des esclaves. Enfin, le régime victimo-mémoriel, qui se développe surtout à partir des années 1990, rend hommage aux souffrances des esclaves et s'inquiète de l'aliénation des sociétés post-esclavagistes. À travers cette typologie, Johann Michel cherche à théoriser, à la frontière de la mémoire collective et de la mémoire officielle, la notion pragmatiste de mémoire publique lorsque des groupes problématisent et publicisent un trouble mémoriel comme modalité de déni de mémoire.
Political Science --- esclavage --- mémoire collective --- mémoire historique
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Nous sommes capables de fabriquer le passé à la demande, de le façonner autour d'images, d'objets, de reconstitutions, où le passé est, précisément, « rejoué ». Ces pratiques, inspirées par des imaginaires, s'inscrivent dans ce qu'il est possible d'appeler des « cultures de l'histoire », diverses selon les époques. Cet ouvrage les replace dans la longue durée et s'efforce de comprendre leur intensification contemporaine, liée aux transformations d'ensemble des rapports au passé. Les exemples sont pris notamment dans les domaines de l'archéologie, de l'iconographie, des commémorations, des fêtes et spectacles d'histoire.
History in art --- Histoire dans l'art --- Historical reenactments --- Historic sites --- Art and history --- Interpretive programs --- Historical studies --- 930.2 --- Methoden en technieken van de geschiedwetenschap --- 930.2 Methoden en technieken van de geschiedwetenschap --- Memory --- Historic reenactments --- Historical re-enactments --- Historical reenactment --- History --- Re-enactments, Historical --- Reenactment of historical events --- Reenactments, Historical --- History and art --- Reenactments --- Historical reenactments - Congresses. --- Historic sites - Interpretive programs - Congresses. --- Art and history - Congresses. --- Memory - Congresses. --- MEMOIRE COLLECTIVE --- HISTOIRE DANS L'ART --- COMMEMORATIONS --- CONGRES
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Peut-on exister collectivement sans une histoire à présenter et à transmettre ? Chaque commune française n’a-t-elle pas des édifices, des objets, des vestiges à exposer et, au moins, un passé à raconter ? Évident ou discret, troué de lacunes et d’oublis, tiraillé entre l’archive et la légende, le récit historique fonde, dans nos sociétés, les identités dans le temps. Il a ses érudits, ses thèmes de prédilection et ses formes d’expression. Par l’intermédiaire de l’école, la Nation et la République ont longtemps délimité les horizons et posé les grands repères qui permettaient d’inscrire la localité dans leur "grand récit". Aujourd’hui, le paysage de l’histoire ordinaire se métamorphose sous nos yeux. D’autres acteurs la racontent d’autres pouvoirs la suscitent. Ils la donnent moins à lire qu’à voir, à toucher, à ressentir. Et puis, surtout, la référence spectaculaire au passé énonce d’autres façons de fonder et de partager un même lieu en produisant son sens. Ce livre explore ces nouveaux rapports à l’histoire. En nous conduisant du Larzac à la Creuse, du vignoble languedocien aux anciens sites industriels lorrains et stéphanois, de Martigues à Montpellier des ethnologues nous découvrent à quel point notre modernité a partout relancé deux débats cruciaux : qui a autorité pour représenter l’histoire ? Que faire ensemble de ces figures, de ces récits ?
History as a science --- History of France --- Local history --- Histoire locale --- France --- Historiography --- Historiographie --- Local history. --- Historiography. --- Historiography, Local --- History, Local --- Local historiography --- histoire --- ethnologie --- histoire locale --- patrimoine
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Les gouvernements et les acteurs politiques nationaux mettent en œuvre des politiques de la mémoire. Le fait n'est pas nouveau, mais la fréquence et l'intensité de ce type d'action publique semblent croître depuis une trentaine d'années. Le constat peut paraître paradoxal : entre l'éclatement du passé commun mis à mal par la crise de l'État-Nation et l'évanouissement de tout avenir radieux, l'échelon national peut-il encore promouvoir de grandes mythologies collectives, ou même mener une politique symbolique ? L'ouvrage s'attache à répondre à ces questions en analysant la construction des politiques du passé par les pouvoirs publics et par certains acteurs politiques nationaux. Les premiers, aux prises avec les zones d'ombre de la mémoire nationale, créent de nouvelles commémorations et s'essaient à dire le juste et le vrai en matière d'histoire. Ce faisant, ils répondent à une demande sociale qui, souvent contradictoire, les contraint à négocier la redéfinition du passé. Quant aux autres acteurs nationaux, ils revisitent aussi leur histoire pour consolider ou refonder leur identité. Fondé sur des études empiriques, ce livre est une contribution à la réflexion contemporaine sur la question des régimes d'historicité et des rapports entre histoire et mémoire.
Political culture --- Culture politique --- France --- Politics and government --- Politique et gouvernement --- Culture --- Political science --- Pʻŭrangsŭ --- Frankrig --- Francja --- Frant︠s︡ii︠a︡ --- Prantsusmaa --- Francia (Republic) --- Tsarfat --- Tsorfat --- Franḳraykh --- Frankreich --- Fa-kuo --- Faguo --- Франция --- French Republic --- République française --- Peurancih --- Frankryk --- Franse Republiek --- Francland --- Frencisc Cynewīse --- فرنسا --- Faransā --- Franza --- Republica Franzesa --- Gallia (Republic) --- Hyãsia --- Phransiya --- Fransa --- Fransa Respublikası --- Franse --- Францыя --- Frantsyi︠a︡ --- Французская Рэспубліка --- Frantsuzskai︠a︡ Rėspublika --- Parancis --- Pransya --- Franis --- Francuska --- Republika Francuska --- Bro-C'hall --- Френска република --- Frenska republika --- França --- República Francesa --- Pransiya --- Republikang Pranses --- Γαλλία --- Gallia --- Γαλλική Δημοκρατία --- Gallikē Dēmokratia --- فرانسه --- Farānsah --- צרפת --- רפובליקה הצרפתית --- Republiḳah ha-Tsarfatit --- פראנקרייך --- 法国 --- 法蘭西共和國 --- Falanxi Gongheguo --- フランス --- Furansu --- フランス共和国 --- Furansu Kyōwakoku --- Francija --- Ranska --- Frankrike --- France (Provisional government, 1944-1946) --- 프랑스 --- Falanxi --- Fa-lan-hsi --- 法蘭西 --- Frankrijk --- Frant︠s︡ --- Франц --- Frant︠s︡ Uls --- Франц Улс --- Political culture - France - Congresses. --- historiographie --- politique --- gouvernement --- mémoire collective
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Comment l’incorporation des ancêtres, qu’elle soit matérielle ou symbolique, peut-elle participer de l’identité du « moi » sans envahir le corps et l’âme de l’individu qui les porte ? La question des origines travaille en profondeur le processus de construction identitaire que ce soit à l’échelle des individus ou à l’échelle collective. Le rapport à l’ancestralité, comme chaîne de relation entre le passé et le présent, peut alors s’articuler au paradigme généalogique qui imprègne de nombreuses sociétés, pas seulement les sociétés « premières » – même si c’est sur ce terrain que les anthropologues ont d’abord investi cette notion – mais aussi les sociétés occidentales. La pensée de ce lien a une histoire savante et génère des pratiques sociales, qui impliquent les conceptions historiques de l’hérédité, de ses représentations et de son rôle dans la construction de l’individu en société. Le point de départ de notre réflexion porte ici sur la nature des récits généalogiques en tant que configurations narratives de l’identité des acteurs sociaux, du Moyen Âge à l’époque contemporaine. Cet ouvrage, ouvert à l’interdisciplinarité dans un souci diachronique de contextualisation du rapport aux ancêtres, cherche ainsi à comprendre comment l’ancrage de l’individu dans des existences passées peut être approprié par le sujet historique, à l’interface de l’économie psychique et de la vie sociale.
Genealogy. --- Genealogy --- Généalogie --- Social aspects --- Histoire --- Aspect social --- Psychological aspects --- Ancestry --- Descent --- Family history (Genealogy) --- Family trees --- Genealogical research --- Pedigrees --- Auxiliary sciences of history --- History --- Biography --- Heraldry --- Precedence --- Methodology --- Research --- histoire --- hérédité --- généalogie --- ancêtre
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Ce livre est le fruit d’un programme de recherches pluriannuel Penser les métissages porté en commun par plusieurs équipes pluridisciplinaires de l’UFR lettres, sciences de l’homme et des sociétés de l’université Paris 13/Sorbonne-Paris-Cité, aujourd’hui réunies au sein du Laboratoire Pléiade. Une journée d’études, plusieurs ateliers et un colloque international (21-23 septembre 2011) organisé à Villetaneuse en partenariat avec l’EHESS ont abouti à cet ensemble de textes. Par la diversité et le nombre d’études de cas proposées à travers le monde, de l’époque gréco-romaine à nos jours, l’ouvrage montre les difficultés mais aussi la pertinence et la fécondité d’une réflexion sur le métissage. À une époque où le discours sur le métissage est devenu courant, presque dépourvu de substance, ce livre rappelle les généalogies plurielles de ce concept, sa polysémie ou ses limites. Mais il interroge aussi les moyens de faire encore du métissage un concept opératoire en sciences sociales qui prolongerait le niveau des transferts culturels. Quels peuvent être, alors, les apports d’un tel regard, qu’il s’agisse d’aborder des situations de contact, de mélange, d’emprunts partiels, de rejet ou de domination, même pour des périodes ou des aires géographiques où la notion paraît absente de l’outillage mental des acteurs ?
Cultural fusion --- Race relations --- Culture diffusion --- Miscegenation --- Double appartenance (Sciences sociales) --- Relations raciales --- Diffusion culturelle --- Métissage --- History --- Histoire --- Métissage --- Cultural fusion - History - Congresses --- Race relations - History - Congresses --- Culture diffusion - History - Congresses --- Miscegenation - History - Congresses --- History. --- History of Social Sciences --- Ethnic Studies --- métissage --- concept sociologique --- sociologie
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