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On sait la contribution des ingénieurs des mines à la découverte du monde physique, leur apport à la connaissance de la matière et leur part dans l’invention de procédés pour son exploitation et sa transformation. On connaît moins leur participation, au cours du XIXe siècle, à la définition des sciences sociales. Frédéric Le Play (1806-1882), par ses recherches statistiques et métallurgiques, comme par son oeuvre de science sociale, a marqué de son empreinte l’École des mines. À sa suite, des ingénieurs, qu’ils soient du corps ou civils, entreprennent des enquêtes sur la condition ouvrière et les conflits sociaux, mais aussi concourent à la naissance des politiques sociales en faisant connaître les institutions de prévoyance du secteur industriel. À la croisée de la science et de l’action, ils dessinent un type nouveau d’ingénieur capable d’associer rationalité technique et sciences de la société : l’ingénieur social. Naissance de l’ingénieur social regroupe un choix de textes significatifs de la contribution des ingénieurs à cet essor des sciences sociales dans le monde industriel. Publiés entre 1856 et 1906, sous la signature de Frédéric Le Play (avec Albert de Saint-Léger et Adolphe Focillon comme collaborateurs), Lucien Fèvre, Jacques de Bellefond, Maurice Bellom, William Bertheault et Émile Cheysson, ils témoignent d’une conception originale où la saisie directe des faits sociaux est la pierre angulaire de l’interprétation des relations sociales et de leur transformation.
Sociology & Social History --- Social Sciences --- Social Change --- École des mines --- ingénieur des mines --- organisation ouvrière
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« Milice multicolore et sans patrie » selon les mots de Gambetta, les congrégations religieuses qui ont su se reconstituer après la tempête révolutionnaire, sont perçues, en cette fin de XIXe siècle, comme un obstacle à l’enracinement de la Troisième République. En digne fille de la Révolution, celle-ci entend bien faire taire les ambitions de l’Église et de ses soldats congréganistes. C’est par la force de la loi que les républicains espèrent parvenir à cet objectif. Ce programme, débuté dès 1879, va rapidement trouver ses opposants. Parmi eux, des juristes catholiques vont se grouper pour diriger la défense sur le terrain du droit : c’est ainsi que naît, en 1880, le « Comité de jurisconsultes des congrégations ». Réunissant praticiens et universitaires, ce Comité, dirigé par le baron Armand de Mackau, figure emblématique de la droite, se tiendra aux côtés des congrégations pendant près de vingt-cinq ans, luttant « la loi à la main » pour leur offrir, à l’échelle nationale, un extraordinaire service d’assistance juridique, qui s’avèrera en réalité être bien plus que cela. Droit civil, pénal, administratif, fiscal, ou encore droit des sociétés, peu de domaines échappent à son examen. Prétendant à une expertise neutre, dégagée de toute considération politique, ce Comité constitue un observatoire intéressant pour analyser l’enchevêtrement du juridique et du politique. Si le conflit entre les congrégations et la République demeure bien souvent examiné exclusivement sous un prisme politico-religieux, la découverte du fonds d’archives du « Comité Mackau » ouvrait dès lors une porte nouvelle sur la résistance juridique à laquelle cette bataille a donné lieu. À partir de là, s’imposait donc de repenser le problème sous un angle nouveau : celui d’un militantisme juridique catholique. Cette étude tend donc à examiner la manière dont ces juristes catholiques se sont emparés du droit comme arme de revendication, comme instrument de défense d’une cause et comme mode de…
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L'histoire des idées en Belgique reste encore largement à écrire et à découvrir. Cet ouvrage en dévoile un épisode particulièrement riche et spectaculaire entre 1886 et 1914. Dominée au plan politique par la question ouvrière, le rôle de l'Etat et le suffrage universel, cette période est marquée au plan scientifique par la montée en puissance des sciences expérimentales du vivant et par l'avènement controversé de la sociologie, des sciences sociales et de leurs nouvelles méthodes notamment statistiques, qui appellent de nouveaux modes de gouvernance. Ces évolutions engendrent une crise spirituelle et idéologique qui oppose les tenants du libre-arbitre individuel aux promoteurs des grands déterminismes sociaux ou biologiques. C'est dans ce contexte conflictuel que naît l'Ecole de Bruxelles, en opposition comme toujours avec Louvain, mais aussi des déchirements internes à l'Université libre de Bruxelles, concurrencée par l'Université nouvelle, mais aussi par l'Institut de sociologie Solvay. Dans ces laboratoires se prépare la grande transformation de l'État libéral en État social, mais aussi la création et la transformation radicale de disciplines comme la nouvelle pédagogie de Decroly, la criminologie de Prins, la physiologie et la psychologie expérimentales de Héger, l'irruption des sciences coloniales...
Intellectual life --- Law --- Sociological jurisprudence --- Philosophy --- Université libre de Bruxelles. --- Vie intellectuelle --- Droit --- Sociologie juridique --- Philosophie --- Sociologie juridique. --- Philosophie. --- Université libre de Bruxelles --- Université libre de Bruxelles
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Droit --- Philosophie. --- Histoire. --- 378.4 <44> --- Universiteiten--Frankrijk --- 378.4 <44> Universiteiten--Frankrijk --- Droit - Philosophie. --- Droit - France - Histoire.
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Law --- History --- Acts, Legislative --- Enactments, Legislative --- Laws (Statutes) --- Legislative acts --- Legislative enactments --- Jurisprudence --- Legislation --- Law - France - History - Congresses
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La 4e de couverture indique : "L'Histoire contemporaine du droit a aujourd'hui trouvé sa place dans les recherches et dans les enseignements en France et à l'étranger. Depuis quelques décennies, plus personne n'imagine que l'histoire du droit devrait s'arrêter en 1789 ou au XIXe siècle. Le temps est donc venu de proposer dans la collection "Méthodes du droit" un essai de synthèse sur les histoires contemporaines du droit. Le choix du pluriel "histoires contemporaines" correspond à la volonté des auteurs, tous les trois historien(ne)s du droit, de montrer la diversité des approches, des perspectives et des méthodes qui peuvent être employées par les historien(ne)s des différents droits de l'ère contemporaine. Ce champ disciplinaire désormais reconnu peut se décliner dans ses dimensions juridiques, historiques ou comparées. Destiné à la fois aux étudiants et aux chercheurs, cet ouvrage, fondé sur l'apport des travaux de sciences sociales et des historiographies étrangères, propose une série d'états des questions, de bibliographies et de guides pour stimuler des recherches nouvelles dans un champ largement internationalisé"
Law --- Comparative government --- Droit --- Institutions politiques comparées --- History --- History. --- Histoire --- Institutions politiques --- Histoire.
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Depuis longtemps, la pérennisation du pouvoir royal s’était appuyée sur un ensemble de techniques, de dispositifs et de pratiques de gouvernement parmi lesquelles se distinguait l’attribution d’une médaille ou d’une décoration qui permettait de mettre à l’honneur un sujet. Si les révolutionnaires de 1789 ont décrété la suppression de ces ordres royaux, l’Assemblée nationale de 1791 a considéré qu’il y avait toujours lieu d’attribuer des marques d’honneur aux citoyens. Bonaparte reconnaît au Conseil d’État en 1802 qu’une telle technique n’est pas incompatible avec l’idéal républicain : « Je défie qu’on me montre une République ancienne ou moderne dans laquelle il n’y a pas eu de distinctions... » Ainsi, l’honneur devient une affaire de mérite, rationalisable et génératrice d’un nouveau modèle d’élites. Recevoir une décoration, c’est donc être mis à l’honneur publiquement par l’institution qui la décerne. L’individu récompensé incarne un exemple de « vertu » et de « mérite ». L’attribution d’une médaille appartient à une logique de « distinction » et devient progressivement une « technique de gouvernement ». Dès le début du XIXe siècle, un véritable engouement pour les médailles et les décorations s’empare d’ailleurs de la nouvelle société bourgeoise. L’Empire et la République mais également l’Église ont distribué chacun à profusion ces marques de reconnaissance. Cette inflation de récompenses honorifiques qui ne se dément pas jusqu’au milieu du XXe siècle, et dans une large mesure jusqu’à nos jours, appelle une réflexion générale et une analyse socio-historique qui n’a jusqu’alors guère suscité l’intérêt des chercheurs en sciences sociales. Préalablement considéré comme poussiéreux et futile, réservé aux numismates et aux érudits, cet objet d’étude peut être revisité sous une double approche qui envisage la médaille et la décoration comme une technique relevant des « sciences de gouvernement » et un outil de fabrication des nouvelles élites. Pour la première fois,…
History --- médailles --- décoration --- honneur --- mérite --- élite --- histoire de France
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Les contributions qui composent cet ouvrage portent l’attention sur la vie deux fois séculaire des Facultés de droit de province, et plus précisément sur les efforts ou les choix qui ont contribué aux évolutions, aux adaptations de ces dernières. Elles pouvaient être étudiées comme des entités institutionnelles, un corps vivant - d’enseignants mais aussi d’enseignements - comme des lieux de dynamiques sociales et politiques ou comme espaces de production scientifique. Finalement c’est l’idée de conquêtes qui se dégage assez naturellement. Conquêtes universitaires, donc. Ou facultaires. Rien de martial dans ce mouvement. Rien d’uniforme non plus. Mais seulement la signification de réalités restituées par la diversité des sujets traités : jamais l’Université n’a cessé d’être un lieu de débat tourné vers ses objectifs, ses missions et ses méthodes. Jamais non plus, il ne semble qu’elle ait considéré une situation acquise comme indépassable, rendant douteuse l’image d’une institutio absolument hermétique et/ou prisonnière d’elle même. S’imposer parmi plusieurs territoires, administratifs ou symboliques ? Gagner le cœur des étudiants ou de leurs parents ? Etoffer les enseignements ? Adapter la recherche ? Les Facultés de droit semblent bien confrontées depuis leur rétablissement à ces questions vitales. Et si elles n’ont cessé de se réformer, malgré leurs résistances naturelles, elles l’ont fait en s’inscrivant à la fois dans le champ des objectifs assignés par l’autorité publique, extérieure, et dans celui de leur propre culture.
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L’occasion d’un colloque sur l’histoire des Facultés de droit de province au xixe siècle a été founie par le bicentenaire du décret du 17 mars 1808 qui a redonné aux Ecoles de droit le titre de Facultés qu’elles ont conservé de manière discontinue jusqu’à nos jours. Afin de délimiter le sujet, il a été décidé de se consacrer d’abord au xixe siècle (lato sensu) et aux Facultés de droit de province (même s’il ne faut pas ignorer les interactions avec celle de Paris). Ainsi se trouvaient directement concernées les Facultés de droit napoléoniennes : Aix - Caen - Dijon - Grenoble - Poitiers - Rennes -Strasbourg et Toulouse et celles créées ultérieurement à partir de la fin du Second Empire (Nancy - Douai) et du début de la IIIe République : Bordeaux - Lyon - Montpellier - Lille sans oublier le cas particulier d’Alger. Il est vrai que l’historiographie des Facultés de droit est restée trop longtemps le parent pauvre de la recherche sur l’enseignement supérieur français. Fort heureusement, l’on assiste depuis quelques années à un regain d’intérêt pour ces sujets. Le temps est venu, semble-t-il, de coordonner et de fédérer la recherche menée sur l’histoire des Facultés de droit et ce livre issu du colloque de 2008 y contribue. Les historiens du droit ne revendiquent aucun monopole en ce domaine et tous les talents sont les bienvenus comme on a essayé de le montrer dans l’élaboration même de cet ouvrage mais ils doivent résolument et collectivement se situer en première ligne sur ce chantier de recherche. Pour cela, ils doivent mieux se connaître, confronter leurs points de vue, se retrouver régulièrement, se soutenir davantage, intégrer aussi les jeunes chercheurs à cette recherche au long cours qui permettra, en connaissant mieux notre passé de mieux aborder les grands défis que connaît aujourd’hui l’Université française.
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Faire l’histoire de l’histoire est une démarche qui, depuis trente ans, est solidement installée au coeur des sciences historiques. Toutefois, jusqu’à présent, un domaine n’a guère fait l’objet de recherches historiographiques : l’histoire du droit. Cette discipline née dans l’enceinte des facultés de droit, a longtemps cultivé un « splendide isolement » à l’égard des courants qui ont traversé la « fabrique de l’Histoire », au nom d’une spécificité dont se réclament volontiers les juristes. Mais l’indispensable effort de réflexivité a fini par imposer ses exigences épistémologiques et c’est la vénérable Société d’Histoire du droit - fondée en 1913 - qui a mis à l’ordre du jour de ses Journées internationales, tenues à Toulouse en juin 2005, Thistoriographie de la discipline. Les 35 contributions réunies dans cet ouvrage explorent les racines anciennes de l’étude historique du droit, sa laborieuse introduction dans les facultés au cours du xixe siècle, l’invention et le développement de ses méthodes, de ses pratiques, comme de ses institutions propres (revues, sociétés savantes) au xxe siècle. Elles campent quelques figures notables qui l’ont illustrée et grâce à la participation de spécialistes espagnols, portugais, italiens, belges, néerlandais et roumain, elles offrent des comparaisons avec la situation française, et permettent de tracer un panorama d’ensemble très riche et, somme toute, d’une remarquable homogénéité.
Law --- Droit --- History --- Congresses --- Histoire --- Congrès --- Historiographie --- Congrès --- Histoire. --- Historiographie. --- histoire --- droit --- société savante --- faculté
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