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L’un des problèmes que pose l’Europe est celui des langues. On peut choisir une langue dominante, l’anglais global ou globish, pour l’économie des échanges, ou bien jouer le maintien de la pluralité, en rendant manifestes le sens et l’intérêt des différences. Ce Vocabulaire s’inscrit dans la seconde optique. Dirigé par Barbara Cassin, entourée d’une équipe de près de 150 chercheurs aux profils linguistiques et philosophiques les plus variés, le Vocabulaire européen des philosophies, publié en 2004, a fait date. Rédigé en français, ce « Dictionnaire des intraduisibles » est aujourd’hui traduit, c’est-à-dire réinventé dans une dizaine de langues. En capitalisant le savoir des traducteurs, il constitue une cartographie des différences philosophiques européennes. Il explore le lien entre fait de langue et fait de pensée, et prend appui sur ces symptômes que sont les difficultés de passer d’une langue à l’autre – avec mind, entend-on la même chose qu’avec Geist ou qu’avec esprit ? Pravda, est-ce justice ou vérité ? Et que se passe-t-il quand on rend mimêsis par imitation ? Chaque entrée part ainsi d’un « intraduisible » – non pas ce qu’on ne traduit pas mais ce qu’on ne cesse pas de (ne pas) traduire –, et procède à la comparaison de réseaux, terminologiques et syntaxiques, dont la distorsion fait l’histoire et la géographie des langues et des cultures. C’est un instrument de travail d’un type nouveau, indispensable à la communauté scientifique, en même temps qu’un guide de l’Europe philosophique pour les curieux de leur langue et de celles des autres. La présente édition se trouve augmentée d’un florilège d’entrées significatives ajoutées dans les différentes traductions dont il fait l’objet. On comprend ainsi qu’il s’agit d’un geste plutôt que d’une œuvre close : il fait de la traduction, comme savoir-faire avec les différences, un nouveau paradigme des sciences humaines.
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La doctrine de l'Etat rassemble les Leçons sur des contenus variés de philosophie appliquée données par Fichte à l'université de Berlin pendant le semestre d'été 1813. Elle est le dernier grand cours donné par Fichte avant sa mort en janvier 1814, et témoigne de l'état ultime de la pensée du philosophe, qui la présente lui-même à ses auditeurs comme livrant les résultats des recherches de toute une vie. Par " philosophie appliquée " Fichte n'entendait pas un quelconque effort d'adaptation de la philosophie théorique à une réalité étrangère au monde de la pensée, mais la mise en œuvre de la pensée philosophique elle-même en son essence pratique, c'est-à-dire en tant qu'elle est elle-même une force vitale de formation et de création sociale et politique. La Doctrine de l'Etat mobilise ainsi la totalité de l'œuvre philosophique de Fichte (phénoménologie, éthique, doctrine du droit, de l'histoire, de la religion) à seule fin de déterminer les conditions de la libération réelle et collective des hommes. Elle constitue, à ce titre, un témoignage précieux de cette philosophie fichtéenne de l'action qui, dans les années 1842-1844, inspira fortement la philosophie sociale allemande alors en rupture avec l'idéalisme spéculatif hégélien.
État --- Philosophie politique --- Philosophie --- Philosophie politique. --- Philosophie.
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Normes (philosophie) --- Droit --- Philosophie
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Il n'est pas de société sans normes. Mais sont-elles simplement des contraintes imposées par les activités des autres, des règles pour des comportements sociaux, ou bien sont-elles liées aux valeurs de notre société ? Analyse de la notion Le juriste pense pouvoir décrire les normes d'un système juridique sans se poser la question de leur valeur. Le philosophe communautariste pense à l'inverse que nous devons nos évaluations aux normes de notre communauté de vie. L'un comme l'autre sous-estiment le fait que les normes sont instituées. Créer et accepter une institution, c'est supposer qu'une fois devenue le cadre de nos activités, elle modifiera en retour les motivations qui guident les actions de chacun, rendant par là possibles des interactions qui ont pour nous une valeur. Dans cette perspective de l'institution, il est possible de distinguer les normes des valeurs, des règles et des conventions, et de se poser la question d'une vérité des normes. Étude de textes Nous irons des fondations conceptuelles de la règle aux mises en jeu des normes : de Wittgenstein, qui dans ses Recherches philosophiques insiste sur le lien des normes à leur usage, à Leibniz qui dans son Des conditions envisage des obligations conditionnelles à des faits ; puis de Kelsen, qui pense les normes à la fois dans leur positivité et leur caractère d'obligation, à Aristote (Éthique à Nicomaque) qui nous montre sur quels principes de justice peuvent reposer les normes.
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Médecine --- Bioéthique --- Philosophie --- Philosophie.
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Certaines questions sont ainsi faites qu'y répondre, même de manière négative ou détournée, revient nécessairement à éprouver ce qu’elles interrogent et à prouver en acte leur pertinence. La question « Pourquoi est-il si difficile de parler d’architecture? » est de cette sorte. Interrogeant les raisons qui rendent difficile le fait de parler d’architecture, elle oblige en définitive à parler de celle-ci et à courir le risque d’échouer sur les écueils annoncés. Sous ses dehors inoffensifs, il s’agit en fait d’une « question piège ». Piège posé en terrain glissant qui plus est, car elle rend problématique toute parole constituant l’architecture comme un objet de savoir. Et ce faisant, elle amène inexorablement qui veut y répondre à mettre en cause, sur un mode proprement épistémologique, les fondements de la discipline nommée Théorie de l’architecture. Souhaitant aborder une question de fond tout en jetant un regard critique sur ses propres travaux et les résultats de la discipline à laquelle il contribue, le LAA s’est saisi de cette question faussement badine, véritablement épineuse et quelque peu insidieuse, pour en faire le prétexte d’un colloque qui s’est tenu les 3, 4, 5 décembre 2013, au Centre international pour la ville, l’architecture et le paysage (CIVA). Quinze intervenants de diverses origines disciplinaires s’y sont succédé dont le présent ouvrage rassemble les communications. Ces dernières permettent d’apprécier la multiplicité des approches, les divergences de vues, mais aussi les difficultés de la question et le bonheur de quelques réponses audacieuses.
Architecture --- Philosophie --- Philosophie.
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La revue Les Cahiers philosophiques de Strasbourg publie des articles relevant principalement de la philosophie, avec une orientation majeure touchant l’histoire de la philosophie allemande et ses prolongations dans la philosophie contemporaine. Elle publie en outre des contributions relevant d’autres champs philosophiques, aux frontières d’autres disciplines (lettres classiques, sociologie, esthétique, étude des religions…). Elle bénéficie de l’activité européenne de l’Université de Strasbourg et notamment de ses coopérations avec les universités allemandes, suisses et luxembourgeoises, sans exclure des coopérations plus larges.
Philosophy --- Philosophie --- Philosophie.
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Philosophie --- Wijsbegeerte --- Filosofie --- Philosophie
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Philosophie --- Wijsbegeerte --- Philosophie --- 1
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