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Trois raisons au moins justifient que soit aujourd’hui remise à l’honneur la question du sens des savoirs à l’école. En premier lieu, le contexte auquel les enseignants et les élèves sont confrontés en ce début de xxie siècle ébranle les finalités, la nature et les modalités de l’enseignement apprentissage. Révolution numérique, accélération des modes de déplacement, de communication et d’information, nouvelle économie du rapport aux savoirs et aux compétences, explosion des réseaux sociaux… Impossible de ne pas s’interroger sur le rôle que les enseignants ont à jouer dans un tel contexte. En second lieu, le contexte actuel d’incertitude et de remise en question rend indispensable un surcroit de réflexivité tant de la part des enseignants comme des élèves. Il en va dès lors de la responsabilité des chercheurs en didactique d’alimenter cette question par des recherches et par des expériences empiriques. Enfin, à l’évidence, la question du sens constitue la question fondamentale par excellence, celle dont dépendent nécessairement toutes les autres et qui fédère les différents acteurs de l’école. Y consacrer un livre était donc le contraire d’un luxe : c’était une nécessité vitale. Pour analyser ces différents enjeux et proposer des pistes d’action qui leur soient articulées, le livre donne la parole d’abord à Michel Develay, reconnu comme un éveilleur de sens, capable comme personne de voyager entre les disciplines pour en souligner les enjeux et les potentialités. Suivent quatre articles qui proposent une série de pistes et de réflexions pour un travail axé sur le sens des savoirs dans différentes disciplines ou structures de collaboration co-disciplinaires de l’enseignement secondaire, en l’occurrence les cours de sciences (biologie, physique et chimie), les cours d’éducation physique et sportive, les cours de français et d’histoire de l’art et les cours de religion.
Education --- enseignement --- sens des savoirs
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« L’histoire se fait avec des documents écrits, sans doute. Quand il y en a. Mais elle peut se faire, elle doit se faire, sans documents écrits s’il n’en existe point. Avec tout ce que l’ingéniosité de l’historien peut lui permettre d’utiliser pour fabriquer son miel, à défaut des fleurs usuelles. Donc avec des mots. Des signes. Des paysages et des tuiles. Des formes de champs et de mauvaises herbes. » Le programme tracé par Lucien Febvre en 1949 a été suivi par les historiens, sociologues, économistes et archéologues rassemblés en cet ouvrage afin de mettre en évidence les traces des savoirs ruraux. De grands mouvements s’esquissent dans cette vaste histoire des connaissances campanaires : du sensible au quantifiable, de la productivité à l’écologie, du quotidien au savant. C’est une autre histoire de la ruralité qui émerge, riche de rationalités pratiques.
History --- Sociology --- histoire rurale --- savoirs
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Le présent ouvrage collectif Du partage au marché, regards croisés sur la circulation des savoirs est à tous égards un essai portant sur l’émergence d’une économie de la connaissance dans laquelle se pose la question de la marchandisation du savoir. Ce choix résulte du fait incontestable de changement de position des connaissances, qu’elles soient scientifiques ou qu’elles relèvent de la simple activité quotidienne. Il est clair d’abord que la connaissance scientifique est devenue la première des « matières premières ». Il est clair aussi que dans le monde du travail, les facteurs de la compétitivité s’expriment désormais en termes d’innovation et de management des connaissances. Il est clair, enfin, que, dans nos sociétés, la circulation de biens tels que les connaissances pratiques, professionnelles, scientifiques, mais aussi culturelles et éducatives, passe pour une part importante par le marché, tendance que refusent vigoureusement les « alter-mondialistes ». Comment, dès lors, dépasser ces constats pour comprendre la nature globale des dynamiques à l’œuvre, notamment dans les domaines de la recherche, de l’éducation et de la formation ? Economistes, sociologues, spécialistes des sciences de l’information et de la communication et des sciences de l’éducation ont mis en commun leurs réflexions sur ce sujet.
Communication --- marché --- partage --- circulation des savoirs
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Modern education in Thailand started at the end of the nineteenth century under the impulse of King Chulalongkorn. Many scholars tracing back the evolution from traditional education to a modern education system emphasized the feeling of necessity that motivated this transformation. Wyatt (1969), Mead (2004) and Watson (1982) underlined the need for a modern administration, to handle the Siamese nation-state “as” the Western states, and in that respect, the key role played by education to structure the new Siam and to appear to the eyes of the world as civilized (Peleggi 2002). The shaping of a new education took place amidst strong political struggles. Siam needed to stand firm within the regional arena, swept by the winds of Western colonialism. Internally, King Chulalongkorn had to legitimize his power and to unify the kingdom by integrating satellite kingdoms into a wider space, the Siamese nation state. Education was vital for this mission as it would contribute not only to bringing state power into the provinces through state-paid teachers and government officials, but also to transmitting a whole nation-related imagery to the young generations. Giving rise to Thai-ness among the populations located at the margins of the kingdom was a tremendous ordeal. In the Southern part of the kingdom, population was mainly Muslim, spoke Malay and felt culturally closer to the Malay state (Dulyakasem 1991). In the Northern part, incorporating the Lanna kingdom and hill tribe populations into Siam proved not to be easy. Ideological, social and national values were introduced into education delivered to students, and with the implementation of the Compulsory Education Act of 1921, school attendance tied children and parents to the nation state and made them liable to it.
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Le volume de contributions réunies ici est issu de deux programmes de recherche pluridisciplinaires menés en 2017 et 2018 à l’Université Paris-Est Marne-la-Vallée, devenue Université Gustave Eiffel en 2020 : « Visibilité, invisibilité des Savoirs des Femmes » et « Visiautrices, visibilité des femmes de lettres dans l’enseignement secondaire et supérieur ». Ces recherches visent à mieux connaître le rôle joué par des femmes dans la construction des savoirs en s’intéressant à leurs œuvres. Elles mettent au jour les principes qui fondent la construction des savoirs, les épistémologies dans leur contexte social et historique. Les contributions montrent les différentes stratégies de femmes qui, du xvie au xxe siècle, ont créé les espaces de leur action, de leur pensée et de la conservation de sa mémoire, un lieu d’interaction entre le privé et le public, le sujet et le monde. L’étude des œuvres et de leur réception permet d’observer les choix stratégiques faits par les créatrices pour donner forme à leur pensée, à leur connaissance, en s’insérant dans le jeu de force institué par les rapports de pouvoir. Elle révèle les mécanismes paradoxaux qui les régissent en donnant une place centrale aux mécanismes de visibilité et d’invisibilité qui les affectent. Chaque étude s’attache à montrer la complexité de la position de ces femmes qui ont fait œuvre, et notamment œuvre écrite, en participant à la construction des savoirs de leur temps dans des domaines aussi divers que la médecine, la botanique, la philosophie, la pensée religieuse, l’anthropologie, l’ethnologie, la politique, l’histoire, la littérature et les arts.
History --- epistemology --- arts --- literature --- knowledge --- women --- femmes --- savoirs --- épistémologie --- littérature
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Alors que Claude Lévi-Strauss, dès 1962, célébrait les savoirs autochtones, il aura fallu attendre trente ans pour que, en 1992, la Convention sur la diversité biologique de Rio reconnaisse officiellement, pour la première fois, l'importance des savoirs autochtones face aux grands défis écologiques. Quelle est la nature, quels sont les multiples régimes des savoirs traditionnels? Quels mondes peuvent-ils ouvrir, de par leur existence même, aux savoirs académiques? Telles sont les questions qu'il faut à présent se poser.
Traditional ecological knowledge --- Savoirs écologiques traditionnels --- Indigenous peoples --- Ecology --- Savoirs écologiques traditionnels --- Autochtones --- Ethnosciences --- Sociologie de la connaissance --- Anthropology. --- Traditional ecological knowledge. --- savoirs autochtones --- biodiversité --- anthropologie --- sociétés traditionnelles --- environnement
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À la croisée des chemins entre littérature et histoire des idées, cet ouvrage met en lumière le rôle de la revue Transition dans une redéfinition du modernisme historique à la fin des années 1920 et dans les années 1930. Face à l’effondrement de l’avant-garde anglo-américaine dans les années 1920, Transition organise la relève. Sans rejeter les avancées du modernisme historique, elle donne naissance à un nouveau courant, tardif et minoritaire, caractérisé par la dilution de l’esprit avant-gardiste, par des difficultés à former des groupes artistiques et par une exacerbation formaliste. Dans les pages de la revue émerge en outre une avant-garde anglo-américaine surréaliste riche et cohérente, liée non plus à la lumière – comme l’étaient le vorticisme et l’imagisme – mais à la nuit. Cependant, dès les années 1930, le « modernisme nocturne » défini par Transition est à son tour balayé par une nouvelle avant-garde diurne politiquement engagée, que la revue contribue à constituer. En perte de légitimité après la deuxième guerre mondiale et oublié depuis, le « modernisme nocturne » de Transition a cependant participé à la formation de nombreux écrivains, parmi lesquels William Carlos Williams, Nathanael West, Hart Crane ou James Joyce. Entre le modernisme historique de ses aînés et l’avant-gardisme politique d’une partie de ses successeurs, Transition définit ainsi un courant moderniste aussi riche que méconnu.
Arts & Humanities --- Literature (General) --- périodiques --- échanges de savoirs --- littérature --- littérature américaine --- surréalisme --- art --- États-Unis
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Les échanges oraux entre apprenants au sein de travaux de groupes suscitent depuis longtemps l'intérêt des pédagogues et des chercheurs en sciences humaines intéressés par les apprentissages, en particulier à l'école. En France, les recherches sur les interactions dans les groupes d'apprentissage ont été le plus souvent conduites de façon dispersée. L'objet de cet ouvrage est de confronter les démarches et les modèles d'analyse des différentes disciplines pour mieux comprendre les dynamiques d'apprentissages qui se développent (ou non) au sein de travaux de groupes. Chemin faisant, il s' agit d' identifier les paramètres affectifs, cognitifs, linguistiques, organisationnels, didactiques et pédagogiques favorisant ces apprentissages. Cet ouvrage s'adresse à la communauté scientifique mais se veut également une contribution à la réflexion des formateurs et des enseignants.
Education --- Social Sciences --- Theory & Practice of Education --- groupe d'apprentissage --- savoirs --- école --- sciences humaines
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Publiée pour la première fois en 1934, La révolution démographique expose la théorie des régimes démographiques, annonçant ce qui deviendra la théorie de la transition démographique, fondement majeur de la discipline. Issu d’une famille de notables corses et homme politique radical-socialiste préoccupé par la « dépopulation », Adolphe Landry s’est très tôt intéressé aux questions de population, alliant réflexions philosophiques et morales sur le progrès et le bien-être social. Plusieurs fois ministre sous la Troisième République, impliqué dans les politiques natalistes et familiales, il s’inscrit dans les nouveaux courants de pensée sociologiques de l’entre-deux-guerres. Cet ouvrage, considéré par Alain Girard, dans sa préface à la réédition de 1982, « comme une œuvre de science que la marche du temps n’a pas contredit », développe la théorie des trois régimes démographiques. Le régime primitif lie étroitement croissance démographique et subsistances avec une mortalité élevée. Le régime contemporain allie le progrès économique et social avec un contrôle des naissances de la part des familles. Landry en distingue un troisième, établissant que le passage du primitif au contemporain n’a pu se faire sans transition, sans « révolution », car ces deux régimes sont radicalement différents. Bien qu’ancré dans son époque, son exposé révèle une analyse méthodique des comportements démographiques et des réflexions civilisationnelles qui demeurent d’une grande acuité. Cette réédition est augmentée d’une préface de Fabrice Cahen qui situe la pensée de Landry dans le champ des savoirs sur la population au début du XXe siècle et s’attache à faire redécouvrir le parcours d’une figure inclassable.
Population --- Demography --- Demographic transition --- transition démographique --- histoire des savoirs --- croissance de la population --- dépopulation
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Accord international majeur pour une gouvernance mondiale de la biodiversité, le protocole de Nagoya devait permettre d’en finir avec l’exploitation sans contrepartie des ressources naturelles et des savoirs des pays du Sud. Son objectif était d’assurer une plus grande justice et équité entre fournisseurs et utilisateurs de ressources génétiques, de rendre visibles les apports et savoirs des communautés autochtones et locales et de décoloniser la recherche, tout en assurant la conservation de la biodiversité. Trente ans après la Convention sur la diversité biologique qui lui a donné naissance, les auteurs s’interrogent sur les traductions juridiques et pratiques de ce cadre vertueux, entré en vigueur en 2014. S’il a permis de reconnaître la pluralité des savoirs et d’établir une traçabilité des ressources, il a également contribué à imposer une vision marchande de la nature et des savoirs, à exacerber les revendications identitaires et à complexifier l’accès à la biodiversité à l’heure d’une recherche mondialisée. L’ouvrage présente un dialogue interdisciplinaire à partir de retours d’expérience de chercheurs et d’acteurs de la conservation (communautés locales, gestionnaires de collections et de parcs naturels). Au-delà du protocole de Nagoya, il invite à s’interroger sur les relations entre les sociétés et la nature à la lumière de l’urgence écologique. Il s’adresse à tout public intéressé par l’économie de la biodiversité et la justice environnementale.
Environmental Studies --- Law (General) --- Economics (General) --- biodiversité --- droit --- écologie --- économie --- environnement --- génétique --- gouvernance --- savoirs locaux
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