Listing 1 - 10 of 15 | << page >> |
Sort by
|
Choose an application
Pierre Métais a partagé pendant de très longues années la vie des tribus canaques de nouvelle-Calédonie, notamment celles de la région de la Foa. Pour des raisons multiples (effacement de la mémoire orale, départ des jeunes vers l’école et des adultes vers la ville et les villages, effondrement des structures d’autorité), le respect des terres de chacun est souvent transgressé de manière parfois radicale (spoliation, captation d’héritage, notamment celui des femmes ou des absents). Profondément heurté par ces conflits entre familles dans les tribus, Pierre Métais plaide en faveur de l’élaboration d’un ‘cadastre’ des biens des habitants des tribus. Et comme pour comprendre l’organisation et les valeurs d’une société contemporaine il faut s’appuyer sur son histoire vivante - bien que souvent devenue mythe - il s’est attaché à montrer ce qu’est la terre, valeur première pour la société mélanésienne : la terre-histoire (celle des souches, des emplacements des clans et des migrations) ; la terre-livre où sont inscrits les titres de noblesse, les hiérarchies sociales (celle des lignages) qui conditionnent les droits et les devoirs ; la terre cultivée qui nourrit et permet par ses produits de se marier, d’être enterré, etc. ; la terre inaliénable que les générations ont pour mission de transmettre ; la terre possession (et non propriété) collective et individuelle ; la terre qui change (occidentalisation, modification du mode de vie indigène, variation de la démographie, etc.). Riche en références profondes sur des problèmes et des situations que l’on peut aisément appliquer à d’autres sociétés, cet ouvrage empreint d’humanisme porte la marque d’une longue expérience de terrain ; il est agrémenté de nombreux schémas, cartes et dessins, œuvres de l’auteur, d’un géomètre et de Mélanésiens.
Land tenure --- Ethnology --- Customary law --- Propriété foncière --- Anthropologie sociale et culturelle --- Droit coutumier --- Propriété foncière --- Kanak (peuple de Nouvelle-Calédonie) --- Ethnologie --- Terres --- Histoire --- Histoire. --- Anthropology --- terre --- clan --- possession --- Kanaky --- réserve
Choose an application
Cet ouvrage propose une approche pluridisciplinaire des biens communs, ni prescriptive, ni soucieuse de définir une voie nouvelle - à l'inverse de ce que certains auteurs ont pu proposer, croyant y voir une perspective radicalement renouvelée -, dépassant ainsi l'alternative entre propriété privée et propriété publique. En adoptant la perspective des biens communs, les auteurs ici rassemblés questionnent la dynamique des trois institutions majeures de l'économie (capitaliste), lesquelles scandent et structurent l'ouvrage, que sont la propriété, le travail et la valeur, ainsi que leur imbrication qui suscite différents modes d'organisation des activités et de la vie démocratique. Les douze contributions participent ainsi à la construction d'un cadre analytique permettant d'étudier les modes de gouvernance, les structures de propriété et les évolutions des activités économiques. Cet ouvrage analyse en particulier le processus historique suivant lequel l'État, après avoir été l'« englobant » - par la définition et la garantie d'un service public -, devient aujourd'hui l'« englobé », du fait des contraintes imposées par d'autres figures ou personnes morales représentant l'action publique, impulsant diverses transformations sociales (transport, urbanisme, culture, environnement, patrimoine, finance...). Ce faisant, les auteurs invitent aussi à être attentif au maintien de formes de copropriété - toujours menacées par des acteurs dominants cherchant à acquérir la pleine propriété de certains actifs afin de les valoriser au mieux sur les marchés. -- Quatrième de couverture
Biens collectifs mondiaux --- Public goods --- Économie de marché --- Economics --- Propriété. --- Property --- Work --- Travail. --- Valeur --- Value --- France --- History --- Public goods. --- Propriété --- Work. --- Économie de marché --- Propriété --- Common good --- Right of property --- History. --- Economic aspects
Choose an application
Le phénomène de la coseigneurie est reconnu depuis longtemps comme une des modalités de fonctionnement du système seigneurial, bien qu’il soit resté quelque peu en marge de la recherche. Il a souvent été pensé comme une spécificité méridionale et, de ce fait, mis de côté dans la plupart des grandes synthèses sur la société féodale. La présente recherche a pour ambition de considérer la pluralité des seigneurs non comme une forme marginale mais comme une des expressions courantes de la domination aristocratique aux XIe-XIIIe siècles. De fait, un certain nombre de figures historiographiques trouvent un sens nouveau lorsqu’on les considère en regard les unes des autres : les pariages ou paréages connus dans tout l’Occident, compris comme des fondations de bourgs, de villages, de villes neuves de toute sorte ; le parage normand, institution successorale qui instaure le temps d’une ou plusieurs générations une seigneurie partagée à l’intérieur de la parenté ; les pairs de châteaux ou pairs de principautés flamands ; les Ganerbenburgen très fréquents dans tout l’espace germanique de l’Empire, châteaux tenus en parts de coseigneurie, dont la gestion complexe était codifiée au sein de Burgfrieden ; les societates italiennes, qu’elles portent sur des châteaux ruraux ou des tours urbaines, créant des parentèles artificielles ; la behetría castillane, pouvoir collectif d’un certain nombre de diviseros ou naturales sur un village, etc. Et bien entendu la coseigneurie méridionale qui éclate au détour de tout type de sources, entre les Alpes et l’Océan. En somme, dès que les textes sont assez précis pour permettre de l’apercevoir, il semble que partout il existe des biens tenus en commun, des seigneuries divisées et des châteaux partagés. Dans une société d’ordres comme l’est celle de l’Occident des XIe-XIIIe siècles, c’est une question essentielle de déterminer si ces relations horizontales, la coseigneurie et la parité, sont une perturbation ou bien un élément régulateur des…
Land tenure --- Nobility --- Power (Social sciences) --- Social history --- Property --- Feudalism --- History. --- Europe --- Social conditions --- Propriété foncière --- Propriété --- Noblesse --- Pouvoir (Sciences sociales) --- Féodalité --- Histoire sociale --- Histoire --- Conditions sociales --- History --- Medieval & Renaissance Studies --- seigneurie --- coseigneurie --- Moyen Âge --- société féodale --- hiérarchie sociale --- Seigneurie --- Féodalité --- Aristocratie --- France (sud) --- Droit féodal --- Seigneurs --- Seigneuries --- Propriété foncière --- Pouvoir (sciences sociales) --- Moyen âge --- Politique et gouvernement --- Droit féodal --- Moyen âge
Choose an application
Natural law --- Public law. Constitutional law --- Human rights --- Law of real property --- Rule of law --- Right of property --- Eminent domain --- Règle de droit --- Droit de propriété --- Expropriation --- Law - Non-U.S. --- Law, Politics & Government --- Law - Europe, except U.K. --- Règle de droit --- Droit de propriété --- Rule of law - Germany. --- Eminent domain - Germany. --- constitutional law --- fundamental rights --- democracy
Choose an application
Interferometry of Fibrous Materials shows how interferometric methods can be used in optical, synthetic, and natural fiber analysis. This practical volume features a large number of both color and black and white interferograms to enhance understanding of how interferometry is used to determine a fibre's optical properties.
Fibers --- Interferometry --- Fibres --- Interférométrie --- Optical properties --- Propriétés optiques --- 621.391.6 --- -Interferometry --- Optical measurements --- Materials --- Transmission of electric signals by various waves, e.g. ultraviolet, visible light, infra-red --- 621.391.6 Transmission of electric signals by various waves, e.g. ultraviolet, visible light, infra-red --- Interférométrie --- Propriétés optiques --- Optical properties. --- Interferometry.
Choose an application
Le précepte d’égalité stricte des frères et sœurs lors de la dévolution du fonds des parents fut édicté par les « Coustumes des pays du Grand Perche » dès 1621, au bénéfice d’abord de la noblesse et des seuls enfants mâles, fondant ainsi, près de trois siècles avant la promulgation du Code napoléonien, les conduites familiales et les représentations parentélaires affectant, dans une population essentiellement agricole jusqu’en 1970, l’accès à la terre. Dans cet ouvrage, l’étude approfondie d’itinéraires de groupes domestiques – adolescence « placée », choix d’alliance, modes d’installation sur l’exploitation, relations de parenté vécues et fantasmées –, s’établit tant sur l’analyse des documents communaux et des minutes de l’étude notariale locale que sur la mémoire et les pratiques recueillies au long de nombreux entretiens avec des habitants d’aujourd’hui. L’objectif de Marie-Claude Pingaud est de faire apparaître, à travers l’évolution des perceptions, images et comportements des ménages, un modèle du lent aménagement de la séculaire institution successorale d’égalité dans la France du Nord.
Inheritance and succession --- Land tenure --- Kinship --- Successions et héritages --- Propriété foncière --- Parenté --- History --- Histoire --- Perche (France) --- Rural conditions --- Conditions rurales --- Successions et héritages --- Propriété foncière --- Parenté --- History. --- Social life and customs. --- Perche, France (Province) --- Le Perche (France) --- XVIIe-XXIè siècles --- étude régionale --- droit privé --- histoire du droit --- histoire sociale --- héritage
Choose an application
La notion de libéralisme crée un sentiment trompeur de familiarité : sa présence envahissante dans le débat public brouille le plus souvent sa compréhension. Mais le terme, inventé dans un contexte de luttes politiques, a toujours été chargé d’ambiguïtés. Aussi les recherches réunies ici visent-elles, non à le réduire à une définition dogmatique, mais à en explorer la complexité et les tensions internes. Pour ce faire, elles adoptent un biais particulièrement éclairant : la façon dont la tradition libérale s’est définie en se confrontant aux exigences de la normativité juridique. Les auteurs, spécialistes de philosophie moderne et contemporaine, montrent que le libéralisme ne se réduit pas à une opposition globale à l’idée de norme au nom du « laisser-faire, laisser-passer ». À travers l’étude de moments particulièrement significatifs de son histoire - Locke, Hume, Montesquieu, Bentham, la critique contre-révolutionnaire du libéralisme, Constant, Tocqueville, les anarcho-capitalistes contemporains -, ils donnent plutôt à voir un certain nombre de déplacements dans l’ordre de la normativité. Ils éclairent les débats et les argument suscités par une réflexion renouvelée sur le statut de l’individu, sur le fondement du droit de propriété ou sur la fonction du pouvoir. Ces études peuvent constituer une initiation à la connaissance de quelques-unes des principales figures de la tradition libérale. Elles intéresseront aussi les spécialistes : s’appuyant sur les interprétations classiques de cette tradition, discutant et enrichissant ces interprétations, elles visent à en approfondir les enjeux théoriques.
Liberalism --- Law --- Property --- Libéralisme --- Droit --- Propriété --- Philosophy --- Philosophie --- Libéralisme --- Propriété --- Libéralisme (philosophie). --- Individu et société. --- Règle de droit. --- Droit et politique. --- Philosophie. --- Libéralisme (philosophie) --- Individu et société. --- Règle de droit. --- politique --- individu --- droit --- société --- Constitution --- libéralisme --- règle de droit --- fiction juridique
Choose an application
La question de la présence byzantine en Italie est un sujet majeur pour l’histoire de la Péninsule. Rien d’étonnant à ce qu’elle ait suscité et continue de justifier quantité de travaux scientifiques majeurs. Le propos est ici tout autre, et vise à analyser de manière critique l’attribution à l’ancienne présence byzantine de certains caractères originaux indéniables qui, au cœur du Moyen Âge, peuvent distinguer les régions autrefois byzantines au sein de l’Exarchat de Ravenne (Venise, Ravenne, Rome, Naples, Amalfi et Gaète) de celles de tradition lombarde, dans tous les domaines : le droit, les régimes agraires, la rédaction des actes de la pratique, les critères de distinction sociale, la vie religieuse etc. Or, il n’y eut dans la domination byzantine, ni unité de temps, ni unité de lieu, puisqu’elle dura selon les régions de deux à cinq siècles. De plus, l’histoire post-byzantine de ces territoires fut elle aussi très variée. Il convenait donc de vérifier, par des approches combinant les analyses thématiques et les études régionales, la validité de la causalité byzantine de ces spécificités. Ce volume présente les travaux réalisés autour des documents d'archives, des conditions de leur établissement et de leur forme, que ce soit l’usage du papyrus, des bulles de plomb, ou l’étude des milieux chargés de la production des documents diplomatiques, curiales, scribe, scriniarii, tabelliones, notarii. La méthode employée combine la comparaison systématique avec les usages des régions lombardes de la Péninsule italienne, et avec ceux de l’Orient byzantin à la même époque, afin de donner de premières clefs d’interprétation, que les volumes suivant sur le même thème de L'héritage byzantin en Italie (VIIIe-XIIe siècle) complèteront à leur tour
Art, Byzantine --- Land use --- Land tenure --- Art byzantin --- Utilisation du sol --- Propriété foncière --- History --- Histoire --- Italy --- Byzantine Empire --- Italie --- Empire byzantin --- Civilization --- Byzantine influences --- Congresses. --- Relations. --- Relations --- Congresses --- Civilisation --- Influence byzantine --- Congrès --- Italie byzantine --- Italy - Civilization - Byzantine influences - Congresses --- Byzantine Empire - Relations - Italy - Congresses --- Italy - Relations - Byzantine Empire - Congresses --- Byzantine Empire - Civilization - Congresses --- Byzantine Empire - History - Congresses --- Byzance --- économie agraire
Choose an application
Lancée depuis quelques années, l’ambitieuse enquête sur l’évolution qui a lentement transformé l’Europe méditerranéenne des estimes en Europe des cadastres, est arrivée à son terme avec la publication de trois ouvrages sur le Moyen Âge, l’époque moderne et la période contemporaine. Dans ce premier volume, vingt-neuf des meilleurs spécialistes français et étrangers s’interrogent sur le vaste mouvement qui, de la fin du XIIe siècle à l’aube de la Renaissance, a conduit villes, princes et états du pourtour méditerranéen à recenser de manière systématique les hommes, leurs terres, leurs maisons et leurs avoirs. Ils en recherchent les origines profondément ancrées dans les permanences d’une romanité tenace, scrutent les savoirs de ceux qui ont présidé à la rédaction de ces livres d’estimes, compoix et « cadastres » d’une infinie variété dont ils suivent la longue genèse, analysent les typologies complexes et tentent de comprendre la subtile construction. Recenser, situer, délimiter et estimer en vue de saisir la relation de l’homme à la richesse et à l’espace, voilà bien la mission assignée à ces extimatores qui devaient devenir les hommes du cadastre, comme leurs livres d’estimes sont devenus le cadastre. Ce document dont la mission n’est autre que d’inscrire le droit dans la mémoire de la terre et d’en peser la valeur, avant de la dessiner dans ses moindres contours.
History of France --- anno 500-1499 --- Cadastres --- Land titles --- Titres de propriété --- History --- Congresses. --- Registration and transfer --- Histoire --- Congrès --- Immatriculation et transfert --- Europe --- Economic conditions --- Conditions économiques --- kadaster --- cadastre --- Finances publiques --- Politique fiscale --- Propriété foncière --- Catastro --- Propiedad rústica --- Impôts --- Europa --- Política fiscal --- Titres de propriété --- Congrès --- Conditions économiques --- Land-warrants --- Titles, Land --- Cadasters --- Law and legislation --- Land tenure --- Conveyancing --- Deeds --- Ejectment --- Prescription (Law) --- Vendors and purchasers --- Moyen Âge --- recensement --- terre --- typologie --- livre d’estime --- mémoire --- juriste --- estime --- texte cadastral
Choose an application
La Jacquerie française de 1358 et la révolte des paysans anglais de 1381 ont durablement marqué les mémoires, révélant une aspiration manifeste dès le Moyen Âge : le désir de libération des masses populaires. Du Nord au Midi de l’Europe, la paysannerie s’est engagée dans des luttes ouvertes contre les pouvoirs en place, contre les princes et les seigneurs. Mais ces combats ont été parfois plus feutrés et la résistance à l’autorité s’est souvent exprimée par la voie de la justice ou de l’arbitrage. Comprendre les causes et les enjeux de ces résistances à l’autorité constitue un chantier historiographique en plein renouveau. Les pistes explorées dans cet ouvrage mettent en lumière le rôle sociopolitique de la noblesse, le poids des redevances seigneuriales, l’oppression des officiers locaux, l’essor de la fiscalité étatique, la genèse de l’État moderne et l’impact de la Réforme - permettant d’appréhender les mobilisations populaires dans leur diversité.
History of Europe --- anno 1500-1799 --- anno 1200-1499 --- Feudalism --- Land tenure --- Peasant uprisings --- Insurgency --- Féodalité --- Propriété foncière --- Révoltes paysannes --- Révoltes --- Congresses --- History --- Congresses. --- Congrès --- Histoire --- Jacquerie --- --Autorité --- --Colloque --- --2007 --- --Valence-sur-Baïse --- --actes --- --Peasant uprisings --- Peasants --- Paysannerie --- Pouvoir (sciences sociales) --- Révolte paysanne --- Activité politique --- Congrès. --- 18e s. --- 18e s --- Féodalité --- Propriété foncière --- Révoltes paysannes --- Révoltes --- Congrès --- Autorité --- Colloque --- Peasant uprisings - Europe - History - Congresses --- Peasants - Europe - History - Congresses --- Feudalism - Europe - History - Congresses --- Valence-sur-Baïse --- Medieval & Renaissance Studies --- époque moderne --- seigneurie --- lutte --- paysannerie
Listing 1 - 10 of 15 | << page >> |
Sort by
|