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2020 (1)

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L’entreprise Jaquet-Droz : Entre merveilles de spectacle, mécaniques luxueuses et machines utiles - 1758-1811
Author:
Year: 2020 Publisher: Neuchâtel Editions Alphil Presses universitaires suisses

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Abstract

Les Jaquet-Droz et Leschot occupent une place de choix dans la mémoire collective neuchâteloise. L’histoire mythifiée des trois mécaniciens chaux-de-fonniers – Pierre Jaquet-Droz, son fils Henry-Louis et leur ami et collaborateur Jean-Frédéric Leschot – participe encore aujourd’hui à la définition du savoir-faire horloger comme une aptitude technique propre à l’Arc jurassien. Alors que tant a été écrit sur ces horlogers du XVIIIe siècle, éminents s’il en est, deux enjeux balisent le présent travail : renouveler le regard porté sur ce trio mécanicien et analyser les sphères d’activités qui caractérisent leurs parcours. De la figure du génie mécanique montagnard à l’image d’Épinal de l’horloger, acteurs isolés au sein d’un contexte idéalisé et non problématisé, les Jaquet-Droz et Leschot envahissent tous les champs de l’histoire en devenant les figures tutélaires de l’horlogerie neuchâteloise. Au sein de cette composition historiographique, les automates occupent une place prépondérante. Déjà au XVIIIe siècle, les enjeux dont ils sont les porte-paroles motivent des commentaires aux orientations diverses : elles ont trait au domaine technique et commercial, à la sphère philosophique et au champ épistémologique. Forte d’une réputation technique fondée sur les automates notamment, la maison Jaquet-Droz prospère et se développe en ouvrant des ateliers à Londres puis à Genève. Ceux-ci deviennent des acteurs importants de la production de mécaniques de luxes où sous-traitance et adaptabilité sont les mots-clés qui permettent de se faire un nom sur la place, quitte à l’effacer de ses propres pièces pour favoriser la vente de la marchandise. À l’image de la production, la vente se réalise sur l’échelle internationale pour toucher, notamment, un marché riche en symboles : la Chine. Pour survivre, notamment en situation de crise, la maison doit aussi adapter son écoulement et laisse ainsi entrevoir les stratégies nécessaires à mettre en œuvre pour s’implanter durablement dans le commerce international. Une polyphonie de définitions permet de mieux circonscrire le rôle et la place de l’horloger au XVIIIe siècle, à l’aune d’activités qui dépassent le seul intérêt économique. À travers la fabrication de prothèses anatomiques ou la participation aux activités de la Société des Arts de Genève, la mécanique devient un outil mis au service de la collectivité et vient ainsi contrecarrer les propos parfois réducteurs émis au sujet de l’inutilité des automates. À travers un corpus forcément à géométrie variable qui donne une image plus nuancée du parcours des trois hommes, cette étude souhaite replacer les Jaquet-Droz et Leschot dans le contexte qui est leur et évoquer les enjeux multiples qu’ils rendent visibles.

Keywords

horlogerie --- automates --- luxe --- Chine --- commerce --- sous-traitance --- réseaux --- mobilité

L’horloger du sérail : Aux sources du fantasme oriental chez Jean-Jacques Rousseau
Authors: --- --- --- --- --- et al.
ISBN: 2706819316 9782706819315 2362450511 Year: 2015 Publisher: İstanbul : Institut français d’études anatoliennes,

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Abstract

« Mon père, après la naissance de mon frère unique, partit pour Constantinople où il était appelé, et devint horloger du Sérail », lit-on dans les Confessions de J.-J. Rousseau. Artisan spécialisé dans le « rhabillage » des horloges, Isaac Rousseau séjourna à Istanbul de 1705 à 1711, à une époque où la civilisation ottomane s’apprêtait à se laisser aller à L’ivresse de l’époque des tulipes. Il y rejoignit d’autres Genevois qui se consacraient au commerce et à la réparation des « montres turques », objets dont la délicate mécanique ne servait pas seulement à mesurer le temps mais symbolisait aussi, aux yeux des philosophes, les rouages de la société humaine. De retour à Genève, Isaac fut-il l’un de ces voyageurs qui, revenus au bercail, envoûtent leurs proches du récit de leurs souvenirs ? L’œuvre de Jean-Jacques est traversée de motifs qui semblent devoir beaucoup aux quelques années passées par notre rhabilleur sur les rives du Bosphore, au service d’un Sérail dont les secrets peuplaient l’imagination de l’Europe des Lumières. Quelle fut l’influence du fantasme oriental dans la vie et l’œuvre du Citoyen de Genève ? C’est la question à laquelle veut répondre cet ouvrage. L’enquête porte d’abord sur Isaac et la congrégation genevoise d’Istanbul, mais prend également en compte les tribulations d’une branche « persane » de la famille Rousseau. Chemin faisant, elle se penche sur l’œuvre de J.-É. Liotard, peintre genevois qui, ayant travaillé dans la capitale ottomane, contribua au succès des « turqueries ». Dans une deuxième partie, des spécialistes de J.-J. Rousseau sondent son œuvre à la recherche de réminiscences paternelles, tandis que d’autres contributions cernent les cheminements de l’orientalisme littéraire en vogue au siècle des Lumières.

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