Narrow your search
Listing 1 - 4 of 4
Sort by

Book
Les arts quand ils se rencontrent : XIIes Entretiens de la Garenne Lemot

Loading...
Export citation

Choose an application

Bookmark

Abstract

Ces Entretiens sont attachés à un lieu, qui leur donne leur nom : La Garenne Lemot, une villa néo-classique, aux bords escarpés de la Sèvre, dans l’évocation de la Toscane. En cet endroit on peut parler de beauté et de grâce, mais aussi, comme nous l’avons fait, de tolérance et d’amitié. Ces Entretiens sont annuels. Le lieu est essentiel. Il communique un charme et une grâce qui ouvrent à la beauté. Il engage à l’absence de raideur que nous avons rêvée, chacun à travers nos disciplines et nos imaginaires. C’est d’ailleurs ainsi que nous entendons ces Entretiens. Des sujets vagues, dirait-on, des lieux communs, mais affrontés avec rigueur. Il y a longtemps que nous nous exerçons l’élucidation critique des lieux communs de l’imaginaire. Nous sommes très loin de tout dogmatisme. Nous sommes invités, comme les historiens de l’imaginaire que nous voulons être, à prendre les chemins de nos disciplines, à les regarder se rencontrer, Il est difficile d’organiser une présentation. Chercher une conclusion est impossible. Le lecteur est invité à la table de La Garenne. Cette année-là il s’agissait de la rencontre entre les arts.

Musique et politique : Les répertoires de l'identité

Loading...
Export citation

Choose an application

Bookmark

Abstract

Musiciens et chanteurs sont à l'origine de pratiques qui s'insèrent pleinement dans le jeu complexe des rapports sociaux. Aux stades de la création, de la production ou de la consommation, les musiques n'échappent jamais aux enjeux socio-culturels d'un lieu, d'une époque, d'une communauté humaine. Conformes ou dissidentes à l'égard des logiques dominantes, elles demeurent productrices d'émotions esthétiques et porteuses des liens sociaux. Les musiques sont des enjeux de pouvoir et certaines logiques économiques ou politiques peuvent conduire à leur instrumentalisation. L'histoire est malheureusement riche de ces musiciens annexés par des régimes politiques au destin funeste. Mais les musiques sont aussi porteuses d'identités culturelles voire d'appels à la résistance. Structurant des groupes sociaux, des communautés nationales, elles peuvent contribuer, par leur capacité mobilisatrice, à accentuer ou plus fréquemment à faire tomber les murs du racisme, de l'intolérance ou du totalitarisme. C'est qu'il n'est de pratique musicale que dans l'échange. C'est bien là toute l'ambiguïté et la richesse de cet objet, à la fois verbe codé, situé, et langage universel, transculturel. Elles méritent donc pleinement que les sociologues, les artistes, les mélomanes et les citoyens que nous sommes tous tentent de franchir ces miroirs du son qui nous renvoient les images parfois brouillées de nos sociétés.


Book
Art et contestation
Authors: --- --- --- --- --- et al.
ISBN: 2753502978 2753538581 Year: 2015 Publisher: Rennes : Presses universitaires de Rennes,

Loading...
Export citation

Choose an application

Bookmark

Abstract

Si les liens qui unissent l’art et la contestation sont à la fois étroits et multiples, ils ont rarement attiré l’attention des analystes des mouvements sociaux, alors même que ce domaine de recherche s’est considérablement développé au cours de la dernière décennie. L’objectif de cet ouvrage est d’explorer la diversité des liens qui unissent art et contestation, c’est-à-dire l’ensemble des similitudes, passages, importations ou reconversions qui s’opèrent entre le champ artistique et les mobilisations collectives. Il explore les engagements d’artistes autour d’enjeux propres au monde de l’art ou touchant les modes d’exercice des professions artistiques, mais aussi le rapport que l’activité contestataire entretient à l’art et aux artistes, ainsi que les usages de l’art à des fins militantes. Du groupe Zebda au « rock identitaire français », du raggamuffin occitan au rap engagé italien, de la contestation par les comédiens polonais de l’état de guerre à la protestation des acteurs américains contre la guerre en Irak, de la « critique artiste » portée par Mai 68 à la contestation esthétique du néolibéralisme en passant par le néopolar, des luttes autour du régime de l’intermittence aux mobilisations théâtralisées d’Act Up, l’ouvrage couvre un large spectre de mouvements sociaux comme de domaines esthétiques (musique, littérature, théâtre, arts plastiques, cinéma). De même y rencontrera-t-on différentes perspectives théoriques, témoignage du foisonnement conceptuel de la sociologie des mobilisations contemporaine. Loin de se restreindre aux seules formes socialement légitimes, il intègre les artistes consacrés comme les avant-gardes ou les marges artistiques, voire des pratiques artistiques amateurs ou encore le public d’œuvres à la réputation « contestataire ». Destiné à dresser un état des lieux de la recherche, ce livre rend compte du potentiel heuristique, tant pour la sociologie de l’art que pour l’analyse de la politique contestataire, de l’étude sociologique…


Book
La production de l'immatériel : théories, représentations et pratiques de la culture au XIXe siècle
Author:
ISBN: 9782862724836 2862724831 2862727571 Year: 2008 Volume: 7 Publisher: Saint-Etienne: Publications de l'Université de Saint-Étienne,

Loading...
Export citation

Choose an application

Bookmark

Abstract

Siècle du passage à l’économie libérale et à la société industrielle, le xxie siècle voit en France la création littéraire et artistique prendre tous les caractères d’une « production » - pensée avant même notre entrée, au xxie siècle, dans l’ère de l’immatérialité numérique -, comme celle de « produits immatériels ». Les belles-lettres et les beaux-arts doivent alors et sans retour s’adapter à ce nouveau système d’échanges et de valeurs, viser un public de masse, trouver leur place dans le premier des médias modernes qu’est la presse périodique (journaux et revues). En même temps, l’État postrévolutionnaire invente et instaure la pratique spécifiquement française de la politique culturelle à des fins d’autolégitimation, d’identité nationale et d’instruction publique. Il définit juridiquement la propriété intellectuelle. C’est ainsi que s’organise un marché contrôlé et régulé de l’immatériel, dont les principes et les effets ne manquent pas de susciter réflexion et critiques chez les contemporains. Quant aux poètes, romanciers, dramaturges, compositeurs d’opéra, peintres, etc., tous, de créateurs devenus « producteurs », et contraints de se redéployer par rapport au nouveau cadre, ils l’acceptent, le contournent ou le combattent selon des stratégies très diverses. Ainsi, d’une manière ou d’une autre, cette situation finit-elle par s’inscrire dans l’énonciation, dans la poétique et dans la thématique de ce qu’ils persistent à vouloir nommer leurs œuvres. Bon gré, mal gré, elle les stimule à un renouvellement des formes et des genres. À travers les contributions d’une trentaine de spécialistes du xixe siècle, l’histoire culturelle et l’histoire de l’art joignent leurs approches à celles de l’histoire littéraire pour proposer des études de cas et construire une vision d’ensemble. L’ouvrage se focalise plus spécialement sur un certain nombre de témoins et d’acteurs centraux, tels Balzac, George Sand, Baudelaire, Vallès, Mallarmé, Courbet, qui permettent de dégager des…

Listing 1 - 4 of 4
Sort by