Narrow your search

Library

FARO (2)

KU Leuven (2)

LUCA School of Arts (2)

Odisee (2)

Thomas More Kempen (2)

Thomas More Mechelen (2)

UCLL (2)

UGent (2)

ULB (2)

ULiège (2)

More...

Resource type

book (2)


Language

French (2)


Year
From To Submit

2020 (1)

2016 (1)

Listing 1 - 2 of 2
Sort by
Faulkner : Le roman de la détresse
Author:
ISBN: 2868477585 2753545774 Year: 2016 Publisher: Rennes : Presses universitaires de Rennes,

Loading...
Export citation

Choose an application

Bookmark

Abstract

William Faulkner s’est proclamé créateur et seul propriétaire du comté de Yoknapatawpha. De ce comté imaginaire du Mississippi, l’écrivain trace la géographie et conte les légendes au fil de récits « apocryphes » : des textes qui ne cherchent pas à reconstituer l’histoire de la société sudiste, mais plutôt à scruter la transformation de cette histoire collective en hantise personnelle chez des personnages dont les monologues intérieurs captent les rêveries et les ressassements secrets. Le personnage moderniste est ici une chambre d’échos où resurgissent des bribes du discours d’autrui, mais aussi des fragments des mythes et récits dont l’histoire collective est tissée. Chez Faulkner, ce personnage est une créature essentiellement enfantine ; en effet, souvent il se laisse séduire à la manière d’un enfant qui n’est pas encore maître du langage et qui est néanmoins exposé aux discours d’autrui. Sensible au pouvoir de ces mots, il les reprend et leur fait écho, se laisse prendre dans des programmes narratifs tout faits au lieu de se constituer en auteur de ses propres actions et de ses propres paroles. Ce type de personnage est un lieu idéal pour l’observation de l'état d’enfance, conçue ici comme état de faiblesse originelle et de dépendance à autrui qui ne cessera de transparaître dans le rapport de l’être adulte au pouvoir. Faulkner s’attarde sur des états de détresse infantile et montre comment ce premier état muet ne cesse de hanter le langage. C’est pourquoi dans cette étude, William Faulkner est rapproché d’écrivains tels que Sigmund Freud ; en effet les textes faulknériens, tout comme les études de cas freudiennes, établissent des liens entre la détresse première de l’enfant et toutes les réactions défensives que l’animal humain sait élaborer pour prévenir le retour de cet état.

L’angoisse devant la mort : Journal
Author:
ISBN: 2859393757 2757426141 Year: 2020 Publisher: Villeneuve d'Ascq : Presses universitaires du Septentrion,

Loading...
Export citation

Choose an application

Bookmark

Abstract

« Penser ma mort c’est aussi bien penser moi sans le monde que le monde sans moi, c’est penser à la rupture d’un rapport. Où l’angoisse commence c’est quand, au sentiment du monde comme réalité empirique, nous substituons une présence du monde en nous, qui serait le temps... Je n’étais pas plus satisfait du monde mais du moins je me sentais en sécurité dans un monde qui ne me satisfaisait pas. Ce sont ces deux conditions qui ont pu faire place en moi à l’angoisse de la mort : celle de disparaître non au monde (empiriquement) mais celle de disparaître au sens absolu... ». Par toutes sortes de détours ce texte ramène à un centre, la distinction entre la peur de mourir qui concerne le texte de la vie, et l’angoisse devant la mort, qui elle ne concerne « rien ». L’auteur, à qui le genre même du Journal permet de se contredire et dans ces contradictions mêmes de retrouver toujours les mêmes évidences, s’appuie sur trois refuges, la réflexion bouddhique (et indienne), celle d’Epicure, la pensée christique (le « il faut qu’il vive »). Des analyses particulières s’entremêlent, celle du suicide (« le suicide s’explique parce que l’angoisse de la mort ne peut contrebalancer le dégoût de la vie, sans quoi il n’y aurait pas de suicide »), la peine de mort, le couple... Aux trois points d’appui qui reviennent explicitement — érotisme, travail, art — le quatrième que l’auteur ne nomme pas, l’ami mort, est peut-être le plus présent. Le livre s’achève par un bref rappel de réflexions sur la mort, depuis la philosophie antique et celle de la Renaissance (Montaigne), puis Descartes, Pascal, Schopenhauer, des modernes enfin, de Bergson, Simmel, Heidegger à Jean-Paul Sartre et Paul Ricoeur ; enfin quatre littérateurs, Alain, Paul Valéry, Paul Léautaud et André Malraux.

Listing 1 - 2 of 2
Sort by