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Antoine devint, dès l'Antiquité, une figure de morale et de rhétorique, considérée indépendamment de son époque et de son entourage. Mais, dans la société aristocratique de Rome, dans la Ville et dans un État devenu la proie des factions, Antoine n'eût pas réussi par ses seuls talents. Suivre, dans la mesure du possible, les destinées individuelles de ceux qui épousèrent, au moins quelques temps, la cause d'Antoine, permet de reconstituer un large pan de cette période décisive. Né au lendemain de la mort de César, ce parti recruta d'abord des Césariens puis, au fil des ans, sa composition se modifia ; le ralliement à Antoine permit à une majorité de Républicains et de Pompéiens d'opérer un retour dans la vie publique. La rupture entre les triumvirs et la déclaration de guerre à l'Égypte mit les partisans d'Antoine dans une situation délicate : fallait-il rester fidèle à Antoine au risque d'être complice de Cléopâtre et traître à Rome ? Une fois la défaite consommée, la plupart des Antoniens disparurent de nos sources, quelques-uns furent châtiés, d'autres devinrent les soutiens du nouveau régime. La construction de l'Empire passait par la désagrégation du parti antonien et par la réutilisation de ses forces encore vives.
Political parties --- Prosopography --- Partis politiques --- Prosopographie --- Antonius, Marcus, --- Rome --- History --- Histoire --- Classics --- histoire romaine --- politique --- partisan --- Antiquité romaine --- Antoine, Marc (0083?-0030 av. J.-C.) --- Disciples --- Influence --- 1er siècle av. J.-C. --- 43-31 av. J.-C. (Guerre civile)
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Qu’est-ce que la religion civique ? Quelle est la spécificité des cultes civiques ? S’il semble possible de le savoir dans l’Athènes classique, la réponse à cette question paraît hors d’atteinte dans les autres cités par défaut de documents. À l’époque hellénistique en revanche, les lois sacrées se multiplient dans l’ensemble du monde égéén et nous montrent que, contrairement à une idée reçue, les cultes civiques ne connaissent pas de désaffection. C’est même à l’époque hellénistique tardive (moment où les cités risquent de s’effacer dans l’Empire romain) que ces textes épigraphiques éclairent le mieux la question. Ils permettent de décrire la réalité matérielle des cultes civiques (rituels, implication de la cité dans leur organisation, intervention des évergètes, financement) et de comprendre les enjeux idéologiques des « restaurations ». En effet, à cette époque, non seulement l’Athènes redevenue prospère par la grâce de l’alliance romaine, mais de nombreuses cités égéennes tentent de réaffirmer leur identité et d’assurer leur cohésion en restaurant ou en « amplifiant » les « cultes traditionnels ». Même lorsqu’elles n'ont pas les moyens de cette ambition, elles privatisent le financement tout en gardant un contrôle étroit sur des cultes qu’elles considèrent comme leurs biens propres. Il apparaît donc qu'il n’y a pas plus, à l’époque hellénistique tardive, de déclin des cultes civiques que de déclin de la cité, mais au contraire, un été indien de la religion civique dans l’ensemble du monde égéen.
Cultes --- Rites et cérémonies politiques --- Inscriptions grecques. --- Religion et politique --- Administration locale --- Religion --- Histoire. --- Sources. --- Grèce --- Vie religieuse. --- Greece --- Grèce --- Histoire --- Sources --- Culte public --- Religion grecque --- Religion grecque et politique --- Égée, Îles de la mer --- Inscriptions grecques --- 1er siècle av. J.-C. --- Antiquité --- 323-146 av. J.-C. (Époque hellénistique) --- History --- Antiquité grecque --- religion antique --- religion civique --- Antiquity --- civic religion --- Athens --- Rites et cérémonies politiques --- 1er siècle av. J.-C. --- Égée, Îles de la mer --- Antiquité --- 323-146 av. J.-C. (Époque hellénistique)
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