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Cette alternative résume bien l’ambivalence des relations franco-soviétiques de 1958 à 1964. Dans le cadre de l’affrontement Est-Ouest, leur nature réside dans la combinaison inédite entre une logique de guerre et une logique de paix. Théâtre d’opérations mais aussi champ d’expérimentations de la détente, les relations entre Paris et Moscou offrent, avec le recul, un terrain d’observation privilégié des différentes formes que la guerre froide a pu revêtir. C’est pourquoi cet ouvrage propose une approche globale alimentée par l’ambition d’une histoire totale. Trois niveaux d’analyse distincts sont reliés chronologiquement. Au traditionnel niveau politico-diplomatique d’échanges entre Etats, s’ajoutent un niveau intermédiaire d’échanges entre sociétés et un niveau individuel d’échanges entre personnes. Fondé sur une recherche dans des fonds très variés, en France comme en Russie, complétée par des entretiens avec les acteurs, cet ouvrage construit un modèle de la relation bilatérale. Il relie la grande politique (Khrouchtchev, de Gaulle...) à la politique intérieure (Parti communiste français, association France-URSS...), à des questions économiques (contrôle des exportations, expositions...), culturelles (échanges universitaires, influences croisées...), de sécurité (lutte des services de renseignement, propagande...) ou de politique locale (jumelages, perceptions réciproques...). Parallèlement, de multiples parcours individuels sont retracés afin d’incarner la relation bilatérale et de la suivre au plus près des réalités vécues.
Detente --- Détente (Politique) --- France --- Soviet Union --- URSS --- Foreign relations --- Relations extérieures --- Détente (Politique) --- Relations extérieures --- Relations --- Russia --- History --- relation franco-britannique --- double détente --- affrontement Est-Ouest --- guerre froide --- diplomatie --- relation bilatérale --- politique intérieure --- échange universitaire --- propagande
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Alliées et rivales, entre entente et mésentente, la France et la Grande- Bretagne ont, dès la fin de la Seconde Guerre mondiale, une perception différente des principes de la mise en œuvre d’une politique de sécurité commune en Europe. De l’immédiat après-guerre à l’arrivée du général de Gaulle en 1958, cet ouvrage explique les divergences du couple franco-britannique sur la question de la défense de l’Europe occidentale. Tandis que la France se situe dans un contexte de construction européenne, la Grande- Bretagne, prenant progressivement conscience de l’effritement de son statut de grande puissance, privilégie la mise en œuvre de cette défense européenne dans un cadre de plus en plus atlantique. L’analyse des archives diplomatiques françaises et britanniques éclaire d’un jour nouveau la part de la responsabilité britannique dans l’échec de la Communauté européenne de défense, et les priorités divergentes de la Grande-Bretagne et de son voisin français. Du lendemain de la guerre aux nouvelles donnes stratégiques européennes apparues après la dissolution du bloc soviétique, les relations franco-britanniques ont traversé plusieurs décennies d’incompréhension mutuelle. Période charnière au cours de laquelle se dégagent les priorités en matière de défense européenne, les années 1945-1958 offrent un champ de recherche permettant d’identifier et d’analyser les racines de cette incompréhension.
France --- Great Britain --- Grande-Bretagne --- Foreign relations --- Relations extérieures --- Relations extérieures --- Geopolitical history --- France and Great Britain --- 20th century --- History --- Seconde Guerre mondiale --- sécurité --- défense --- construction européenne --- effritement --- bloc soviétique --- communauté d’intérêt --- OTAN --- COMMUNAUTE EUROPEENNE DE DEFENSE (PROJET) --- EUROPE DE L'OUEST --- FRANCE --- GRANDE-BRETAGNE --- GAULLE (CHARLES DE), HOMME D'ETAT ET GENERAL FRANCAIS, 1890-1970 --- POLITIQUE MILITAIRE --- 20E SIECLE --- PENSEE POLITIQUE ET SOCIALE --- HISTOIRE
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Après la Seconde Guerre Mondiale, la France se range parmi les puissances victorieuses: elle occupe une partie de l’Allemagne, elle est membre permanent du Conseil de Sécurité de l’ONU, elle se place à la tête d’un vaste empire colonial, elle rayonne sur le plan intellectuel, sa situation démographique se relève. Est-elle pour autant une grande puissance ? Les Français dans leur ensemble, en sont persuadés en 1945. Trois ou quatre années plus tard, le doute s’installe ; le déclin est-il là ? Pourquoi, comment, quand, les responsables politiques, les dirigeants d’entreprises, les administrateurs civils, les chefs militaires, et môme l’opinion publique - si un tel terme possède un sens réel - ont-ils compris le changement qui mène la France vers un autre rang ? En utilisant les textes de l’époque, les déclarations des -décideurs’, tout comme les extraits de la presse, en suivant les actions des acteurs de la modernisation économique, en scrutant la vie politique déjà instable, un groupe d’historiens français tente de répondre à ces délicates questions. Il s’agit tout simplement de la place de la France en Europe et dans le monde, dans ce moment où Guerre Froide et pauvreté pèsent sur notre vie quotidienne. Les contemporains percevaient-ils la marche de leur temps? Les textes réunis dans cet ouvrage ont été préparés par une délégation française pour un Colloque européen tenu en R.FA en 1984 (colloque d’Augsbourg). Cette réunion s’inscrit dans le projet de recherche des historiens européens sur “La Perception de la Puissance en Europe autour de la Seconde Guerre Mondiale" qui s’est développé entre 1982 et 1988. Voir "La Puissance en Europe 1933-1940", Publication de la Sorbonne, 1984.
Dependency. --- States, Size of. --- Power (Philosophy) --- Dépendance (politique) --- Dimension des États. --- Conditions sociales --- Politique et gouvernement --- Conditions économiques --- Pouvoir (philosophie) --- France --- Social conditions --- Politics and government --- History --- grande puissance --- victoire --- Conseil de Sécurité --- ONU --- opinion publique --- modernisation économique --- déclin --- Dépendance (politique) --- Dimension des États. --- Conditions économiques
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S’inscrivant dans le champ de l’histoire des relations culturelles internationales, cet ouvrage analyse de manière comparatiste et transnationale l’élaboration d’une diplomatie culturelle par l’Argentine, le Brésil et le Chili dans la période de l’entre-deux-guerres. Notre but est de montrer comment, à partir des toiles tissées par les différentes structures et dynamiques de la coopération intellectuelle, internationale, continentale ou latino-américaine, l’Argentine, le Brésil et le Chili ont forgé les instruments d’une diplomatie culturelle et ont bâti une certaine image d’eux-mêmes sur la scène internationale. Cet ouvrage vise à mettre en lumière que les initiatives argentine, brésilienne et chilienne sur le terrain de la diplomatie culturelle ne prennent corps et sens que dans la mesure où elles s’insèrent dans des dynamiques qui dépassent leurs frontières. Dans le cadre d’une étude sur la diplomatie culturelle, la question de l’identité nationale est au coeur de la réflexion. Nous nous inscrivons donc dans une perspective qui relève tout autant de l’histoire des relations internationales que de l’histoire culturelle, aux confins des débats sur l’identité nationale et sur la définition de la politique étrangère.
History --- relations internationales --- Amérique du Sud --- Argentine --- Brésil --- Chili --- diplomatie --- histoire culturelle
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Pour René Girault, « être historien des relations internationales », ce n’est pas seulement faire de l’histoire des relations inter- nationales ou développer des recherches dans ce domaine, c’est aussi se poser des questions d’historien ; c’est réfléchir sans cesse sur la validité de ce qui constitue sa propre discipline. Parce que cette préoccupation marque constamment et fructueusement son œuvre, René Girault s’inscrit dans la prestigieuse lignée de Pierre Renouvin et de Jean-Baptiste Duroselle. Ses nombreux disciples ont voulu lui rendre hommage en rassemblant certains de ses textes et en sélectionnant précisément ceux qui rendent le mieux compte de sa réflexion historique. A n’en point douter, il existe une « méthode Girault », une méthode qui, prolongeant et renouvelant celle de Pierre Renouvin, tend à écrire une histoire globale des relations internationales, avec un horizon bien plus large que celui de l’histoire diplomatique traditionnelle. En analysant scrupuleusement les liens entre l’économique et le poli- tique, en mesurant le poids des représentations et des imaginaires sociaux, en démontant les mécanismes de décision, René Girault donne des éclairages très originaux sur des questions fondamentales : 1’« impérialisme », la « puissance », la place de la France dans le monde, la construction de l’Europe et l’identité européenne. Grand historien, René Girault est aussi un intellectuel en son siècle, pour qui toute réflexion sur l’histoire est aussi une réflexion sur la démocratie.
History --- histoire des relations --- méthode "Girault" --- histoire globale --- économie --- politique --- impérialisme --- identité européenne
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Ce livre se veut un bilan des travaux d'un réseau international de cent quatre-vingts chercheurs qui ont participé à un programme de recherche sur le thème « Identités et conscience européennes au XXe siècle ». Dix chapitres s'interrogent sur l'étonnant paradoxe de la fin du XXe siècle, entre l'accélération de la construction de l'Europe, considérée par tous comme irréversible, et la faiblesse relative du sentiment européen, le « déficit d'imaginaire » qui l'accompagne. Ils s'attachent à cerner les rapports divers, ambivalents, parfois convergents entre identité européenne et identités nationales, entre identité européenne et identité « occidentale ». En abordant les milieux (cercles économiques, élites, intellectuels...) et leurs mécanismes identitaires, de même que les vecteurs de l'identité (mémoire, phénomènes religieux, institutions...), les auteurs montrent combien la construction de l'Europe s'insère dans des équilibres identitaires qu'elle contribue aussi à créer.
Group identity --- National characteristics, European. --- Identité collective --- Caractéristiques nationales européennes --- Europe --- Social conditions --- Conditions sociales --- Sociology & Social History --- Social Sciences --- Social Conditions --- Identité collective --- Caractéristiques nationales européennes --- European contemporary history --- Identities --- 20th century --- identité européenne --- construction de l'Europe
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Conçue au lendemain de la Première Guerre mondiale pour répondre aux besoins de logements étudiants à Paris, et pour satisfaire aux critères de construction hygiénistes du tournant du siècle, la Cité internationale universitaire de Paris accueille entre-deux-guerres jusqu'à 2 400 étudiants par an, d'une trentaine de nationalités. Investie dès l'origine par les pouvoirs publics français d'une double mission, elle a vocation à attirer en France les flux d'étudiants en mobilité que se disputent alors les capitales européennes, et à faire germer, en amont de la récente Société des Nations, les graines du pacifisme genevois et de la coopération au sein de l'élite d'une jeunesse mondiale en formation. Mais l'ensemble de ses acteurs français et étrangers (universitaires et étudiants, parlementaires et diplomates, mécènes et philanthropes, architectes) n'y projette pas les mêmes ambitions ni les mêmes desseins. À travers l'étude croisée des discours et pratiques de ces acteurs multiples, rapportés à leurs itinéraires et à leurs positions sociales, et par la restitution de moments-clés de consensus affichés ou de dissonances, le présent ouvrage, issu d'un colloque international, dresse le bilan des travaux existants et, à partir de nouvelles sources, entend ouvrir des perspectives de recherche. Consacré aux premières décennies d'existence d'une institution aujourd'hui presque centenaire, il invite à considérer cet objet complexe comme un espace social transnational, marqué par les tensions qui courent de sa fondation au début des années 1950, entre logiques impériales et nationales, et logiques internationalistes.
History --- Paris --- logement --- étudiants --- cité internationale universitaire
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Des historiens, étrangers et français, plus souvent habitués à se retrouver autour d’énoncés affirmatifs, chronologiquement bornés, acceptent dans ce livre le double pari d’une question ouverte, par essence plus déstabilisatrice, et d’une confrontation avec des représentants d’autres sciences humaines. Leur intention, en s’interrogeant ainsi sur ce qu’on ne sait pas en histoire, n’est évidemment pas de faire surgir de nouveaux savoirs ni de se livrer à une quelconque cartographie de l’ignorance. Leur ambition, plus modeste mais bien plus intéressante, est, en partant chacun de leur expérience professionnelle propre et de leur spécialité, de parvenir à répertorier et à analyser quelques-unes des nécessités préalables à l’établissement du savoir historique. Quels obstacles les historiens rencontrent-ils ? Quelles faiblesses se reconnaissent-ils ? Quelles solutions envisagent-ils ? Qu’est-ce qu’on ne sait pas en histoire ? se présente donc comme un volume renvoyant, de façon cohérente, aussi bien à l’épistémologie et à la méthodologie de la science historique qu’à la déontologie et à l’identité de l’historien. Il s’adresse autant aux étudiants d’histoire, de sciences politiques et de philosophie qu’à un vaste public cultivé désireux de mieux comprendre à la fois certains silences des historiens et le processus qui les amène à présenter comme acquises des connaissances.
History --- histoire --- historiographie --- inconnu --- recommencement --- méthodologie
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Jean d’Arcy (1913-1983) est aujourd’hui connu comme celui qui fut directeur des programmes de télévision dans les années cinquante. Tout était alors à inventer. Cet ouvrage porte un regard sur l’homme de programmes, pionnier d’un modèle de télévision de service public en France. Il resitue les années charnières (1952-1959) dans la vie intellectuelle et professionnelle de Jean d’Arcy. Il trace le portrait de l’homme dans son siècle. Plusieurs contributions se penchent sur les années de formation, soulignent les engagements, éclairent les principes et les formes de son action. Le projet culturel et politique, les registres télévisuels qui l’incarnent et l’approche du public qui en résulte constituent l’un des volets de ce livre, qui montre également comment ce projet s’ancre dans une conception et une vision de l’Europe. Avec ses réussites remarquables, ses contraintes et ses limites. Lors de l’exercice de sa mission à l’Onu comme directeur de la Division radio et des moyens visuels de 1961 à 1971, la réflexon de Jean d’Arcy s’élargit. Cet ouvrage collectif montre comment se construit et circule son analyse de la communication à l’échelle du monde. Sa correspondance et ses discours témoignent de cet intérêt sans relâche pour l’information pensée comme lien entre les peuples dans un contexte d’accélération de la transmission des images. Ainsi, pense-t-il, dès la fin des années soixante, le Droit de ’homme à la communication et la préfiguration d Internet.
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Les échecs de la construction européenne font plus de bruit que ses succès. Les blocages de l’Europe sont patents et, pourtant, l’Europe avance encore, car elle s’appuie depuis le milieu du XXe siècle sur une « dynamique » ou un ensemble de « dynamiques » intéressantes à analyser dans leur complexité. Les chercheurs qui ont contribué au présent ouvrage ont concentré leur réflexion sur cette notion de « dynamique européenne » en scrutant une période décisive, celle des années soixante-dix et du début des années quatre-vingt. Avec l’élargissement de la Communauté européenne, de nouveaux acteurs entrent en scène, un nouvel espace se dessine, de nouveaux enjeux s’imposent. Une identité nouvelle est même affirmée à la conférence de Copenhague en 1973, une identité politique communautaire, différente de la vieille et classique identité culturelle européenne. En outre, avec la « détente » entre l’Est et l’Ouest et le processus d’Helsinki, l’Autre Europe, celle de l’autre côté du rideau de fer, est dès cette époque concernée par la dynamique d’échanges intra-européens. L’étude de ces changements déterminants, qui ont contribué à modeler l’Europe d’aujourd’hui, a été développée lors d’un colloque organisé à Oxford, sous la direction d’Élisabeth du Réau (École doctorale « Espace européen contemporain », Paris III), d’Anne Deighton (St Anthony College, Oxford) et de Robert Frank (Institut Pierre Renouvin, Paris I), dans le cadre du vaste réseau international d’historiens travaillant sur « Les identités européennes au XXe siècle ».
Upper class --- Public opinion --- European cooperation --- Classes supérieures --- Opinion publique --- Coopération européenne --- Congresses --- Congresses. --- Congrès --- European Union countries --- Pays de l'Union européenne --- History --- Histoire --- construction européenne --- dynamique --- identité politique --- rideau de fer --- échange intra-européen --- enjeu sécuritaire --- groupe de pression
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