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UCLouvain (3)


Resource type

film (3)


Language

French (3)


Year
From To Submit

2012 (3)

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Film
Ce que Dieu a uni.... De bruidsschat = Kile Mungu aliunganisha = Icyo Imana yapfunditse
Authors: --- --- --- ---
Year: 2012 Publisher: Bruxelles: CUD,

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Abstract


Film
Celle que j'aime

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Abstract

Le Congo évolue! On dit: À temps nouveaux, mœurs nouvelles. Oui ! Si ces mœurs sont justes, bonnes et contribuent à faire un monde meilleur. Le film que vous allez voir en est un exemple. Il est basé sur une histoire vraie. C'est une image du Congo d'aujourd'hui!» Ce texte introductif projeté sur l'écran donne d'emblée le ton du film: un plaidoyer en faveur des aspects libérateurs du monde moderne.À travers cette fiction présentée comme une histoire vraie pour en augmenter l'attrait auprès des spectateurs congolais pour lequel elle a été conçue, l'abbé Cornil met en scène des personnages stéréotypés. Il y a les bons et les mauvais, les premiers sont ceux qui appliquent fidèlement les valeurs chrétiennes, les seconds représentent, au contraire, une menace pour ces derniers. Les « hommes mauvais» boivent de l'alcool, fréquentent des filles dans les bars et dépensent leur argent inconsidérément. Antoine est l'un des héros du film, il fait partie des «bons mais il est faible» et est, par conséquent, souvent aux prises avec la tentation. Une seconde figure centrale apparaît alors, Henriette, cheftaine chez les xavériennes, qui dispose de toutes les qualités requises pour qu'elle devienne une jeune épouse «évoluée».L'objectif de cette fiction est de montrer qu'un nouveau contrat social (ici à travers le mariage chrétien) accompagné du rejet individuel des contraintes, tant physiques qu'intellectuelles, induites parla «tradition». À travers ces deux personnages, le commentaire oppose le mariage de raison au mariage d'amour ou, plus précisément, il montre que celui-ci peut être raisonnable tant qu'il est fidèle aux valeurs chrétiennes. Et à l'inverse, les décisions claniques sont présentées comme des pratiques dépassées, car les temps ont changé. Pour renforcer l'argumentation, les scènes tournées dans les villages d'Antoine et d'Henriette présentent un aspect stéréotypé, la gestuelle des «anciens», leur cupidité et leur tenue vestimentaire.S'opposant aux mariages arrangés au sein même des villages des deux protagonistes, ceux-ci parviennent à convaincre leurs parents qui les soutiennent et s'opposent ainsi aux pressions du clan.De même le travail, procurant aisance matérielle, est présenté comme libératoire car il éloigne des perversions de tous genres tandis que l'appartenance à des groupements associatifs, professionnels et éducatifs (scoutisme, par exemple ici), destine les héros à faire partie de l'élite qui formera d'autres Congolais à remplir leurs devoirs chrétiens et civiques. Finalement, la conversion chrétienne est présentée comme une source de renouvellement spirituel et moral. Bref, le bonheur est un droit fondamental que l'individu peut répandre autour de lui


Film
Marie lépreuse
Authors: --- --- --- ---
Year: 2012 Publisher: Bruxelles: CUD,

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Abstract

Ce film est réalisé à la léproserie de Yonda, à Coquilhatville et dans ses environs et est le fruit de la collaboration entre les missions (du Sacré Cœur et de Saint-Vincent-de-Paul), la société l’Equatoriale SECLI, le dispensaire provincial de la lèpre, la Caisse d’épargne, ainsi que les habitants des villages de Makanza et Baloyi desquels sont originaires les acteurs. Le film raconte les tribulations de Jean et Marie, jeunes mariés dont la vie de couple bascule le jour où Marie contracte la lèpre. L’abbé Cornil met en cène les difficultés et les déchirements auxquels Jean doit faire face. Dans la seconde partie du film, sa femme et lui parviennent à surmonter cette épreuve. Dénonçant certains schémas sociaux « traditionnels » au profit de valeurs chrétiennes et coloniales, cette semi-fiction entrecoupée de passages plus didactiques sur le fonctionnement des plantations de latex, sur la lèpre, son traitement, l’organisation de la léproserie Yonda, sur nombres d’autres aspects susceptibles de toucher le quotidien de Congolais intégrés à la vie coloniale de l’époque. Quelques publicités (pour la Caisse d’épargne notamment) se sont en outre subtilement glissées ci et là dans le scénario et, en définitive ce long-métrage est un véritable hommage à la grandeur du système colonial congolais. Car, effectivement, c’est bien grâce à lui, et à plusieurs de ses acteurs, que Jean et Marie à la fin du film, enfin libérés du poids de la tradition, peuvent envisager de couler ensemble des jours heureux et tranquilles sous la haute bienveillance de la Belgique coloniale et sous les danses de fêtes de femmes Ekonda de Bongonde.Une voix off narre l’histoire tandis que quelques (rares) passages dialogués, non sonorisés, mais pourtant nécessaires à la compréhension du récit, sont sous-titrés en français

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