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UCLouvain (1)


Resource type

film (1)


Language

French (1)


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2012 (1)

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Film
L’Équateur aux cent visages

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Abstract

Réalisé à l’initiative du Comité national d’Aéronautique et avec le concours du ministère des Colonies, du ministère de l’Instruction Publique et de la Sabena, ce long métrage haut en couleurs plonge le spectateur dans un monde « exotique » qui enchevêtre réalités et stéréotypes, nature millénaire et traditions ancestrales. Le film invite le spectateur à découvrir le Congo et le Ruanda-Urundi par le prisme d’un couple belge en lune de miel. Il est emprunt d’une fascination et d’un enthousiasme qui ne cèdent toutefois pas à la condescendance ni aux discours racistes si fréquents dans ce contexte. Il est aux prises d’une admiration pour ce qui est communément appelé la « modernité », implicitement et improprement identifiée à la technique et au progrès. Arrivés par avion à Léopoldville après quelques escales (Athènes, Le Caire, Khartoum), les touristes prennent une correspondance pour Stanleyville, terminus de leur voyage aérien. Frappés par les grandes villes congolaises modernes et luxueuses, c’est pourtant une Afrique traditionnelle et mystérieuse que nos deux amis, accompagnés d’un chauffeur et d’un boy, cherchent à découvrir. Dans les environs de Stanleyville, ils rencontrent un chef local qui organise pour eux un concours de pirogue, suivi d’une grande fête en l’honneur des vainqueurs. Ils assistent également à une cérémonie de « tatouages » (scarifications) et à une impressionnant concours de lutte. En route pour la région de Wamba, ils font étape au gîte de Kasongo. A la lueur d’une bougie, le chef des Mara, venu les saluer, leur dévoile l’histoire de la secte des Aniota et des Hommes-Léopards qui, jadis, terrorisaient la région. Plus loin, dans les environs de Paulis, c’est une cérémonie de mariage Mangbetu que les jeunes voyageurs ont l’honneur d’assister. De rencontres inopinées (village pygmée dans la forêt, cérémonie d’initiation, pêche à la nasse chez les Bashi au Nord du lac Edouard) en découvertes plus programmées (faune du Parc National Albert, villégiature dans la région montagneuse du Ruwenzori), ils traversent le pays vers l’est, pour rejoindre le Ruanda. A Nyanza, en présence du Mwami Mutara, ils ont l’occasion d’admirer des danses, les prouesses de tireurs à l’arc, et du saut en hauteur. Par le sacrifice d’un taurillon, leur est également montré un ancien rite de protection Tutsi. Après une bien triste partie de chasse au gorille dans la forêt équatoriale d’Angumu, le périple de nos deux aventuriers s’achève par une soirée dans le village de Bilota. Des heures passées là-bas, ils garderont d’ailleurs des souvenirs « parmi les plus hallucinants de leur beau voyage sous l’Equateur ». Certaines scènes, telle que la reconstitution du récit du chef Mara, ont fait appel à des procédés de trucages et d’effets spéciaux ; d’autres constituent néanmoins un témoignage précieux et peuvent, à certains égards, être considérés comme des documents ethnographiques. Les images de différentes pratiques culturelles sont d’une grande qualité et les commentaires parviennent généralement à restituer un discours sobre

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