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A Niamey, pendant sept jours se déroule le Horendi, au cours duquel se recrutent les "chevaux des génies" (danseurs de possession), dans la cour de la concession du prêtre Zima Sambo. Deux jeunes femmes malades, possédées en permanence depuis plusieurs semaines, sont initiées à la danse de possession. Des musiciens batteurs de calbasses jouent tous les airs des génies et chantent leurs devises, tandis que les jeunes femmes apprennent la danse rituelle par laquelle la transe se provoque et se maîtrise. Matin et soir les leçons de danse se succèdent, entrecoupées par des pauses dans la case de retraite pour les initiées. Les trois mouvements principaux sont le tour de la concession (windi), la danse particulière (gani) et secouer la tête (fimbyan). Au septième jour, les "cheveaux" reçoivent les vêtements rituels correspondant aux génies qui les possèdent (rouge pour l'une, à rayures noires et blanches pour l'autre), et dansent devant toute l'assemblée.
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Au Mali, rituel funéraire dogon dans le village d'Ireli, situé au pied de la falaise de Bandiagara. Présentation du pays : la falaise, lieu de pâturage et de culture, le village, les pluies d'hivernage. Rituel pour que le génie de l'eau rende le corps d'un noyé : le prêtre du village sacrifie un poussin, le soir le noyé est retrouvé. Rituel funéraire du lendemain : le mort est porté dans les rues du village, puis hissé par une corde jusqu'à la nécropole située dans la falaise en surplomb ; les pleureuses et la mère se livrent aux condoléances rituelles
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A La Réunion, chez les personnes qui se reconnaissent et revendiquent une origine malgache, une cérémonie dédiée aux ancêtres de la famille est conduite deux fois par an. Le rituel se déroule ici chez madame Sautron, devin-guérisseur. Le film retrace les quatre étapes de la cérémonie qui, dans son intégralité, dure vingt-quatre heures. Tôt le matin, les esprits sont invoqués, attirés par les offrandes de nourritures sucrées. La guérisseuse et des participants entrent en transe tandis que résonne le tambour accompagné de chants. A dix heures du matin, des animaux (poulets et moutons) sont sacrifiés à leur intention. La chair des animaux sacrifiés est alors cuisinée puis offerte aux divinités lors du «repas des esprits» qui a lieu à dix-huit heures. Il est suivi à vingt heures par celui des vivants.
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Principaux rituels profanes et sacrés des magiciens sorante du village de Wanzerbe au Niger. Ces magiciens sont descendants de Si, fondateur de l'empire songhaï. A Wanzerbe arrivent des caravanes de marchands touaregs et bella. Sur le marché s'échangent produits alimentaires, poteries, sel, coton, troupeaux... Les femmes puisent de l'eau et les enfants font au cinéaste la démonstration de leurs jeux. Un magicien, Mossi, prépare dans sa case, à partir de mil et d'écorce d'arbre qu'il est allé chercher en brousse, un charme magique pour faire engraisser les femmes trop maigres. Il pratique la divination avec des cauries et le tracé sur la terre d'un thème géomantique. Il sacrifie des animaux au génie qui le guide. Au cours d'une cérémonie collective pour protéger le village du mal, un magicien représentant toute la communauté des magiciens danse sur le rythme des tambours, jusqu'à l'extase. Le chef du village, les magiciens et les jeunes garçons participent au sacrifice offert tous les ans au génie de la montagne protectrice du village.
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Une cérémonie de yenendi («rendre frais»), au cours de laquelle les Songhaïs demandent aux dieux de leur donner la pluie, a lieu tous les ans au septième mois de la saison sèche près du village de Simiri au Niger. Tous se réunissent près de l'arbre de l'arc en ciel et de la case de Dongo, génie du tonnerre. A l'appel de l'orchestre de violon et de calebasses les danseurs se mettent à danser. Quatre femmes sont tour à tour possédées par Dongo et ses frères. Les dieux incarnés réclament alors d'être lavés, habillés, parés, et ils se mettent à danser. Se conclut ensuite un pacte de la pluie entre les hommes et les dieux, qui exigent des cadeaux et des sacrifices. Le rite, exécuté par le grand-prêtre, unissant le ciel et la terre avec le vase hampi, est reçu favorablement par Dongo qui renverse le vase sur la terre. L'eau et les récoltes seront abondantes. Des sacrifices d'animaux scellent le pacte. Sur la brousse le vent se lève puis la pluie tombe.
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Anaï Dolo, chef des masques dogon, est mort à 120 ans dans le village de Bongo au Mali. Six mois se sont écoulés depuis sa mort et de grandes funérailles lui sont offertes. Pour qu'il préside lui-même ses funérailles, les hommes dressent un mannequin sur la terrasse de sa maison. L'un de ses fils et l'un de ses petits-fils racontent sa conduite durant la guerre contre les Français. Le lendemain, des simulacres de combats ont lieu sur le champ de lignage pour mimer les guerres d'avant. Les anciens disent les tégué, grandes devises des Dogons racontant l'aventure de la création du monde par le renard pâle, et la légende d'Anaï Dolo. Le renard pâle est interrogé pour savoir si le temps de la danse sur la place publique est venu. Sa réponse étant favorable, la foule se rassemble le jour du marché à Sanga, et les danses de guerre débutent. Toute la soirée, les guerriers chassent la mort dans tous les quartiers du village, et même au-delà, et exécutent les danses de la mort. Les hommes se rassemblent enfin sur la place publique pour les chants de courage et de vie.
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En Haute-Volta (actuellement Burkina Faso), cérémonies de funérailles du Moro Naba, chef traditionnel des Mossis, et cérémonies d'élection de son remplaçant. Le Moro Naba Saaga meurt en novembre 1957. De grandes funérailles vont avoir lieu qui dureront douze jours. Sa fille aînée le remplace durant cette période et les dignitaires viennent la saluer. Les chefs et les habitants du pays mossi déposent des offrandes et procèdent à de nombreux sacrifices. Tous les chefs mossis se rassemblent et participent à une messe à la cathédrale. Les douze jours écoulés, les fêtes de levée des funérailles ont lieu. Les cavaliers arrivent au palais et chevauchent le tour de la concession trois fois. Alors vient le temps des danses. Le Moro Naba est déclaré mort et les dignitaires peuvent se réunir pour élire un nouveau Moro Naba, qui sera nommé au lever du soleil. C'est le fils aîné du défunt, Kougri, qui a été choisi et procède à la cérémonie de la soumission des dignitaires. Avec sa présentation officielle au gouvernement et son initiation secrète s'achève l'intronisation.
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