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Viva la muerte : Après la guerre d'Espagne, Fando, un garçon d'une dizaine d'années, cherche à comprendre pourquoi son père a disparu. Il ne tarde pas à découvrir que c'est sa mère, pieuse catholique, qui a dénoncé son mari antifasciste. Perturbé par ces révélations, Fando va enquêter pour savoir ce qu'est devenu son père.Arrabal raconte inlassablement l'Espagne déchirée de Franco. Au travers de la vie de ce jeune Espagnol dont le père a été arrêté par les militaires franquistes sur la dénonciation de la mère, l'auteur montre le visage tragique de la guerre d'Espagne et mêle ses propres obsessions aux cauchemars d'une nation dont la blessure continue à saigner.J'irai comme un cheval fou : Un homme fuyant le monde rencontre dans le désert un autre homme a la fois extraordinairement savant et ignorant...Film hautement poétique et surréaliste dont le but clairement avoué est de provoquer une certaine bourgeoisie. Une oeuvre assez proche de celle d'un Jodorowski avec qui Arrablal a collaboré.L'arbre de Guernica : La guerre civile provoque différentes réactions dans la petite cité espagnole de Villa Ramiro: l'enseignant Antonio Garcia, sans prendre parti, insuffle ses idées pacifistes à ses élèves, le comte et ses trois fils fascistes s'adonnent au pillage tandis que Goya, le quatrième fils, décide de lutter pour la république comme Vandale, la passionaria locale...Arrabal livre une fresque politique au ton des plus provocateurs. Malheureusement la maîtrise formelle fait souvent défaut et enlève à l'ensemble une partie de son souffle révolutionnaire.

Guerre civile --- Surréalisme --- Anticléricalisme --- Espagne