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Visage. --- Face. --- Au cinéma. --- Bergman, Ingrid
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Expression du visage --- Vision par ordinateur --- Facial expression --- Computer vision
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Cette étude, menée auprès de 123 participants, s’intéresse au phénomène de Manterruption, terme décrivant l’interruption intempestive et/ou inutile des femmes par les hommes. Ce phénomène a été mis en lumière par de nombreux exemples de la scène publique et testé par différentes études. Dès lors, nous avons mis en lien le temps de parole laissé à un locuteur fictif avec diverses variables telles que le niveau de sexisme ambivalent et de dominance sociale des participants. Nous nous sommes également intéressés à l’impact de la perception du visage des locuteurs et du sujet abordé sur le processus d’interruption. Nos principales hypothèses reposaient donc sur le fait que les participant.e.s haut.e.s en sexisme ambivalent et dominance sociale interrompraient plus rapidement les femmes que les hommes. Une hypothèse alternative suggérait que les femmes seraient davantage écoutées que les hommes quand le sujet de conversation abordé concernait les femmes. Les résultats de cette recherche ne mettent pas en évidence une différence de traitement des femmes par rapport aux hommes. En revanche, les diverses variables étudiées ont eu un impact sur l’interruption en général : le fait d’augmenter le score sur les échelles de sexisme ambivalent et de dominance sociale réduit le temps avant interruption en général, et les locuteurs perçus comme compétents ont été interrompus après davantage de temps.
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Bien que généralement plus éduquées que les hommes, les femmes peinent toujours aujourd’hui à gravir les échelons de la hiérarchie dans le milieu professionnel, faisant face à de multiples discriminations. Le but de cette recherche était de comprendre quel genre de header (c’est-à-dire, de supérieur hiérarchique) nous choisirions, si ce choix nous était proposé, afin de voir si nous reproduirions ce genre de discrimination. Nous avons donc testé les participants afin de savoir s’ils préféraient avoir un patron homme ou femme. Au travers de cette étude, nous avons pu mettre en évidence une idéalisation du statut hiérarchique supérieur où les participants ne semblent accorder aucune importance au genre de leur patron. Que les participants soient hauts sur l’échelle d’autoritarisme (accepter l’utilisation de la violence au nom des autorités pour faire respecter les normes) ou de sexisme ambivalent (mélange d’hostilité et d’attitude subjectivement positive envers les femmes) n’a pas impacté leur préférence pour un header homme ou femme. De plus, les headers choisis étaient perçus tous aussi compétents, quel que soit leur genre. Il semblerait toutefois que les participants aient pris en partie en considération le degré d’attractivité des visages qui leur étaient présentés pour faire leur sélection.
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Cette étude s’intéresse à l’influence de la personnalité conformiste et sexe-typée du participant sur la crédibilité accordée à un témoignage relatant une agression sexuelle. Selon les cas, les victimes et leur agresseur présumé sont typiques, c’est-à-dire dépourvus de modifications corporelles ou, à l’inverse, atypiques. En d’autres termes, ce que nous cherchons à démontrer est l’impact que peuvent avoir les stéréotypes liés aux piercings et aux tatouages sur la crédibilité du témoignage des victimes d’agressions sexuelles.
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