Listing 1 - 10 of 19 | << page >> |
Sort by
|
Choose an application
Sécurité alimentaire --- food security --- Food supply --- yield forecasting --- Diversification --- Niger
Choose an application
L’objet de ce mémoire est de diligenter une évaluation ex-post du projet d’appui aux filières rizicole et maraîchage dans les départements du Mono et du Couffo-FAFA-MC, à travers une étude de cas comparative et des entretiens qualitatifs approfondis. L’analyse repose sur la compréhension du fonctionnement de la gouvernance des deux filières sur le terrain, des changements induits par l’intervention ainsi qu’un diagnostic agraire sommaire. Les résultats de ce travail démontrent notamment l’importance de conduire un diagnostic socio-anthropologique approfondi préalablement à l’implémentation des projets de développement, ainsi que la nécessité d’une réelle concertation à chaque phase du projet afin de viser la durabilité.
Choose an application
Depuis 1990, le Cadre Harmonisé mesure, deux fois par an, la gravité de l’insécurité alimentaire en Afrique de l’Ouest. Basées sur la convergence des preuves, les analyses Cadre Harmonisé sont souvent marquées par l’absence d’indicateurs directs. Le Bénin ne faisant pas exception, les experts cherchent continuellement à augmenter la liste des données disponibles. La présente recherche évalue la pertinence de recourir aux indices issus de la télédétection au sein de ces analyses, en combinant une approche qualitative et une approche technique. La première partie consiste en une étude qualitative du Cadre Harmonisé, visant à mettre en évidence les grandes faiblesses de l’outil. La seconde recherche d’éventuelles corrélations entre les indices et les rendements du maïs et du manioc, de façon à identifier si ces indices sont susceptibles de trouver une place au sein des analyses Cadre Harmonisé. Enfin, ce détour par les indices de végétation et de pluviométrie est également l’occasion de revenir sur les limites du Cadre Harmonisé, afin d’en approfondir les réflexions. Il s’agit, notamment, de discuter de la prédominance du pilier de la disponibilité alimentaire, au sein des analyses, comparativement à d’autres aspects de la sécurité alimentaire actuellement délaissés, tels que la nutrition et l’accès social.
sécurité alimentaire --- télédétection --- remote sensing --- food security --- cadre harmonisé --- bénin --- Sciences du vivant > Multidisciplinaire, généralités & autres
Choose an application
Le secteur rural occupe 92% de la population dans la région du Centre-Nord au Burkina Faso. Il est véritablement le domaine clé susceptible d’induire le développement économique de la région et d’améliorer les conditions des ménages ruraux. Toutefois, cette région connait une insécurité alimentaire très récurrente. Malgré la mise en œuvre des projets de renforcement de la sécurité alimentaire, la situation alimentaire des populations reste précaire, démontrant des insuffisances dans la formulation des projets et programmes de développement dans le secteur. Cette étude se fixe pour objectif de proposer une meilleure formulation des projets de sécurité alimentaire dans la région du Centre-Nord en utilisant une approche méthodologique plus élaborée. Ainsi, l’approche méthodologique climprospect identifie les principaux facteurs de vulnérabilité et bâtit, de manière systémique, sur ces derniers les options d’ordres social, environnemental, économique, politique et institutionnel pour la formulation d’un référentiel d’aide à la décision à même d’améliorer la conception des projets de résilience à l’insécurité alimentaire. Associée aux perceptions des ménages ruraux et des acteurs institutionnels de la sécurité alimentaire du Centre-Nord, l’approche climprospect génère un référentiel d’activité robuste. C’est une approche qui, mise en relation avec l’approche cadre logique, pourrait véritablement améliorer la formulation et la planification des projets de sécurité alimentaire dans un contexte de changement climatique.
Sécurité alimentaire --- cadre logique --- climprospect --- projet de développement --- aléas climatiques --- Sciences du vivant > Agriculture & agronomie
Choose an application
L’objectif de ce mémoire est d’analyser les stratégies d’adaptation des agriculteurs du Cameroun face aux changements climatiques. Ces dernières années, l’augmentation des températures, la diminution des précipitations et l’accroissement des évènements extrêmes fragilisent grandement le secteur agricole. Le gouvernement camerounais mise une grande partie de leur économie sur l’agriculture en veillant à la rendre compétitive, productive et durable. Cependant, les plans ont peu d’impacts sur les agriculteurs et de nombreuses stratégies d’adaptations visent à renforcer leur capacité à répondre aux aléas climatiques, économiques et sociaux. La variable du genre des agriculteurs va influencer les stratégies qu’ils mettront en place afin de réduire les effets négatifs des changements climatiques.
Choose an application
L’objectif de ce travail a été d’analyser l’impact de la production de la pomme de terre sur l’économie et la sécurité alimentaire des ménages du Territoire de Lubero. Pour atteindre cet objectif, les questions suivantes ont été posées: Comment a évolué la production de la pomme de terre dans le Territoire de Lubero pendant les vingt-deux dernières années? Quel est son apport sur l’économie et la sécurité alimentaire des ménages? Quelles sont les stratégies mises en œuvre par les ménages pour réduire l’insécurité alimentaire due à la faible production de la pomme de terre pour leur survie? Les hypothèses à ces questions sont telles que : Il s’observerait une tendance à la baisse de la production de la pomme de terre durant la période sous étude. La baisse de la production entrainerait la hausse du prix de la pomme de terre et les pauvres qui consacrent une part importante de leur revenu à la nourriture souffriraient avec acuité de l’augmentation du prix et cela aurait un impact négatif sur l’économie et entrainerait une insécurité alimentaire au sein des ménages. Ainsi, les ménages augmenteraient les emblavures, pratiqueraient d’autres activités et utiliseraient des stratégies négatives quant à leur alimentation. La vérification de ces hypothèses a été rendue possible grâce à la technique documentaire, l’enquête par questionnaire, l’observation libre, les programmes Eviews et SPSS . Après traitement et analyse des données, on note une croissance moyenne annuelle de la production de la pomme de terre de 780 tonnes. Ce résultat rejette la première hypothèse. En plus, les résultats des indices montrent que les ménages du Territoire de Lubero sont dans une sécurité alimentaire limite. Par ailleurs, la proportion des ménages vivant avec moins de 1$ par jour est de 38%. En outre, les dépenses alimentaires des ménages enquêtés occupent en moyenne 65% des dépenses totales. Ces résultats sont des indicateurs des ménages pauvres qui consacrent plus de la moitié des leurs dépenses à l’alimentation. Néanmoins, avec le revenu généré par la pomme de terre, les ménages parviennent à scolariser leurs enfants, à investir, à résoudre les problèmes familiaux, à payer les soins médicaux et à organiser des cérémonies, ce qui confirme partiellement la seconde hypothèse. Enfin, la troisième hypothèse est confirmée en ce sens que les ménages utilisent des stratégies négatives pour leur alimentation, les stratégies de stress et pratiquent d’autres activités pour leur survie.
Choose an application
La sécurité alimentaire et l’accès à l’eau potable font partie des droits fondamentaux de l’Homme. La République Centrafricaine (RCA) traverse depuis quelques décennies des crises alimentaires et d’accès à l’eau, mais sa situation s’est détériorée en 2012 après les crises militaro-politiques qu’elle a connus. Bangui, capitale économique et politique de la RCA, se voit en difficulté de répondre aux besoins alimentaires et l’accès à l’eau potable de sa population car tous les huit (8) arrondissements de la ville sont touchés par l’insécurité alimentaire et le problème d’accès à l’eau en général et à l’eau potable en particulier. Le secteur agricole qui domine l’économie nationale a connu une baisse sur tout son ensemble : la récolte a baissé de 58%, la production céréalière affiche un recul de 54%, l’effectif du cheptel a baissé de 77% par rapport au niveau pré-crise, les captures de poissons sont en baisse de 40%, les réserves alimentaires en zones rurales (nord-ouest) se retrouvent entre 40 et 50% de leur niveau habituel (PAM, Mission FAO/PAM d'évaluation de la sécurité alimentaire en République Centrafricaine, 2014). Face à cette situation, 54, 5% de la population Banguissoise se retrouve alors en sécurité alimentaire limite et 25,5% en insécurité alimentaire. Seuls 30% de la population Banguissoise ont accès à l’eau potable. A cause de la pénurie d’eau potable, la population se retourne vers d’autres sources (puits, forages, pluie) afin de s’approvisionner. Ces sources d’approvisionnement souvent de qualité douteuse ou non potables causent de sérieux problèmes de santé à cette population. D’après les enquêtes que nous avons effectuées auprès des ménages, 18,2% s’approvisionnent en eau de pluie, 63% en puits, 77% utilisent le forage et 91% l’eau produite par la SODECA. 85,5% affirment que c’est à cause de pénuries d’eau qui durent 10h en saison pluvieuse et deux (2) jours en saison sèche qu’ils utilisent ces sources d’approvisionnement. Ces dernières sont utilisées pour la boisson (18%), la cuisson (20%), la lessive (19,2%) et la vaisselle. Des facteurs tant socio-économiques, politiques que physiques sont à l’origine de la situation actuelle d’insécurité alimentaire et non accès à l’eau potable Bangui.
Choose an application
L’ouverture de nouvelles opportunités dans l’agriculture tropicale a entrainé la multiplication d’investissements agro-industrielles étrangers dans les pays en voie de développement. La création de nouvelles plantations industrielles suscite de nombreux débats, opposant d’un coté les défenseurs de la création d’emploi en faveur de la lutte contre la pauvreté, et de l’autre une certaine société civile accusant les multinationales d’accaparer la terre des paysans locaux et mettre en péril leur sécurité alimentaire. La présente étude a pour objectif d’étudier les impacts de la palmeraie Socfin Agricultural Company en Sierra Leone (SAC) sur les communautés rurales pour comprendre quelles sont les conséquences réelles sur les conditions de vie des populations, quelles sont les relations de cause-à-effet et comment remédier aux éventuels impacts négatifs. Pour répondre à cet objectif, l’évolution des conditions de vie de quatre communautés a été étudiée. Deux communautés ont été sélectionnées dans la zone d’influence de la plantation et deux à l’extérieur, afin de pouvoir isoler les facteurs contrefactuels des réelles conséquences induites par l’entreprise SAC. Plusieurs outils de récolte de données ont été utilisés pour appréhender le plus complètement possible l’évolution de la situation socio-économique et les discours des différents acteurs. Il a été trouvé que l’implantation de SAC menaient à deux chaines de résultats en parallèle. D’une part, l’activité de SAC contribue à la monétisation de l’économie par l’augmentation de la masse monétaire en circulation, contribue au renforcement des compétences, crée des opportunités de diversification des activités économiques et permet aux ménages de répondre à leurs nouveaux besoins (notamment l’éducation et l’accès à des technologies modernes). D’autre part, les changements brutaux de modes de vie lié à la disparition des terres peut mener à des tensions et la marginalisation d’une part de la population qui ne parvient pas à saisir les opportunités qui s’ouvrent. Le manque de transparence de certaines décisions et l’absence de communication avec les communautés renforce le fossé qui se crée. Aussi, il est recommandé à la société SAC d’engager activement le dialogue avec les communautés afin de ne pas laisser les tensions s’aggraver avec le temps, au risque de basculer vers la violence comme il y en a déjà actuellement de manière très occasionnelle. Les communautés affirment ne pas être contre l’entreprise, mais demandent à être écouter pour pouvoir construire une relation harmonieuse.
Choose an application
Dans une perspective de gestion plus rationnelle des ressources pastorales dans la zone cotonnière du nord-Bénin, cette étude sur les dégâts de la transhumance et ses impacts sur la sécurité alimentaire et les moyens d’existence des producteurs agricoles a été réalisé. Pour ce faire, les scènes Landsat de novembre 1998 et décembre 2018 sont acquises. Elles sont complétées par les données d’enquêtes de terrain courant la période de Avril 2017 à Mars 2018 auprès de 1.332 producteurs et agro-éleveurs sur les superficies produites et celles détruites ainsi que les perceptions des producteurs sur les acteurs des dégâts et les modes opératoires. Les logiciels ENVI 5.0 et QGIS 3.6. sont utilisés pour le traitement des images satellitaires et les paramètres socioéconomiques ont fait l’objet d’analyse via le logiciel R 3.5.3. L’analyse des résultats a montré qu’entre 1998 et 2018, 81 % des forêts denses et 35 % des savanes arborés et arbustives ont été progressivement convertis en zones de culture et de jachères ainsi que des sols nus ; les principales causes sont l’agriculture, les prélèvements des essences à haute valeur commerciale et de bois-énergie et bien entendu la transhumance. Cette forte réduction des ressources végétales conduit les pasteurs à orienter les troupeaux dans les champs avec pour corollaire une destruction des surfaces de culture de l’ordre de 63 % à Gogounou, 51 % et 50 % respectivement à Banikoara et Kandi et 37 % à Ségbana. Les pertes de productions associées sont de l’ordre de 699 Kg.ha-1 pour le coton, 829 Kg.ha-1 pour le maïs et Kg.ha-1 pour le sorgho pour l’ensemble de ces quatre Communes. Ces pertes de productions agricoles engendrent des pertes de revenu assimilés à 59.050 FCFA.ha-1 pour le coton, 32.669 FCFA.ha-1 pour le maïs et 37.065 FCFA.ha-1 pour le sorgho. Il ressort également que 80 % des dégâts sont causés par des transhumants étrangers et ces dégâts sont enregistrés à 66 % sur les cultures en plein champs notamment la nuit selon 52 % selon les producteurs enquêtés. Une telle situation affecte l’équilibre écologique et favorise l’accroissement de la paupérisation des populations rurales notamment les petits agriculteurs de cette zone et compromet les piliers disponibilité, accessibilité et stabilité de la sécurité alimentaire.
Choose an application
Au Sénégal, le système d’assurance agricole est expérimenté depuis 2008 avec cependant des résultats mitigés. Les modèles sur lesquels reposent les produits proposés par les assureurs ne cadrent pas tout à fait avec les besoins exprimés par les groupes cibles. Les risques agricoles répertoriés sont nombreux et ne sont pas tous pris en charge par l’assurance. Des simulations réalisées à partir des données de rendement de cultures ont permis de prendre en compte des facteurs de perte de production non pris en compte par l’assureur et de les intégrer dans un système d’assurance. En effet, le recours, d’une part, à des modèles de bilan hydrique réalisés sur AMS permet de mieux comprendre l’évolution des cultures du mil, de l’arachide et du sorgho en tenant compte de leurs caractéristiques particulières et, d’autre part, à des indices de végétation obtenus par la télédétection renforce la compréhension sur les évolutions de rendement. Plusieurs modèles, de rendement ont été développés et testés dans les zones d’études pour les cultures retenues avec des indicateurs statistiques performants (coefficient de détermination, erreur de prédiction). L’analyse des modèles de rendement a permis de définir des produits d’assurance pour les cultures concernées par la détermination des capitaux garantis, des primes à payer par les exploitants et le calcul des indemnités en cas de survenance des événements assurés. L’accessibilité de l’assurance à ses destinataires est primordiale. Enfin, l’intégration de l’assurance dans les stratégies de résilience du monde rural passe également par la revue des modes d’implémentation, de diffusion et de communication pour son adoption à grande échelle au grand bénéfice des petits exploitants.
Assurance --- Risques agricoles --- vulnérabilité --- changement climatique --- résilience --- sécurité alimentaire --- Fatick --- Sénégal --- Sciences du vivant > Sciences de l'environnement & écologie
Listing 1 - 10 of 19 | << page >> |
Sort by
|