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La problématique des ordures ménagères et la qualité des eaux se posent avec acuité en République Centrafricaine (RCA). La ville de Bangui qui est la capitale dudit pays en présente les signes. Les hypothèses que l’on est tenté d’avancer pour essayer d’apporter une explication sont la forte croissance démographique, le manque d’implication de la population dans la gestion de ses immondices ainsi qu’un manque de moyens techniques, matériels et financiers et aussi une absence de plan durable de gestion des ordures. Dans le souci d’appréhender le fait social, le 6ème arrondissement de la ville de Bangui a servi de focale. 
Il est à noter que la méthodologie utilisée pour ce travail a été double. Il y a eu d’un côté une approche bibliographique, fortement influencée par une recherche axée sur la remontée des filières bibliographiques. Elle a consisté à puiser des informations sur le sujet à partir de tous les imprimés et tout autre support comme Internet. Si ces recherches ont permis de disposer d’informations relatives aux déchets solides et aux centres de transit existant à Bangui, elles ont toutefois mis en lumière la pauvreté de la littérature abordant la thématique. Ce qui fait de la République Centrafricaine un parent pauvre du sujet. Pour pallier l’insuffisance, les cas des pays voisins comme le Cameroun et la République Démocratique du Congo ont été sollicités, notamment sur la question de la production des déchets par habitant et par jour, la composition des déchets ménagers et les paramètres de la qualité de l’eau. De l’autre, des recherches sur le terrain ont été menées. Tandis que la collecte des données a essentiellement été effectuée dans le 6ème arrondissement de la ville de Bangui, la méthode probabiliste par quota a été utilisée pour l’échantillonnage. Le choix de cette méthode s’explique par son avantage. En effet, pour cette méthode, il est possible de remplacer un sondé par un autre qui a les mêmes caractéristiques sociodémographiques. Par ailleurs, une caractérisation correspondant à deux études complémentaires a été faite : 1. Une étude quantitative qui correspond à un relevé des masses.
A l’issu des travaux de terrain, il ressort un résultat approximatif exprimé en kg/Jrs comme suit : au niveau des ménages 4,26 pour les déchets agricoles ; 3,50 de déchets organiques et 1,55 de déchets incombustibles. Un habitant du 6ème arrondissement produit approximativement 1,32 kg de déchets par jour. Sur une estimation d’une population de 104259 habitants en 2017 le volume total de déchets solides produit dans le 6ème arrondissement est évalué à 229 m3/Jour. Les analyses effectuées sur les eaux de puits et de surface de la zone d’étude mettent en évidence les risques sanitaires aux quels la population est exposée. L’analyse de ces résultats nous permettra d’affirmer si les normes établies par l’Organisation Mondiale pour la Santé (OMS) en matière de la qualité de l’eau sont respectées en République Centrafricaine ou pas.

Déchets solides, ordures, eaux de puits, eaux surface pollution, eaux usées, qualité, gestion durable. --- Sciences du vivant > Sciences de l'environnement & écologie

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Déchet solide --- Solid wastes --- Ordures ménagères --- Household wastes --- Métal lourd --- Heavy metals --- Gestion des déchets --- Waste management --- Utilisation des déchets --- Waste utilization --- Détoxification --- Detoxification --- Modèle --- Models --- Biotechnologie --- Biotechnology --- Agrotechnology and Food Sciences. Engineering --- Waste treatment --- Waste treatment. --- Detoxification.