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Schizophrénie --- Motivation (psychologie) --- Schizophrenia. --- Motivation (Psychology).

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Arts dans les prisons. --- Prisonniers --- Prisons --- Motivation (psychologie) --- Loisirs. --- Activités culturelles.

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Introduction : La littérature scientifique met de plus en plus en évidence l'impact de la dépression sur le niveau d'engagement dans des activités. Elle révèle également que la dépression se caractérise par des processus psychologiques (PP) déficitaires et biaisés : l'estime de soi, le sentiment d'auto-efficacité, la clarté de soi, la rumination mentale, l'inquiétude, l'intolérance à l'incertitude et à l'inconfort, la tolérance à la détresse, la capacité de percevoir des activités « plaisantes » et de recevoir de la satisfaction environnementale, les systèmes d'inhibition et d'activation comportementale et l'évitement expérientiel. Objectif : Notre étude visait à déterminer si le groupe avec un niveau élevé d'activité (ACE) diffère du groupe avec un niveau faible activité (ACF) quant aux PP et à l'humeur. Il cherchait également à révéler si le facteur genre a un impact significatif sur l'ensemble des valeurs. Matériels et méthode : L'échantillon total se composait de 78 personnes Pour toute personne ayant un haut niveau d'engagement, une personne avec un bas niveau était identifiée, appariée en fonction du sexe, de l'âge et du niveau d'éducation. L'humeur, y compris la dépression, était évaluée par les questionnaires : BDI-II, CES-D, STAI-B et PSWQ ; l'engagement dans des activités était mesuré par le BADS-SF ; les PP ont été déterminés par : RSES, SCCS, GSES, RRS, PSI-2, IUS, DTS, DIS, RPI, EROS, PES, BIS/BAS, AAQ-II, CERQ, GMS28 et FFMQ. Résultats : De façon générale, les deux groupes se différencient significativement quant à l'humeur et les PP, sauf pour l'inquiétude mesurée par PSI-2, l'intolérance à l'inconfort et les systèmes d'activation et d'inhibition comportementale. En outre, le facteur sexe ne contribue globalement pas à une variation significative des scores des différentes échelles, à l'exception de BDI-II, l'intolérance à l'incertitude (IUS), et les sous-échelles Tolérance et Intégration de l'échelle tolérance à la détresse (DTS). Conclusion : Le groupe ACE montre un meilleur profil d'humeur et de PP, alors que le groupe ACF présente une image inversée. Ceci supporte en outre l'approche thérapeutique « activation comportementale » qui vise à augmenter les activités plaisantes engendrant un sentiment de satisfaction et de maîtrise, améliorant ainsi progressivement l'état dépressif de la personne.

Dépression nerveuse --- Motivation (psychologie) --- Vie pratique --- Sciences sociales & comportementales, psychologie > Traitement & psychologie clinique

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L’objectif de ce mémoire est de mieux comprendre les liens entre les échelles d’évaluation des processus liés à l’engagement dans des activités, notamment, entre leurs items, et d’émettre l’hypothèse d’un processus commun entre l’activation comportementale, l’apathie, la procrastination et l’atteinte des objectifs. L’hypothèse selon laquelle les systèmes motivationnels d’activation et d’inhibition comportementale seraient le processus commun sous-jacent à ces quatre processus a entrainé, pour sa validation, une deuxième étude. Ce mémoire se compose de deux études : - La première étude a été menée sur 1806 sujets recrutés en ligne, qui ont renseigné un questionnaire sociodémographique et des échelles mesurant l’activation comportementale, l’atteinte des objectifs, l’apathie, la procrastination, la dépression et l’anxiété. - La deuxième étude concerne 498 sujets recrutés, soit en ligne, soit en version papier. Ils ont rempli les échelles de la première étude avec, en plus, une échelle mesurant les systèmes motivationnels d’activation et d’inhibition comportementale. La première étude a ainsi permis de nous interroger sur la pertinence des différents termes existants et la division actuelle des processus liés à l’engagement dans des activités. Elle a pu montrer une confusion dans la terminologie, tant au niveau de la littérature scientifique, qu’au niveau des échelles pratiques utilisées en clinique. Elle a mis en évidence la présence de trois facteurs, « activation », « objectifs » et « intérêt », qui se retrouvent dans les quatre échelles retenues. La deuxième étude a permis la réplication exacte des résultats de la première étude et a validé l’existence de ces trois facteurs. De même, elle a confirmé l’hypothèse selon laquelle les systèmes motivationnels seraient communs aux quatre échelles. En effet, les trois nouveaux facteurs se retrouvent dans l’échelle mesurant les systèmes motivationnels. Les connaissances relatives à ces échelles, ce qu’elles mesurent ainsi que ces trois nouveaux facteurs ont été validées. Celles-ci demeurent à leurs prémices et devront être enrichies par de nouveaux apports.

Dépression --- Motivation (psychologie) --- Engagement (psychologie) --- Loisirs --- Sciences sociales & comportementales, psychologie > Traitement & psychologie clinique

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Au cours des années qui précèdent, de nombreuses recherches ont porté sur la pensée future épisodique. Ces recherches ont permis de grandement enrichir nos connaissances sur la pensée future, en particulier sur son fonctionnement et son utilité. Ces avancées ont entre autres mis en avant le lien étroit qu’entretiennent les buts personnels et les évènements futurs. Ainsi, nos buts personnels influenceraient la construction et l’organisation des évènements futurs ; de plus, les pensées futures contribueraient à l’atteinte de nos buts personnels (D’Argembeau, 2016 ; D’Argembeau et Lehner, 2016 ; D’Argembeau et Mathy, 2011). Cependant, les buts ont jusqu’ici été étudiés de manière très générale dans la littérature sur la pensée future épisodique, alors même qu’il est probable que diverses dimensions des buts influencent la construction des évènements futurs associés. Parmi ces dimensions, une en particulière a retenu notre attention : le caractère intrinsèque ou extrinsèque des motivations. La distinction entre ces deux types de motivation est issue de la Théorie de l’Autodétermination, le fruit d’une élaboration théorique, s’étendant sur au moins trois décennies, que l’on doit majoritairement à deux chercheurs : Deci et Ryan (Deci, 1975 ; Deci et Ryan, 1985a, 1985b ; Ryan, 1995 ; Kasser et Ryan, 1996). La théorie de l’autodétermination établie que les motivations intrinsèques reflètent les intérêts et valeurs de la personne, procurant plaisir et satisfaction personnelle, et étant en lien avec le bien être. Les motivations extrinsèques résultent quant à elles d’obligations, de contraintes, et les activités en lien avec ce type de motivation ne procurent ni plaisir, ni bien être. Notre étude se construit sur la base de ces deux domaines théorique, et notre objectif était d’explorer les effets de ces deux types de motivation sur des évènements futurs associés. Notre manipulation expérimentale a démontré que les évènements futurs en lien avec une motivation intrinsèque et les évènements futurs en lien avec une motivation extrinsèque se distinguent par leur influence sur plusieurs caractéristiques phénoménologiques. Ceci nous permet de supposer que, plus que le lien avec les buts de manière générale, ce serait le lien avec des buts réellement personnel (i.e. intrinsèques) qui serait déterminant pour le voyage mental dans le temps futur.

But (psychologie) --- Perspective temporelle --- Motivation (psychologie) --- Sciences sociales & comportementales, psychologie > Psychologie cognitive & théorique