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Depuis la création de l’école maternelle, considérée comme la première école, les documents officiels montrent l’importance de mettre tout en œuvre afin de lutter contre l’échec scolaire et de pouvoir construire une attitude réflexive dès le plus jeune âge. Un enfant se rend à l’école avec un objectif essentiel : apprendre. Force est de constater que les inégalités dans le milieu scolaire sont de plus en plus présentes, et ce, dès ses débuts. Les enseignants ainsi que les dispositifs mis en place peuvent contribuer et renforcer les inégalités de départ (Joigneaux, 2009). L’objet de notre recherche portera sur l’école maternelle. Plus précisément, la manière dont les enseignants permettent à leurs élèves d’entrer, ou non, dans une posture scolaire, un rapport au savoir plaçant les élèves dans « l’apprendre ». L’objectif de cette recherche est de tester l’efficacité d’un dispositif d’enseignement / apprentissage en troisième maternelle qui tenterait d’empêcher le renforcement des inégalités et les malentendus socio-cognitifs. Ces malentendus cognitifs qui se caractérisent par un décalage entre les situations que l'enseignant met en place et ce que l'élève interprète. Nous tenterons de comprendre les phénomènes qui, dès l’école maternelle, font entrer les élèves de manières différentes dans l’univers de l’école et les empêchent d’entrer dans un processus de secondarisation. Le dispositif prévoit des séances d’ateliers d’apprentissage d’un son inspiré des étapes de la pédagogie explicite : la mise en situation, l’expérience d’apprentissage et l’objectivation des savoirs. L’efficacité des séances sera envisagée en fonction des progrès cognitifs et métacognitifs des élèves.

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