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La pandémie de Covid-19 a éprouvé notre résilience vis-à-vis d’une menace encore peu connue et par essence incertaine. Cela nous a obligé à repenser notre vie sociale et notre manière de travailler. Cette recherche tend plus spécifiquement à mesurer qualitativement l’impact créé par l’environnement de Covid-19 sur l’anxiété et les capacités d’adaptation des intervenants sociaux travaillant avec des usagers de drogues précaires en Belgique francophone. La récolte de données s’est faite via des entretiens semi-structurés dans des institutions d’aide et d’accompagnement pour toxicomanes. Toutes sont situées à Bruxelles et à Liège. Les résultats de ces entretiens ont été croisés afin de faire émerger d’éventuelles disparités géographiques. L’analyse des résultats montre des similitudes en ce qui concerne l’anxiété ressentie par les intervenants sociaux, tant bruxellois que liégeois. De plus, ils regrettent tous la qualité des suivis proposés aux consommateurs précaires de stupéfiants. Tout en reconnaissant avoir fait au mieux avec les caractéristiques de l’environnement de Covid-19.
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La pandémie de COVID-19 a fait irruption dans nos vies au début de l’année 2020 et a amené un contexte particulier, jamais rencontré auparavant. Nos quotidiens se sont retrouvés bouleversés, particulièrement au travers des mesures de distanciation sociale et de confinement imposées à la population. Les jeunes adultes (18-30 ans) ont particulièrement souffert de la crise (Glowacz & Schmits, 2020). La consommation de substances s'en est également retrouvée impactée. En Belgique, nous avons observé une augmentation de la fréquence d'usage de cannabis chez les consommateurs réguliers (Sciensano, 2021). A contrario, la consommation d'alcool pour les jeunes adultes a nettement diminué (Maurage, 2020). Afin de mieux comprendre les enjeux liés à ce contexte inédit, nous avons mené une recherche qualitative visant à comprendre le vécu des jeunes adultes consommateurs en temps de crise. Quatre grands axes ont été définis pour guider notre étude : les implications de la crise en matière de consommation, les expériences négatives et les difficultés rencontrées, les expériences positives et les bénéfices perçus, et enfin, les apprentissages retirés de la pandémie. Nous avons rencontré dix participants consommateurs d’alcool et/ou de cannabis âgés entre 18 et 30 ans. Des entretiens semi-directifs ont été menés et une analyse thématique a ensuite été réalisée. Nos résultats mettent en avant différentes dynamiques en matière de consommation de substances. Augmentation, diminution ou constance des usages s’entremêlent, conséquence des différents impacts de la crise ou du profil plus spécifique des individus. Les difficultés abordées par les sujets comprennent la gestion des relations interpersonnelles, le poids des mesures sanitaires, les bouleversements vécus dans la sphère professionnelle ou encore la projection dans un avenir devenu incertain. Néanmoins, de nombreux aspects positifs émergent également des analyses. La réappropriation du temps, le repos ou encore l’introspection et la remise en question sont évoqués par les participants. Enfin, même si leurs apprentissages témoignent d’une désillusion face à la gestion gouvernementale de la crise et qu’ils tendent à dédramatiser la pandémie, ils mettent en lumière une meilleure connaissance d’eux-mêmes.
substance use --- emerging adulthood --- COVID-19 pandemic --- cannabis --- alcool --- coronavirus --- jeunes adultes --- analyse thématique --- Sciences sociales & comportementales, psychologie > Traitement & psychologie clinique
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This study, as a contribution to the behavioral finance research field, aimed at understanding how risky consumption (i.e. smoking and/or alarming drinking) and healthy consumption patterns (i.e. daily consumption of fruits, vegetables, meat and dairy products, along with regular physical activities), the big Five personality traits (extraversion, openness, conscientiousness, agreeableness and neuroticism) and the Covid-19 pandemic shock influenced the investment risk profiles (risk seeker, dynamic or perfect or defensive risk diversifier, defensive and risk averse) of the elderly across eleven European countries, while taking into account the effect of personal sociodemographic and health characteristics.
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Small and Medium-sized Enterprises (SMEs) are crucial to the Belgian economy, representing 99.9% of all enterprises and employing over 1.1 million individuals. Despite their importance, SMEs often struggle with financing, a challenge worsened by the Covid-19 pandemic. In response to these challenges, the Belgian Government has launched various policy initiatives at both federal and regional levels. One such measure, implemented in the Walloon region, is the “Ricochet-recovery” loan, distinguished by its 0% interest rate, making it an appealing option for businesses seeking financial support. This study investigates the impact of the “Ricochet-recovery” loan on the credit spreads and financial health of Belgian SMEs. By utilising a dataset of 9,263 SMEs from 2017 to 2022, the research employs a Difference-in-Differences (DiD) approach to compare financial outcomes between eligible and non-eligible firms. The findings indicate that the loan policy significantly reduced credit spreads for eligible SMEs, suggesting improved creditworthiness and lower borrowing costs. Additionally, the study highlights enhanced financial access for eligible firms, both before and after the policy enactment. These results demonstrate the effectiveness of targeted financial interventions in supporting SMEs during economic downturns. Policymakers can use these insights to design future policies that ensure SMEs receive necessary support, maintaining financial stability and fostering a resilient economic environment.
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