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Introduction : A l’hôpital, la prévention des patients contre le virus de la grippe, infection nosocomiale redoutable, est indispensable. Celle-ci permet de garantir la qualité des soins (continuité de service) et permet d’éviter la contamination des patients déjà fragilisés qui pourraient développer des complications graves. Dans ce contexte, la vaccination du personnel de santé est primordiale. Cependant le pourcentage de vaccination de celui-ci est faible. Au CHU, en 2006, lors de la dernière campagne antigrippe, le taux ne dépassait pas 30% alors que les recommandations de l’OMS sont de 75%. Matériel et méthode : Une étude quantitative de type expérimental a été réalisée à l’aide d’un questionnaire auto administré anonyme développé avec le service communication. Ce document a été envoyé à tout le personnel du CHU de Liège dans le but d’évaluer ses connaissances sur la grippe, sur la vaccination antigrippale et de mieux comprendre ses freins et ses motivations à la vaccination. Il a été diffusé pendant une période de deux mois, après la campagne de vaccination antigrippale réintroduite cette année pour la première fois depuis 2006. Des tests statistiques ont ensuite été effectués à l’aide du logiciel R commander. Une valeur p < 0,05 a été considérée comme statistiquement significative. Résultats : Les résultats de cette enquête montrent que l’âge et le niveau de connaissance de la population ciblée n’ont pas d’impact sur le taux de vaccination. Cette étude indique aussi que la couverture vaccinale est plus importante chez les hommes, les médecins et les sujets se faisant vacciner régulièrement. En parallèle, il revient majoritairement que le manque d’informations sur les effets secondaires et sur l’efficacité du vaccin contribue à la réticence du personnel soignant à se faire vacciner. Les facilités offertes dans le cadre de la campagne de vaccination ont tendance à être vues comme un élément favorisant la couverture vaccinale. Conclusion : Les résultats montrent un faible taux de couverture vaccinale du personnel soignants. Pour contrer cela, il faudrait surmonter les préjugés de la vaccination ce qui passe avant tout par une campagne d’information bien planifiée et des facilités de vaccination pour le personnel.
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Introduction: In Cameroon, Malaria is the leading cause of death and morbidity in children under 5years of age and in pregnant women. It also represents 40% of household health expenditure in this country. To prevent malaria, the World Health Organisation (WHO) recommends, among other measures, the use of insecticide-treated mosquito nets, indoor insecticide sprays and chemoprevention. However, the effectiveness of these preventive measures remains limited. It is for this reason that, for several years now, research on possible malaria vaccine is being carried out by academics and pharmaceutical companies. An example is the renowned company glaxosmithkline (GSK) who came up with the RTS,S/ASO1 vaccine ("Mosquirix"). To date, the mosquirix vaccine is the only vaccine against malaria to have been validated by the European Medicines Agency. The WHO has authorized the implementation of a pilot study underway in 3 countries of sub-Saharan Africa (Ghana, Kenya and Malawi). Aim: to determine the average maximum price that patients living in Cameroon would be willing to pay for this new vaccine and at the same time determine the factors influencing the prices offered. Materials and methods: We conducted a cross-sectional study, through a semi-open questionnaire in 5 hospitals in Cameroon (Dschang district hospital, protestant hospital of Mbouo in Bandjoun, Efoulan district hospital, CMA of Odza and Yaoundé military hospital). The study included all individuals aged 18 and over, who presented themselves for malaria-related counseling at one of the 5 above mentioned hospitals Results: we were able to obtain data from 1187 respondents aged between18 and 80 years. From these data, we noted that patients are willing to spend on average 1,34% of their income to benefit from this vaccine. This percentage corresponds to a maximum price of 1,850 Fcfa (2,84 euro). This price was significantly associated with respondents' income, having been consulted at least once for malaria within the 12 months preceding the survey and whether the respondent has at least 1 child under 5 years of age or not. Respondents had good knowledge of malaria but very limited knowledge of the vaccine. Conclusion: the maximum price that cameroonian patients would be willing to pay for this RTS,S/ASO1 vaccine ("mosquirix") is 1850 Fcfa. Introduction : Le paludisme représente la première cause de mortalité et de morbidité chez les enfants de moins de 5 ans et chez les femmes enceintes au Cameroun. Il induit 40% des dépenses de santé des ménages dans ce pays. Afin de prévenir les cas de paludisme, l’OMS recommande, entre autres, l’utilisation de moustiquaires imprégnées d’insecticide, la pulvérisation d’insecticide à l’intérieur des habitations et la chimio-prévention. Mais l’efficacité de ces moyens de prévention reste limitée. C’est dans ce contexte que, depuis plusieurs années des recherches sur la vaccination sont menées par des universitaires et des firmes pharmaceutiques. C’est le cas de GlaxoSmithKline (GSK) qui a mis sur pied le vaccin RTS,S/ASO1 (« Mosquirix »). Ce vaccin est le seul à ce jour contre le paludisme à avoir été validé par l’Agence Européenne des Médicaments et l’OMS a autorisé la réalisation d’une phase pilote en cours dans 3 pays d’Afrique subsaharienne (le Ghana, le Kenya et le Malawi). Objectif : Déterminer le prix moyen maximum que les patients vivant au Cameroun seraient prêts à payer pour ce nouveau vaccin et par la même occasion, déterminer les facteurs influençant les prix proposés. Matériels et méthode : Nous avons réalisé une étude transversale, au travers d’un questionnaire semi-ouvert dans 5 hôpitaux du Cameroun (hôpital de district de Dschang, hôpital protestant de Mbouo, Bandjoun, hôpital de district d'Efoulan, CMA d'Odza et hôpital militaire de Yaoundé). Ont été incluses dans l’étude toutes personnes âgées d’au moins 18 ans, venues en consultation pour des raisons liées au paludisme dans un des 5 hôpitaux. Résultats : Nous avons pu obtenir des données de 1187 répondants âgés entre 18 et 80 ans. De ces données, il ressort le constat suivant : en vue de bénéficier d’un vaccin contre le paludisme, les patients sont prêts à dépenser en moyenne 1,34% de leurs revenus. Soit une somme maximale de l’ordre de 1850 Fcfa (2,84 Euro). Ce prix était significativement associé au revenu des patients, au fait d’avoir au moins 1 enfant de moins de 5 ans et au fait d’avoir été au moins 1 fois en consultation pour paludisme les 12 mois précédant l’enquête. Les répondants avaient une bonne connaissance sur le paludisme mais une connaissance très limitée en ce qui concerne le vaccin. Conclusion : le prix maximum que les patients camerounais serait prêt à payer pour ce vaccin RTS,S/ASO1 (« Mosquirix ») s’élève à 1850 FCFA.
willingness to pay --- malaria --- Vaccine --- cross-sectional study --- Cameroon --- Disponibilité à payer --- paludisme --- Vaccin --- étude transversale --- Cameroun --- Sciences de la santé humaine > Santé publique, services médicaux & soins de santé
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