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Les cultes des Matronae et des Matres, essentiellement présents en Germanie inférieure, entre le Ier siècle p. C. et le IVème siècle p. C. (les derniers sanctuaires disparaissent au Vème s.), ont fait l’objet de très nombreuses recherches qui aboutirent à une abondante littérature, récemment présentée et critiquée par Marie-Thérèse Raepsaet-Charlier (RAEPSAET-CHARLIER 2015) qui a souligné un certain nombre de points pouvant être retravaillés. Ce présent travail a pour objectif de proposer une synthèse, sous un angle nouveau, de ce qui est connu de ces cultes, prenant en compte les judicieuses remarques de Mme Raepsaet-Charlier, réalisée avec une bibliographie récente et accompagnée d’un corpus reprenant les inscriptions liées à ces cultes matronaux ainsi que la description des supports épigraphiques. Les thématiques abordées sont la localisation des sanctuaires ; les dévots et les curies qui ont participé aux cultes ; les rites connus (sacrifices, offrandes, votum) ; les épiclèses ; l’iconographie et quelques éléments du débat sur la forme préromaine des divinités et les origines de ces cultes, tels qu’ils sont connus par la documentation retrouvée, dans les provinces germaniques. Le cadre géographique et politique dans lequel sont étudiés les cultes matronaux est celui des civitates des provinces germaniques.
Cultes matronaux --- Germanie --- Cités --- Cult of the Matronae --- Germany --- Polis --- Arts & sciences humaines > Histoire
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L’emploi du concept de « dynastie julio-claudienne » pour parler des premiers empereurs romains est souvent considéré comme une évidence. Il arrive toutefois que quelques Modernes le remettent en question, proposant diverses alternatives qui intègrent ou non les notions de gens Iulia et gens Claudia, ainsi que la figure de Jules César. Pour la première fois, cette épineuse et passionnante question de la définition de la forme que prit le pouvoir romain après le régime de la République est au centre d’une étude de grande ampleur, circonscrite dans un premier temps au règne d’Auguste. L'analyse en particulier des sources matérielles révèle que les figures individuelles que sont le dictateur et son fils adoptif revêtent plus d’importance que ce que pourrions le croire. Auguste a tout d'abord installé la mémoire de César dans la Ville : il s'agit de sa première source de légitimité (fils et héritier d'un grand homme divinisé). Ensuite, il a prudemment intégré la notion de domus, en faisant surtout la publicité de sa propre personne : il s'agit de sa deuxième source de légitimité (fondateur d'une dynastie appelée à régner sur Rome). Une troisième source de légitimé mineure est le prestige républicain de la gens Octavia. Comme son adoption par César était litigieuse, Auguste a moins cherché à mettre en avant sa famille adoptive, la gens Iulia, que lui-même et sa domus. L'étude des événements internes à la domus révèle que les successeurs potentiels d'Auguste, quant à eux, ne construisent pas leur légitimité sur leur appartenance à la gens Iulia ou à la gens Claudia, comme cela a souvent été dit : ils peuvent chercher le soutien du peuple et/ou de l'aristocratie, deux groupes sociaux qui choisissent leurs favoris selon des critères pragmatiques ayant peu de rapports avec l'appartenance gentilice.
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