Listing 1 - 10 of 14 | << page >> |
Sort by
|
Choose an application
Choose an application
Choose an application
Choose an application
Les textiles ont constitué l’essentiel du commerce des Compagnies des Indes au XVIIIe siècle. Différents types de sources autorisent une observation précise des cargaisons indiennes acheminées dans les ports du royaume de France pendant plus d’un siècle, et permettent d’énumérer des centaines de noms de textiles, parfois même d’en décrire pour chacun l’apparence, la taille, le prix. Souvent chiffrées, ces sources établissent des quantités et suggèrent des proportions. Arrivent certes en France des toiles peintes, des soieries chatoyantes et multicolores, de fines mousselines souvent brodées; mais ce sont les banales toiles de coton, blanches ou de couleurs, unies, à raies ou à carreaux, licites ou prohibées, les humbles mouchoirs et de valeur souvent moyenne, qui constituent la part de loin la plus importante des cargaisons de textiles provenant des Indes et de Chine. Les descriptions des affiches de vente, les récits des voyageurs, et quelques échantillons de textiles trouvés au Victoria and Albert Museum à Londres et au Musée des Arts décoratifs à Paris, ont souvent autorisé à définir de façon concrète, à illustrer même certains de ces quelques centaines de tissus. Sur de simples noms, on a tenté de reproduire une texture, de mettre une image. Le voyage de certains de ces textiles ne s’arrête pas aux ports du royaume : d’autres vaisseaux se chargent d’exporter vers l’Afrique une partie de ces étoffes dont le lot le plus important est constitué d’étoffes « prohibées ». Là-bas, elles seront échangées contre des noirs qui continueront de force le circuit vers des contrées occidentales encore plus lointaines, les Antilles, l’Amérique. Ce commerce de traite se poursuit avec la traversée du retour : les navires chargés de denrées « exotiques » reviennent à leur lieu de départ. La boucle s’est fermée.
Choose an application
La plurinationalité est un objet de polémiques récurrent, en particulier celle des citoyens « à cheval » sur la Méditerranée par leurs nationalités, à la fois européens et maghrébins. D’une rive à l’autre, on questionne leur loyauté, possiblement écornée par leur double appartenance ; une appartenance qui, à être plurielle, ne saurait être entière. Cet ouvrage intervient au cœur de la tourmente récemment suscitée par les réformes constitutionnelles concomitantes en France et en Algérie, l’une autour de la déchéance de nationalité des binationaux coupables d’actes de terrorisme, l’autre les privant d’accès aux hautes fonctions publiques. Il est issu d’une journée d’étude organisée le 26 mai 2015 à la Villa Méditerranée, à Marseille, au cours de laquelle nous avions décidé d’aborder la question de la « citoyenneté méditerranéenne » par le biais de la plurinationalité, qui nous semblait faire l’objet, aujourd’hui plus qu’hier, de tous les fantasmes. Ce recueil d’articles entend donner de la distance et de la profondeur à ce phénomène, en explorant diverses facettes et figures de la plurinationalité, aussi bien du point de vue des droits et des politiques que des pratiques et des vécus.
Choose an application
Choose an application
Choose an application
La propriété au sens large englobe aussi bien des droits, des relations que des façons d’occuper un espace en le faisant sien. Elle est une porte d’entrée privilégiée pour saisir les mutations de la société algérienne contemporaine. Cela n’a pas échappé aux chercheurs depuis le XIXe siècle. Dans des contextes scientifiques et idéologiques très différents, les rapports entre propriété et société en Algérie sont même sans cesse remis sur le métier. Plusieurs disciplines – parmi lesquelles le droit, l’histoire et la géographie, l’économie, la sociologie ou l’anthropologie – s’y sont penchées à tour de rôle, empruntant et se répondant les unes aux autres. Depuis une trentaine d’années, cependant, les occasions de croiser les approches sur ce thème – à propos de l’Algérie tout particulièrement – se font plus rares, sans que le besoin n’ait disparu pour autant. Les contributions du présent ouvrage s’inscrivent dans ce renouvellement permanent et visent au dialogue entre les disciplines. Elles déconstruisent des discours coloniaux ou postcoloniaux, nous plonge au cœur de processus d’appropriation. Elles donnent à voir des ruptures et des continuités inattendues dans les relations de propriété.
Choose an application
Choose an application
Listing 1 - 10 of 14 | << page >> |
Sort by
|