Listing 1 - 10 of 1272 | << page >> |
Sort by
|
Choose an application
C'est à Berlin, en 1926, que le réalisateur russe S.M Eisenstein découvre l'utilisation architecturale du verre et la place qu'il occupe dans un certain nombre d'utopies de réconciliation sociale (Gropius, Mies van der Rohe, le Corbusier...). C'est alors qu'il envisage de réaliser Glass House, un projet inabouti dont il ne reste aujourd'hui que ses notes de travail, publiées dans cet ouvrage. Un projet pourtant tenté à Hollywood lorsqu' Einsentein imagina la conception d'un gratte-ciel en verre où tous seraient soumis au regard de tous, où chacun serait renvoyé à sa solitude par soumission aux valeurs capitalistes, et où la question de l'aliénation sociale se mêlerait à celle du "trouble dans le genre" au travers de personnages venus tout droit de la tradition berlinoise du cabaret (travestis, danseuses aux seins masculinisés, nains...). Charlie Chaplin, fasciné par cette anti-utopie où lumière et transparence aboutissent à la coercition et à la mort, avait alors soutenu le réalisateur russe. Ce n'est donc pas par hasard si, dans Le Dictateur, Hinckel avoue à Napaloni être amateur de "moderne" et vouloir mettre partout des parois et des plafonds en verre. Mais Glass House fut également un projet de cinéma : un cinéma échappant aux lois de la pesenteur, à l' héritage de la peinture naturaliste et à l'architecture traditionnelle, qui conduisit Einsenstein à une réflexion esthétique sur les thèmes de polycentrisme et de l'hétérotopie : thèmes que l'art moderne et contemporain ne cesseront jamais de travailler.
Choose an application
Choose an application
Choose an application
Choose an application
Choose an application
Choose an application
Choose an application
Choose an application
Choose an application
Synthèse sur l'économie du cinéma français et sur les perspectives de développement des secteurs de la production, de la diffusion et de l'exploitation cinématographiques.
Listing 1 - 10 of 1272 | << page >> |
Sort by
|