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Pour éviter les ennuis d'argent et avoir une vie plus large, Vittoria, fille d'employés de condition modeste, a vécu pendant trois ans avec Ricardo, jeune attaché d'ambassade. Mais cette vie sans amour lasse la jeune femme, et malgré les supplications de Ricardo, elle rompt avec lui. Elle rencontre alors à la Bourse, où elle retrouve sa mère qui joue pour occuper ses loisirs, un jeune agent de change avec qui elle essaie de réapprendre à aimer. Mais le jeune homme va la décevoir et Vittoria va bientôt retrouver le goût amer de la solitude.

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L'action se situe dans un complexe industriel proche de Ravenne. Neurathénique et névrosée, Giuliana, la femme d'un ingénieur, souffre d'une sourde angoisse existentielle. Ne parvenant plus à s'adapter à son milieu social, elle se crée un monde intérieur et traverse en somnambule les anciens champs désertés où poussent les usines. Comme "Le Mépris", de J-L Godard (1963), "Deserto rosso", réalisé en 1964, est un emblème de la modernité cinématographique. C'est le premier film en couleurs d'Antonioni, qui est allé jusqu'à repeindre l'usine qui lui sert de décor, ainsi que les arbres et l'herbe des marais qui l'entourent. Les dialogues et les paroles y deviennent superflus, leur rôle étant rempli par la couleur, la vibration même des êtres et des choses. C'est un film expérimental, "un drame de couleurs, un drame plastique, un drame de paysages" (J.L. Godard), qui parle de résonnances entre le personnage et son milieu.

Image de la ville --- Espace sensoriel --- Architecture --- Paysage industriel --- Couleur --- Bâtiment industriel --- Image de l'architecture --- Banlieue --- Port --- Italie --- Ravenne

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En 1972, au plus fort de la Révolution culturelle maoïste, le gouvernement chinois invite Michelangelo Antonioni à réaliser un documentaire sur la Nouvelle Chine. Le cinéaste se rend pendant huit semaines avec une équipe de tournage à Pékin, Nankin, Suzhou, Shanghai, et dans la province du Henan. Il en résulte un monument de trois heures et demie parcourant les villes et campagnes chinoises à un moment clé du vingtième siècle.Entre deux projets américains, Antonioni réalise un film fleuve. Le parti maoïste souhaite en faire un imposant panorama qui valorise les visages épanouis et l'industrie moderne de la Chine nouvelle. Or, le résultat est tout autre et le film crée un scandale en Chine où il est interdit pendant trente ans. Travaillant malgré ou contre le politique, Antonioni cherche simplement à décrire une diversité d'hommes, de gestes et de coutumes, faisant de "La Chine - Chung Kuo" un grand récit de voyage, résolument fidèle à l'exploration intime du monde.

Années 1970 --- Économie --- Histoire --- Politique --- Mode de vie --- Image --- Pékin --- Chine --- Nankin --- Suzhou --- Image de la ville --- Géographie humaine --- Industrie --- Communisme --- Paysage --- Politique --- Censure --- Sociologie --- Voyage --- Henan --- Shanghai

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Zonder onderwerpscode: speelfilm

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Motion picture plays --- Scénarios de cinéma