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Le Printemps d’Yver, œuvre unique de Jacques Yver, fut publié une trentaine de fois de 1572 à 1600, traduit en anglais dès 1580, et réédité une seule fois, en 1841, par P. Lacroix. La présente édition redonne à ce grand texte son état originel avec les variantes et corrections nécessaires, en même temps qu’elle restitue son auteur, mort à 24 ans peu avant la parution du Printemps. Sous Charles IX, pendant les guerres civiles, cinq jeunes gens se réunissent cinq jours dans un château poitevin autour d’une « dame », et racontent chacun une « histoire ». Décor, dialogues et récits assurent à l’entreprise romanesque un caractère plus homogène et complexe qu’il n’y paraît. Inspiré notamment par ce qu’ont écrit Ronsard et Belleau avant 1572, Yver lie étroitement prose et poèmes et invente une « belle langue » aux registres très variés, au service d’un ensemble savamment composé: il lui importait de livrer avec humour les doutes et les inquiétudes d’un jeune gentilhomme sur les hasards tragiques de l’amour, le suicide, l’amitié, la guerre, la géopolitique, préfigurant parfois Montaigne, son aîné. Par ses connaissances et ses goûts multiples, le Printemps contribue à créer une réflexion nouvelle sur les arts de représentation et les plaisirs de la musique et de la danse. Par ses intrigues et sa langue, l’œuvre sert durablement de modèle en France et en Angleterre.
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En août 1545, un an après la publication de Délie, sortaient des presses de l'imprimeur Jean de Tournes les Rymes de gentile et vertueuse dame D. Pernette Du Guillet Lyonnoise. Ce mince ouvrage posthume fut composé sur « les instantes, et affectionnées remonstrances de son dolent mary » par Antoine du Moulin qui recueillit les « brouillars » de Pernette destinés à être « en grande admiration leu[s] de tous ». Parangon vertueux, comme le proclament l'ensemble des paratextes ? En cultivant la variété au fil de pièces fines et vives dont Elise Rajchenbach donne l'édition, les Rymes offrent surtout l'occasion de relire d'une voix légère les codes de la poésie amoureuse. C'est en effet à une définition renouvelée des rapports littéraires et amoureux que se livrait celle couramment identifiée à Délie, quand elle n'hésitait pas à répliquer : Je dy, combien que n'aye le sçavoir, Ne les vertus, que ton R, m'advoue, Qu'errer je fais tout homme, qui me loue
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Recueil de 72 nouvelles racontées par cinq hommes et cinq femmes devisant aux bains de Cauterets. Les disputes qui s'ensuivent rendent compte des contradictions de l'âme humaine.
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Philippe de Mézières : un nom qui sonne haut et clair, avec des dates de vie connues (1327-1405). Au-delà, un quasi-inconnu. Un des personnages majeurs de son temps, qui n’était pas loin de sombrer dans l’oubli complet. Et pourtant ! « Petit chevalier picard », comme il le dit de lui-même, il sera conseiller et interlocuteur de cinq rois, voire six, deux empereurs et deux papes, croisé à moins de vingt ans – un choix qui le marquera pour la vie dans son esprit, son action et son œuvre –, voyageur inlassable et actif à travers toute l’Europe et en Orient, écrivain prolifique et penseur puissant, homme d’influence et de passion. L’ignorer reviendrait à perdre des pans importants de l’histoire et de la pensée de son temps, à occulter, dans sa complexité, cette « géographie de l’action » qu’il symbolise mieux que personne. Comment ramener Philippe de Mézières à la lumière, sinon en rendant d’abord au public, savant ou plus large, son œuvre écrite, en commençant par ce qui en est sans doute la pierre angulaire, le Songe du Viel Pelerin ? Joël Blanchard en avait donné une traduction magistrale en 2008. Il nous livre aujourd’hui l’édition critique nécessaire du Songe, ce stupéfiant « récit de voyage » dans une Europe multiforme et secouée de cent crises, qui est en même temps, décliné sur un échiquier symbolique, un programme de « réformation » du monde chrétien, aussi structuré qu’utopique. Le souffle prophétique en est d’une rare puissance.
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Dans les Expositions sur Vérité mal prise Georges Chastellain reprend et commente, en prose, un poème sévère à l'égard des Français, et fort mal reçu en France, composé lors de la grande crise franco-bourguignonne qui marqua la fin du règne de Charles VII. Strophe par strophe, parfois vers par vers, il explique son poème, sans rien renier, mais avec un souci constant d'apaisement. Venant du chroniqueur officiel de Philippe le Bon, ce texte apporte un précieux éclairage sur l'état d'esprit des milieux bourguignons face à la menace d'une guerre. Il éclaire aussi la carrière, les objectifs, la fierté de l'auteur engagé que veut être Georges Chastellain. Il est enfin, par la richesse de sa langue, un document essentiel pour l'étude du moyen français.
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Un auteur anonyme a réécrit en prose, au début du XVIe siècle, une somme romanesque qui comprend - en amont et en aval du Conte du Graal de Chrétien de Troyes - ses deux "pseudo-prologues" (Elucidation et Bliocadran), la Première Continuation selon la rédaction longue, la Deuxième Continuation et la Continuation de Manessier. Cette immense compilation arthurienne, transmise par une seule édition parue à Paris en 1530 et jamais publiée après cette date, connaît ici sa première édition critique. Le fragment édité dans ce volume correspond à la Continuation de Manessier ; l'ensemble sera complété par les chapitres 1-25, correspondant au Conte du Graal.
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