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La pratique du poker a explosé dans les années 2000. En France, pour le seul poker en ligne, on estimait en 2011 à 1,5 million le nombre de joueurs réguliers ou occasionnels, misant un total de 8 milliards d’euros annuels. Pourquoi un tel engouement ? Un joueur mène l’enquête. Mobilisant des références multiples, Lionel Esparza explique dans ce livre très accessible ce qui fait aujourd’hui la prodigieuse puissance d’attraction d’un jeu pourtant ancien. Il raconte comment s’est constitué le poker moderne, dont on suit les pérégrinations depuis les bouges de La Nouvelle Orléans du XIXe siècle jusqu’aux tournois électroniques planétaires d’aujourd’hui. Afin de saisir les raisons de son affinité avec les désirs contemporains, il en analyse aussi les ressorts, la logique interne. La table de poker fonctionne comme un modèle réduit où se résume l’essentiel des obsessions contemporaines : le désir d’argent, le goût pour la compétition effrénée, l’expérience de l’impondérable dans une société dominée par les exigences du calcul prévisionnel, mais aussi le mensonge, le bluff et le spectacle. Le poker n’a qu’un dieu, l’argent ; qu’une religion, le capitalisme ; qu’une inspiration, le marché. Il traduit en termes ludiques les impératifs du libéralisme. Il les trans-met ainsi à la façon d’un message subliminal, non comme le feraient un manuel théorique ou une fiction exemplaire, mais à travers une pratique d’autant plus efficace qu’anodine en apparence . Nous sommes entrés dans le stade ludique du capitalisme. L’analyse critique de son jeu-fétiche peut permettre de mieux en saisir l’esprit.
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This book uses poker as a metaphor for business strategy, emphasizing how the skills and qualities developed in poker can be applied to corporate management and leadership. It provides an introduction to poker rules and techniques while exploring strategic concepts common to both poker and business, such as risk management, decision-making, and understanding competitors. The author aims to teach readers how to master chance, maintain concentration, manage stress, and develop long-term strategies. The book is designed for managers, business leaders, and anyone interested in improving their strategic thinking. Three appendices offer further insights into optimal strategy, foresight methods, and cooperative strategies within games.
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La littérature scientifique de la psychologie des joueurs de jeux de hasard et d’argent a déjà fait couler beaucoup d’encre concernant les joueurs pathologiques aux jeux de hasard pur. Peu d’auteurs ont porté leur attention sur les joueurs de poker, dans lequel le hasard et les stratégies sont intimement liés. À cet effet, nous avons décidé d’orienter notre étude sur le stress et les distorsions cognitives auprès de joueurs de poker réguliers faisant partie d’un club. L’échantillon est composé de 21 sujets non-consultants, âgés de 21 à 47 ans. Dès lors, nous avons tenté d’appréhender des facteurs inhérents aux joueurs. C’est-à-dire, le concept de stress et d’anxiété mais également les stratégies de coping mises en place. Nous nous sommes également intéressés aux facteurs inhérents aux jeux, en d’autres termes, aux caractéristiques structurelles et environnementales du poker dans lequel les sujets évoluent. Tout d’abord, nous observons des distorsions cognitives telles que le pouvoir de prédiction, les attentes liées aux jeux et l’incapacité de s’abstenir de jouer en lien avec la pratique régulière du poker. Le stress et l’anxiété ne semblent pas être significatifs en raison des différences individuelles : des stratégies de coping, la motivation à jouer, mais également l’influence du partage social des émotions dans le contexte d’affiliation. Ensuite, concernant les stratégies de coping privilégiées par notre échantillon, il semble que les stratégies orientées vers la tâche soient prépondérantes. L’hypothèse explicative pourrait résider en l’absence de joueurs pathologiques au sein de notre échantillon, mais également dans leurs sources de motivations et leurs objectifs. Enfin, nous ne rapportons pas de différence significative entre le genre et les fausses croyances ainsi qu’au niveau des stratégies de coping. En effet, la faible taille de l’échantillon ainsi que l’hétérogénéité du genre semble, en partie, expliquer nos résultats. Ajoutons également la possible influence des individus sur le groupe et inversement dans le contexte d’affiliation.
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