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Le taux d’avortements chez les petits ruminants est habituellement estimé à 5 %. En Belgique par exemple, il n’existe pas de recensement systématique de l’avortement pour ce secteur et ce chiffre est actuellement difficilement confirmé. Selon les dernières études concernant l’avortement des petits ruminants, l’origine multifactorielle a été mise en avant, d’où l’intérêt d’un diagnostic différentiel complet. La préface de cette étude répertorie les causes infectieuses et non infectieuses de l’avortement en Belgique. Pour chaque facteur, le moyen de transmission, le risque zoonotique, les signes cliniques, les tests de diagnostic, les traitements et la prévention ont été analysés. L’originalité de ce travail porte principalement sur la réalisation d’un questionnaire en ligne envoyé aux éleveurs de petits ruminants. Le but de ce questionnaire est de réaliser un état des lieux sur l’avortement dans ce secteur en Belgique. Cette étude est une première et n’avait jamais été réalisée auparavant. L’analyse des résultats de cette étude a permis d’établir le profil des éleveurs de petits ruminants en Belgique (Wallonie), de donner une estimation du nombre d’avortements, de connaître la conduite alimentaire ainsi que les mesures de biosécurité et sanitaires suivies par les éleveurs. Tous ces facteurs ont été analysés afin d’identifier des causes possibles expliquant ce taux d’avortements. Cette étude a fait également apparaître les mesures qu’il serait judicieux de mettre en œuvre afin d’augmenter le diagnostic et à long terme, de réduire le nombre d’avortements en Belgique.
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Toxoplasma gondii est un parasite intracellulaire obligatoire ayant une distribution mondiale. Parmi les nombreux hôtes intermédiaires possibles du parasite, les rongeurs jouent un rôle clé dans le cycle, car ils constituent une proie de choix pour les hôtes définitifs, les félins. De nombreux signes cliniques apparaissent suite à l’infection parasitaire chez les rongeurs, le plus connu étant la transformation de l’aversion pour les chats en attirance pour eux. Ce signe clinique porte le nom « d’attraction fatale ». Toutefois, au fil des années et des avancées scientifiques, cette attirance spécifique pour ce félin est devenue de plus en plus critiquée et d’autres modifications de comportements chez les rongeurs infectés ont été mises en évidence. On peut ainsi voir apparaître une modification de l’anxiété et des comportements exploratoires ou encore des modifications de la mémoire. Si ces modifications sont reconnues et démontrées, les mécanismes sous-jacents n’en restent pas moins incertains. Trois mécanismes peuvent toutefois être mis en avant : un éventuel tropisme de Toxoplasma gondii pour certaines régions cérébrales, influençant ainsi de façon localisée les zones responsables de ces comportements ; Des modifications dans les voies dopaminergiques et noradrénergiques, voies intervenant dans ces comportements ; et une neuro-inflammation chronique causée par le parasite perturbant ces comportements. Pour conclure ce travail de fin d’études, nous nous intéresserons à l’Homme, autre hôte éventuel du parasite, dont le comportement pourrait également être altéré par ce dernier. En effet, certains arguments permettraient de relier Toxoplasma gondii à l’hypothèse neurodéveloppementale de la schizophrénie.
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