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Le maintien de la paix, inventé par l'ONU des Nations unies pour répondre à la crise de Suez en 1956, est né dans l'improvisation et n'a cessé de se développer jusqu'à devenir un outil incontournable de gestion des conflits.Pendant la Guerre froide, l'ONU a été sollicitée à plusieurs reprises pour tenter de résoudre des conflits qui auraient pu conduire les deux superpuissances à s'affronter directement. À partir de 1989, les casques bleus ont été déployés dans un grand nombre de pays pour accomplir des tâches toujours plus ambitieuses. L'ONU reste pourtant soumise à la volonté de ses États membres qui financent ses activités et fournissent le personnel civil et militaire nécessaire à la conduite des opérations.Cet ouvrage contribue à une meilleure connaissance du maintien de la paix. L'analyse proposée, retrace ses origines après 1945 et vise à démontrer son utilité comme mécanisme de gestion des conflits armés, malgré les nombreuses limitations que lui impose la politique internationale.
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Security, International --- France --- France
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Les trois candidats d’Europe centrale sont passés par un processus d’évolution (et d’apprentissage) à l’égard du développement de la PESD : au départ, sceptiques et inquiets – qu’une telle politique puisse porter atteinte à l’OTAN – ils l’acceptent et s’y engagement plus directement. Cette évolution peut s’expliquer par les deux processus parallèles que les auteurs de ce Cahier de Chaillot définissent très clairement. D’une part, la perspective de devenir membres pleins de l’OTAN – pour laquelle les trois candidats ont accru leur interopérabilité et leur engagement dans les opérations multilatérales de paix – a élargi leur champ d’action en matière de politique étrangère, alors que la guerre au Kosovo les a convaincus du rôle crucial de l’Amérique en tant qu’acteur militaire et leader de coalition. D’autre part, le processus d’adhésion à l’UE leur a fait comprendre que les Quinze pouvaient envisager de s’engager de plus en plus directement dans la sécurité européenne, et que la présence américaine ne serait plus nécessairement considérée comme acquise. Entrer le plus rapidement possible à l’Union demeurant pour ces trois pays une priorité politique que ce soit sur le plan national ou international, ils ont décidé de mettre un bémol à leurs réserves « atlantistes » afin de ne pas prendre de risques dans les négociations. Mais ils n’en restent pas moins partagés sur les incidences possibles et la finalité politique de la PESD. Le seul aspect que les trois candidats d’Europe centrale n’ont eu de cesse de critiquer a été leur inclusion initiale dans la catégorie générique des pays « tiers », avec d’autres candidats non alliés et même des « non-candidats » comme l’Ukraine et la Russie. Leur constante quête de reconnaissance officielle en tant qu’alliés européens a été partiellement reconnue par les Quinze, mais ils sont mécontents de demeurer plus que jamais des « pays tiers ». Le 11 septembre leur a également fait davantage prendre conscience du besoin d’une approche plus globale de la sécurité, comprenant également la justice et les affaires intérieures ainsi que la politique à l’égard des nouveaux voisins de l’Est : les trois pays préféreraient adopter une approche flexible combinant des frontières plus faciles à utiliser avec des contrôles de police plus stricts. Enfin, le débat interne de l’UE sur l’avenir de l’Europe a, dans un premier temps, soulevé un réel intérêt parmi les élites d’Europe centrale et la Convention européenne a tenté spécifiquement d’impliquer les gouvernements et les parlements de tous les candidats. Les premiers stades du débat ont révélé des tensions au sein de leurs délégations entre, d’une part, une approche plus communautaire mettant l’accent sur l’« identité » européenne commune et les intérêts communs, et, de l’autre, un réflexe plus intergouvernemental ayant pour but d’exercer un maximum d’influence sur la politique et les institutions. Ces tensions sont également tangibles entre les chapitres de ce Cahier et à l’intérieur des trois analyses.
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Obsolète pour Trump, en état de mort cérébrale pour Macron, l'OTAN, traité d'alliance entre les pays du bloc de l'Ouest, aurait pu disparaître en même temps que le pacte de Varsovie, son homologue de l'Est. Comment expliquer l'exceptionnelle longévité de cette organisation, qui a fêté ses 70 ans en décembre 2019 ? Ne toucherait-elle pas plutôt à sa fin ? De fait, les tensions suscitées par les agissements de la Turquie ou les dérives autoritaires de certains membres plaident contre elle. Force est toutefois de reconnaître que, depuis sa création, elle a fait preuve d'une grande plasticité, tant dans son fonctionnement que dans ses structures et modes de décision. Amélie Zima montre ici comment l'extension du champ d'action de l'OTAN - ses élargissements après 1989 ou encore la mise en place de politiques de partenariat et de coopération - concourt à sa propre pérennité. En étudiant ainsi l'atlantisme, elle met au jour la spécificité de l'Alliance face aux autres formes de coopération militaire : sa dimension démocratique et libérale.
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Qu'est-ce que le renseignement ? En quoi diffère-t-il de l'espionnage ? Qui prend les décisions dans les services secrets ? Comment sont menées les opérations spéciales ? L'étude du renseignement permet d'aborder ces questions et de s'interroger sur les modalités de son contrôle et de son influence sur la politique étrangère des États. Cette nouvelle édition est enrichie d'un chapitre dédié aux transformations de l'information et au cyber, et d'études de cas portant sur des thématiques actuelles : renseignement des entités non étatiques, services secrets américains sous la présidence Trump, droit du renseignement en France, etc. Une introduction sans équivalent à un sujet désormais central des études de sécurité. Cet ouvrage a reçu le Grand Prix "œuvre de création-mention essai" 2020 de l'Académie du Renseignement.
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À la fin du XXe siècle, nous pensions en avoir terminé avec la guerre. Non seulement elle est toujours là mais, de l’Ukraine au Moyen-Orient en passant par la péninsule coréenne et le détroit de Taïwan, le risque de guerre majeure – potentiellement nucléaire – n’a jamais été aussi grand.Ingérences, subversions, cyberattaques, terrorisme : prenant des formes de plus en plus variables, souvent ambiguës, la guerre est devenue permanente. Elle est présente partout, tout le temps et peut frapper tout le monde. L’information, le droit, l’énergie, la santé, les réfugiés, comptent parmi ses nouveaux leviers.C’est la fin de la naïveté et des illusions. De ce constat lucide et informé émerge la nécessité d’anticiper la guerre pour ne pas la subir. « Si tu veux la paix, prépare la guerre » : telle est la maxime qui appelle aujourd’hui un véritable réveil stratégique selon Jean-Baptiste Jeangène Vilmer.Anatomie de la guerre contemporaine, cet essai est discuté et prolongé par une contribution inédite du chef d’état-major des armées, le général Thierry Burkhard, et par les regards de quelques-uns des meilleurs spécialistes du sujet (Michel Goya, Beatrice Heuser, Olivier Schmitt et Alexandre Jubelin).
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