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SCHOOL HEALTH SERVICES

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La promotion de la santé à l’école est un sujet d’actualité. L’évolution des notions de santé et de bien-être a modifié de nombreuses pratiques de santé publique. Depuis quelques années l’école va vers « l’école en santé ».
Les instituteurs sont les personnes avec qui nos enfants passent la majorité de leur temps en dehors du contexte familial. Ces enseignants ne savent peut-être pas toujours quels sont leurs droits et leurs devoirs en réponse aux demandes des enfants. Comment peut-on intégrer l’éducation à la santé ou la promotion de la santé dans un programme scolaire déjà chargé lorsque l’on se trouve seul face à une classe de 20 à 30 enfants ?
Cette tâche apparaît dons bien difficile et pour la faciliter différents pistes peuvent être proposées :
Des formations spécifiques sur le thème de la santé ?
-Une structure servant de référence ?
- Un site Internet ?
Ces propositions doivent pouvoir s’intégrer dans le cadre scolaire.
La problématique de base qui se pose est donc celle-ci :
Comment coordonner le travail de la communauté éducative, celui des professionnels de santé et la mise en place d’une entité « cellule relais-santé » pour développer un programme communautaire de promotion de la santé à l’école ?
De quelle manière cette cellule pourrait-elle fonctionner avec les structures déjà existantes ?
La démarche élaborée dans le cadre de ce travail poursuit une réflexion démarrée il y a dix ans par Madame D. Detourbe, infirmière professeur, dans le cadre d’un cours de promotion de la santé enseigné à des étudiants infirmiers. En effet, depuis 1966 les étudiants de seconde année de baccalauréat en soins infirmiers et accoucheuses, de l’I.S.E.I. (Institut Supérieur d’Enseignement Infirmier), animent des séances de promotion de la santé à l’école maternelle et primaire Chapelle-aux-champs, située sur le site de l’UCL en Woluwe.
La problématique de départ est double. Elee concerne les actions déjà mises en place, c’est à dire les animations des étudiants infirmiers, et d’autre part, les possibilités de concertation entre les différents intervenants. Afin de pouvoir développer l’impact de la concertation sur le bien-être de cette communauté, nous sommes partis de ce projet de promotion de la santé pour évaluer les actions mises en place et les possibilités existantes de coordination entre les différents acteurs de la communauté éducative.
Nos différents niveaux d’observation ont été :
Les animations organisées auprès des enfants par les étudiants infirmiers,
Les entretiens avec :
- Les instituteurs du cycle supérieur, - Les parents d’enfants du cycle supérieur (10-12 ans),
Les discussions sous forme de groupes focaux avec les enfants de cinquième primaire.
L’objectif de ce travail est d’envisager la mise en place d’une structure de soutien utile à toutes personnes concernées : les élèves, les parents, les instituteurs et le reste de la communauté éducative. Cette cellule relais-santé devrait avoir pour objectif le développement des notions de santé indispensables à la croissance et au bien-être de l’enfant en s’appuyant sur la concertation de toutes les parties. C’est donc en partant de ce projet ‘d’animations-santé » à l’école, que nous allons tenter de mettre en évidence l’intérêt et la pertinence d’établir un relais de collaboration entre l’institution éducative, plus précisément les instituteurs, et les professionnels de santé. De plus en plu, dans tous les milieux sociaux et culturels, les deux parents travaillent et le mode de vie s’en retrouve forcément modifié. De ce fait, il existe une tendance à ce que le rôle pédagogique initial de l’école se transforme progressivement en un rôle également éducatif. En effet, les instituteurs interrogés se plaignent du manque d’encadrement et de suivi scolaire de leurs élèves.
Actuellement, il n’existe pas de projet communautaire ou institutionnel s’intéressant au problème de la santé et du bien-être dans les écoles. Toutes les « actions santé » organisée sont le fait d’initiatives individuelles et non pas le fruit d’une politique concertée. Dans le cadre de cette réflexion, le cabinet de Madame la Ministre de l’aide à la jeunesse et de la santé de la Communauté française de Belgique a introduit un décret relatif à la promotion de la santé à l’école ainsi qu’une demande spécifique en termes d’harmonisation des animations à la vie affective et sexuelle (V.A.S) dans les écoles de la Communauté française. Si la création d’une cellule relais-santé s’avère intéressante, elle pourrait s’insérer dans les recommandations existantes du projet VAS.
Dans un premier temps nous rappellerons l’évolution des concepts de santé, de santé communautaire, d’Ecole en Santé et du diagnostic communautaire. Ensuite, nous développerons le résultat de notre recherche effectuée au travers d’entretiens réalisés avec les différents intervenants (instituteurs, parents et élèves) pour terminer par la proposition de la création d’une cellule relais-santé destinée à résoudre les problèmes rencontrés.

Health Promotion --- School Health Services

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Smoking --- Health Promotion --- School Health Services

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SCHOOL HEALTH EDUCATION --- HEALTH EDUCATION --- SCHOOLS --- BELGIUM

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En Belgique, la médecine scolaire, compétente depuis 1964, collabore avec les écoles pour promouvoir la santé des élèves. Celle-ci a comme missions essentiellement, de dépister les déficiences physiques et mentales des élèves, ainsi que d’établir des mesures de préventions contre les maladies transmissibles.
Depuis 2001, avec la réforme de l’Inspection Médicale Scolaire (IMS), la médecine scolaire, appelée maintenant « Promotion de la Santé à l’Ecole » ou service PSE », élargit les missions des anciens IMS pour rendre le système plus efficace en favorisant une approche plus large de la santé. A travers ce décret, la Communauté française veut inciter à l’amélioration de la qualité de vie et du bien—être à l’école.
Les missions des services PSE consistent donc, outre les bilans de santé, les séances de vaccination, les dépistages et les recueils de données épidémiologiques, en l’organisation de programme de promotion de la santé et de promotion d’un environnement scolaire favorable à la santé. Ce mémoire s’inscrit dans cette nouvelle mission accordée au Centre de Promotion de la Santé.
« Si parfois la multitude de ces projets a manqué de cohérence et d’inscription dans le durée, la Gouvernement de la Communauté française affiche aujourd’hui une volonté de leur rendre ces qualités à travers la proposition d’une politique positive. Celle-ci fixe des balises mais favorise l’émergence d’initiatives locales, chaque école étant inscrite dans une culture et un tissu social particulier. »
Une étude réalisée sur la résilience a porté sur des jeunes ayant subi des traumatismes important (pauvreté, abus, parents schizophrènes ou alcooliques …). Ceux-ci étaient plus à risque que leur homologues non soumis à ces traumatismes, de développer des problèmes similaires à ceux présentés par leurs parents. Cependant la majorité d’entre eux sont devenus des adultes « sains » et compétents. Outre des caractéristiques personnelles favorisant cette évolution positive, deux facteurs étaient protecteurs : la famille, l’école ou la communauté chez qui le jeune avait été placé.
Cette recherche sous-entend que le soutien des membres d’une famille et la bienveillance des professeurs ainsi que des amis peuvent avoir un impact positif sur la vie de ces jeunes.
Les travaux réalisés sur la résilience indiquent que c’est souvent un enseignant qui joue un rôle positif pour un enfant ou un adolescent en difficulté.
En créant de multiples opportunités aux jeunes de participer à la vie de l’établissement scolaire, les écoles ciblent un besoin fondamental de l’humain qui est d’être engagé dans un « contrat », d’avoir le sentiment « d’appartenir à » et d’avoir un contrôle sur sa propre vie.
Nos autres années de travail au Centre de Promotion de la Santé de l’Ecole d’Ixelles nous ont permis d’aller à la rencontre des élèves et des enseignants d’une école secondaire technique et professionnelle à discrimination positive. En tant qu’infirmières, nous sommes confrontées à des problèmes divers concernant la santé psycho-médico-sociale des jeunes.
Le but des visites médicales est de détecter des problèmes mais aussi d’établir un dialogue avec l’adolescent sur sa santé et sa vie scolaire. Bien souvent, les observations faites lors de ces visites nous amènent à revoir les élèves au sein de l’école afin de tenter de trouver des solutions avec eux. Nous constatons que beaucoup d’entre eux voudraient agir, mais ne trouvent pas toujours la force ni la motivation de changer la situation.
Toute la question réside dans les rapports que nous, infirmières en promotion de la santé, allons entretenir avec l’école et ses acteurs, dans nos modes d’implication et d’intervention. Ne pourrions-nous pas trouver ensemble, nous, professionnelles de la santé et les enseignants, une façon d’aborder la santé des jeunes au sein de l’école pour permettre aux élèves d’être responsables de leur propre corps et d’opter pour un mode de vie respectueux d’eux-mêmes ?
Les question de recherches sont les suivantes :
- Quelles représentations les enseignants ont-ils de la promotion de la santé ?
- Quels sont les facteurs personnels et institutionnels qui encouragent ou empêchent les enseignants de s’impliquer dans un projet commun pour promouvoir la santé des élèves ?

Health Promotion --- Schools --- Faculty --- School Health Services - Belgium --- Resilience, Pyschological