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Toute philosophie, même et surtout si elle est étayée par des savoirs scientifiques complexes, des oeuvres d'art novatrices, des politiques révolutionnaires, des amours intenses, est une métaphysique du bonheur, ou bien elle ne vaut pas une heure de peine. Car pourquoi imposer à la pensée et à la vie les redoutables épreuves de la démonstration, de la logique générale des pensées, de l'intelligence des formalismes, de la lecture attentive des poèmes récents, de l'engagement risqué dans des manifestations de masse, des amours sans garantie, si ce n'est parce que tout cela est nécessaire pour qu'existe enfin la vraie vie, celle dont Rimbaud dit qu'elle est absente, et dont nous soutenons, nous philosophes, que rebutent toutes les formes du scepticisme, du cynisme, du relativisme et de la vaine ironie du non-dupe, qu'absente elle ne peut jamais l'être totalement, la vraie vie ? Ce livre donne ma propre version de cette certitude
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Il existe une dissymétrie fondamentale entre malheur et bonheur. A la différence du premier, qui est hélas aisé à identifier (maladie grave, deuil d'un être aimé, accident de la vie…), le second est indéfinissable. Nul ne peut jamais être absolument certain de ce qui va le rendre durablement heureux argent, amour, réussite sociale, savoirs : tout ce qui nous apporte de la joie peut se renverser en son contraire. A l'encontre de ce que prétendent les marchands de bonheur, être heureux dépend infiniment moins d'un travail sur soi que de l'état du monde et du sort de ceux que nous aimons. J'ai la conviction que les illusions rendent malade, la lucidité seule ouvrant des voies vers la santé, et, si la philosophie m'a peut-être bien sauvé la vie, c'est assurément sur ce chemin-là. A l'opposé des recettes d'un prétendu "souverain bien" par soi seul, ce que j'ai voulu ici partager avec mon lecteur, c'est une joyeuse déconstruction des illusions en même temps qu'une analyse de ce qui dans nos vies permet de réels moments d'intensité et de sérénité
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Ces "Aphorismes" – partie du volumineux "Parerga et Paralipomena" – renferment, en dehors de toute préoccupation métaphysique, diverses recettes d'un empirisme éprouvé pour parvenir au bonheur. Schopenhauer y propose de nombreuses maximes de sagesse tout en examinant le comportement de l'homme avec ses semblables: "De ce que l'on a", "De ce que l'on est", "De ce que l'on représente", "De la différence des âges de la vie",…. Sous l'ironie et la satire, les questions les plus variées s'y pressent dans un style limpide. «Je prends ici la notion de la sagesse dans la vie dans son acception immanente, c'est-à-dire que j'entends par là l'art de rendre la vie aussi agréable et aussi heureuse que possible. Cette étude pourrait s'appeler également "l'Eudémonologie"; ce serait donc un traité de la vie heureuse. Certainement les sages de tous les temps ont toujours dit la même chose, et les sots, c'est-à-dire l'incommensurable majorité de tous les temps, ont toujours fait la même chose, savoir le contraire, et il en sera toujours ainsi. Aussi Voltaire dit-il: "Nous laisserons ce monde-ci aussi sot et aussi méchant que nous l'avons trouvé en y arrivant."» – Arthur Schopenhauer. (éditeur)
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